Pourquoi les vendanges ont du mal à trouver des bras ?

Pourquoi les vendanges ont du mal à trouver des bras ?
Romain Blachier - DR

La saison des vendanges, synonyme de belles ambiances parfois et de rencontres sous la vigne, d'opportunités pour de nombreux travailleurs saisonniers, risque d'être de nouveau un casse-tête pour les viticulteurs. En 2024, la pénurie de vendangeuses et vendangeurs est de nouveau là.

Et cela risque de provoquer des posts sur Facebook du style : "DE MON TEMPS, ON TRAVAILLAIT ET ON AVAIT UNE ORANGE À NOËL. ON VENDANGEAIT 36 HEURES PAR JOUR ET ON N’EN EST PAS MORTS. CORDIALEMENT GEGE DU 65". Oubliant que les exploitations sont bien plus vastes qu’avant. Là où il fallait 500 personnes pour vendanger le Pilat, il en faut aujourd’hui 3000.

Certains élus de droite en profitent pour évoquer à nouveau la possibilité de réduire les droits des demandeurs d’emploi afin de les forcer à accepter un travail, en tirant vers le bas salaires et conditions de travail. Ils semblent ne connaître la loi de l’offre et de la demande que dans un seul sens. Certes, la météo et les décisions politiques jouent un rôle, mais certaines pratiques de certains viticulteurs doivent également être remises en question. Même si l'ambiance de belles vendanges, c'est aussi des souvenirs inoubliables.

Un décalage qui exclut les étudiants

Tout d’abord, il y a la question du calendrier. Cette année, dans plusieurs régions, les vendanges sont plus tardives que d'habitude, un retard qu’on n’avait pas vu depuis 2014, de même dans les vignobles de la Loire. Ce décalage coïncide avec la reprise des cours universitaires, excluant ainsi de nombreux étudiants qui formaient une grande partie de la main-d'œuvre saisonnière. Même si, côté Beaujolais, les vendanges commencent plus tôt, à savoir ce week-end.

Des salaires peu attractifs

Ensuite, il y a les salaires. Malgré les exonérations fiscales sur les cotisations patronales dont bénéficient les viticulteurs (augmentées cette année), beaucoup continuent de payer leurs vendangeurs au SMIC, même dans des domaines prospères. Dans le Champagne, des scandales ont éclaté l’été dernier, certains ramassant le raisin pour certaines maisons prestigieuses étant payés de façon informelle en dessous du SMIC, parfois 5 euros de l’heure, comme l'a révélé une enquête du journal "Le Monde"  l'an passé.

Dans ces conditions, difficile d'attirer des candidats, surtout avec les frais de déplacement, de logement et de nourriture qui amenuisent des salaires déjà bas. Les viticulteurs, confrontés à la baisse de la consommation de vin, doivent aussi faire face à la montée de la bière, désormais préférée des Français. Enfin, l'explosion des loyers dans les grandes villes rend ces jobs peu attractifs pour les citadins.

L'ambiance des vendanges c'est parfois super, c'est parfois un beau lieu d'humanité mais ca ne paie pas toujours.

Le manque d’hébergement, un obstacle majeur

Les exploitations viticoles sont souvent loin des lieux de résidence habituels des vendangeurs. Depuis 2011, les obligations en matière d’hébergement des travailleurs ont été renforcées, une mesure initialement bienvenue pour lutter contre les abus, certains viticulteurs proposant des conditions de logement insalubres.

Cependant, beaucoup de petits domaines ont du mal à fournir des solutions d’hébergement, surtout pour les travailleurs venant de loin ou sans véhicule, qui ne sont là que pour deux à trois semaines par an. Cela représente un coût important.

Si certaines exploitations peuvent se permettre  un hébergement de qualité, offrent une vraie ambiance de vie et cherchent des solutions temporaires, d'autres refusent de reconnaître que pour les personnes sans véhicule, il est difficile de se rendre sur des exploitations mal desservies par les transports. D'autres fois c'est au camping sauvage ou au squat ou aux pratiques de marchands de sommeils que sont confrontés ces travailleurs et travailleuses agricoles.

C'est aussi là un changement important dans la vie de la récolte et une vraie difficulté pour attirer des vendangeurs et vendangeuses que cette question de l'hébergement. Des groupements viticoles essaient de trouver des solutions ainsi que les intercommunalités. Mais ce n'est pas simple, malgré beaucoup de bonnes volontés;

De plus, certains viticulteurs, en plus de ne pas  offrir d'hébergement, ne nourrissent pas non plus celles et ceux qui sont sur place et sans solution pour trouver de quoi manger à proximité. Pire: certains vendangeuses et vendangeurs (c'est certes devenu rare par rapport à il y a quelques dizaines d'années) doivent parfois payer leur employeur pour des repas déduits de leur paie pendant que d'autres, au contraire, régalent gratuitement d'excellents repas celles et ceux qui viennent ramasser le raisin dans leur exploitation.

Des conditions de travail dures

Les conditions de travail ne sont pas en reste. Les semaines de 60 heures et la possibilité de travailler 15 jours d’affilée sans repos (décision prise cette été par la gouvernement démissionnaire de Monsieur Attal et son ministre démissionnaire Marc Fesneau)  peuvent sembler attractives pour ceux qui veulent en finir rapidement et rester moins longtemps sur l'exploitation, mais elles présentent des risques évidents pour la santé et le bien-être des travailleurs. Ces dérives, tolérées sous prétexte d’efficacité et de s'adapter à un temps de travail court et dense, peuvent pousser les travailleurs à chercher d'autres offres. Dans le Beaujolais où la vigne est basse, quinze jours sans repos, ça demande un dos en belle forme.

Le poids des mauvaises pratiques

Si les vendanges, c'est souvent de beaux moments, certains viticulteurs n’ont pas fait l’effort de rendre les vendanges attractives. Certes, il existe des producteurs respectueux, soucieux du bien-être de leurs travailleurs. Il m'arrive d’ailleurs d’aller vendanger  par plaisir entre amis chez des viticulteurs que je connais, et c'est toujours un plaisir. Mais lorsque je faisais cela comme job étudiant, je me souviens bien de ces journées dans les vignes. Au-delà de l’expérience sympathique, le retour à l’exploitation réservait souvent des mauvaises surprises : des heures non comptabilisées, une paie bien plus basse que prévue, des repas facturés, et même l’obligation d’acheter des gants de protection au viticulteur, à un prix trois fois supérieur à celui du Auchan de Villefranche.

Si beaucoup de ces pratiques ont évolué en bien, d’autres exploitations continuent d’abuser. Et n'aident pas non plus cette jolie profession, pleine de gens supers et de beaux moments, à recruter.

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Romain Blachier

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Paramedic le 12/09/2024 à 17:53

Les vignerons ont malheureusement arrêté la production de blanc . Pas étonnant qu'il n'y ait plus de volontaires pour des assemblages douteux

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quelques uns qui ne respectent pas les règles le 12/09/2024 à 17:51

"surtout avec les frais de déplacement, de logement et de nourriture qui amenuisent des salaires déjà bas""Enfin, l'explosion des loyers dans les grandes villes rend ces jobs peu attractifs pour les citadins."
Ce qui me fait rire c'est que le Parti Radical de la grande époque pointait déjà le problème... c'est dire que le problème date. Perso j'attend pas d'amélioration, on pointe les pb depuis deux siècles et rien ne se passe...

"Les viticulteurs, confrontés à la baisse de la consommation de vin, doivent aussi faire face à la montée de la bière"
La population qui boit baisse surtout car celle qui boit à tendance à régresser d'après les études sur les stats et c'est donc celle qui vient d'un autre état avec une religion qui l'interdit avec un taux de natalité légèrement plus haut qui provoque surtout cette baisse de conso, et le fait qu'il y'ait plusieurs millions de personnes qui ne boit a provoqué aussi un changement de mœurs. La raison du changement de conso est marginal et est multi-factorielle, il ne faut trop regarder la bière, ça serait tirer une analyse trop rapide.

"Le manque d’hébergement, un obstacle majeur"
Bruno Le Maire en est venu à cette conclusion après une semaine quand on a vérouillé pendant la quarantaine de 2020 et qu'il appelait auparavant des volontaires à faire les vendanges, il a dit que ce genre de jobs c'était pour les gens habitant à proximité et que ça n'avait pas de sens de faire appel à tous les chômeurs n'importe où...

"Des groupements viticoles"
Finalement quelqu'un s'est rendu compte qu'il restait plus qu'une solution pour embaucher et mettre en commun ses ressources, et c'est celle que je conseillais comme quoi on me crache beaucoup dessus mais...

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Vrai ! le 12/09/2024 à 17:51

En France, il y a beaucoup d'offres d'emploi dans différents domaines et certaines avec un bon salaire qui ne trouvent pas preneur.
Pour cause, ce pays devient de plus en plus un pays d'assistés et de fainéants.
Il faudrait plus de contrôles chez ces personnes pour voir si elle méritent vraiment leurs aides.
Avec les aides et deux ou trois petits larcins à droite et à gauche , inutile d'aller se fatiguer à vendanger.

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Blop le 12/09/2024 à 17:50
👀…. a écrit le 12/09/2024 à 14h27

Quelle caricature….
Pour quelques uns qui ne respectent pas les règles, comme dans toutes activités !

On les a pas forcés, c'est vrai
J'ai habité 10 ans dans une banlieue, sans aucun problème
il y a une vingtaine d'années ça c'est dégradé a cause de petits merdeux qui foutaient le bordel
Je suis parti car c'était invivable
Dans les banlieues ils y a comme partout des gens qui bossent, et on a jamais de problèmes avec eux
Après il y a les assistés a vie, qui ne veulent rien faire et qui détestent la France
Pourtant on leur en donne des aides, primes, allocations
Et ils répondent qu'on fais rien pour eux
Ils ont des terrains de foot, des maisons de quartiers
Moi quand j'étais gamin, je jouais au foot contre un mur, car il y avait pas de terrains
Alors il ne faut pas raconter n'importe quoi

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Polichart@aol.com le 12/09/2024 à 17:49

les élus de gauche n' écoute plus les travailleurs depuis environs 50 ans. Ils découvrent horrifiés que les électeurs sont partis.
Leurs carrières est remis en questions. Dans les grandes industries ce sont les promotions à la carte politique, pas a la compétence. Et l' on découvre l' ampleur du désastre. Les travailleurs souffre de l' incompétence de nos élus de gauche et l'immigration ne vient pas en France pour travailler mais pour les avantages sociaux.

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‎ Cyrano‎ ‎ le 12/09/2024 à 17:47

Je dénonce "l'immigration de masse" et "l'islamisation" de la France , qui, en plus de ne pas manger du porc, interdit l'alcool pour les plus radicaux. Alors pourquoi vendanger, toucher les allocs c'est mieux hein Blechier?

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Bob le 12/09/2024 à 17:35
habile dame a écrit le 12/09/2024 à 16h30

On sens le propos de boomer râleur qui n'a pas étudié la question et hait les pauvres.

Ca dépend de vos frais de véhicule ou de logement (si tout le salaire passe en repas payés à l'employeur et marchands de sommeil en effet autant faire autre chose). Mais non rester à la maison c'esst pas pareil. Le rsa c'est 565,34 €. par mois, le smic 1 398,69 euros, Bolloré qui te monte la tête pour dire des trucs pareils c'est 2 510 138 euros...

On peut d'ailleurs cumuler le RSA et le salaire des vendanges. ...

Bref avant de dire des trucs pétés renseigne toi.

Pauvre type.... Tu n'es qu'un petit Bisounours dénué d'intelligence.

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A ton avis le 12/09/2024 à 17:21

Faut donner le même salaire aux vendangeurs que celui qu’on donne aux genre de burnes comme l’illettré delogu et ses collègues et on va en trouver des vendangeurs

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habile dame le 12/09/2024 à 16:30
Bob a écrit le 12/09/2024 à 16h17

Parce que ça gagne autant que de rester à la maison...

On sens le propos de boomer râleur qui n'a pas étudié la question et hait les pauvres.

Ca dépend de vos frais de véhicule ou de logement (si tout le salaire passe en repas payés à l'employeur et marchands de sommeil en effet autant faire autre chose). Mais non rester à la maison c'esst pas pareil. Le rsa c'est 565,34 €. par mois, le smic 1 398,69 euros, Bolloré qui te monte la tête pour dire des trucs pareils c'est 2 510 138 euros...

On peut d'ailleurs cumuler le RSA et le salaire des vendanges. ...

Bref avant de dire des trucs pétés renseigne toi.

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Réel le 12/09/2024 à 16:20
Simple a écrit le 12/09/2024 à 14h45

Inflation > salaire

👍🏼

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Bob le 12/09/2024 à 16:17

Parce que ça gagne autant que de rester à la maison...

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Mike69 le 12/09/2024 à 15:45

C'est drôle j'ai un ami qui viens de me proposer d'aller vendanger c'est sympa l'ambiance j'ai déjà fais mais bon au SMIC horaire ça m'intéresse pas .

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Venividivinci le 12/09/2024 à 15:35

La IA nous sauvera

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Grappeur le 12/09/2024 à 15:28

Mal payées simplement , après ça peut un plaisir pour certains mais pour le même salaire il y a moins dur

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Le beau Serge le 12/09/2024 à 15:24

" ....cette jolie profession, pleine de gens supers et de beaux moments " Merci M. Blachier pour ce moment de rigolade !! Un style unique, le même depuis le collège....

Drôlement,

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romainblachier le 12/09/2024 à 15:04
Un passant impatient a écrit le 12/09/2024 à 14h57

Apprend d'abord à lire les articles avant de donner TON opinion dont on se fout comme de l'an 40 :

"Il m'arrive d’ailleurs d’aller vendanger par plaisir entre amis chez des viticulteurs que je connais, et c'est toujours un plaisir. Mais lorsque je faisais cela comme job étudiant, je me souviens bien de ces journées dans les vignes."

merci ;)

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121212121212 le 12/09/2024 à 15:03

Et les machines à vendanger comme dans l'Hérault ???

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jo le myrho le 12/09/2024 à 15:02
Ouioui a écrit le 12/09/2024 à 14h54

Le récit d'un faiseur d'opinion qui n'a jamais pris contact ni avec un cep ni un raisin (et la taille des exploitations n'augmente pas mec, elle diminue et le nombre avec). Un type qui raconte des sotises.
30 ans que je pose des congés pour faire les vendanges et j'ai vu le monde changer. Un monde où la sciatique vient au bout de 3 min de travail, ou les téléphones remplacent la cerpette, ou la drogue à envahit les rangs, ou la jeunesse est fatiguée de se lever, bref un monde de loisirs ou travailler en extérieur est devenue une torture et ou le confort acquis par cette population urbaine n'accepte plus l'effort considérant alors qu'en plus c'est mal payé. Restez chez vous les citadins, nous n'avons pas besoin de vous les machines vous remplacent docilement. Restez dans votre monde artificiel ou le seul effort qui vaille est celui de faire dus hopping ou de se faire livrer par uber.
Moi je retourne couper du raisin avec bonheur et bonne humeur. 😚 😚 😚

"Pour Anthony Paret, à Saint-Pierre-de-Bœuf, d’autres raisons expliquent cette difficulté à trouver des vendangeurs, que lui aussi connaît bien. « Les domaines sont plus grands, il y a besoin de plus en plus de monde. À une époque, il fallait 500 personnes pour vendanger toute la région ; maintenant, il en faut plus de 3 000 ", analyse-t-il

Mais sans doute connait il mieux son métier que vous qui prétendez que les vignes du beaujolais se coupent à la machine à la place des citadins?

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Un passant impatient le 12/09/2024 à 14:57
Ouioui a écrit le 12/09/2024 à 14h54

Le récit d'un faiseur d'opinion qui n'a jamais pris contact ni avec un cep ni un raisin (et la taille des exploitations n'augmente pas mec, elle diminue et le nombre avec). Un type qui raconte des sotises.
30 ans que je pose des congés pour faire les vendanges et j'ai vu le monde changer. Un monde où la sciatique vient au bout de 3 min de travail, ou les téléphones remplacent la cerpette, ou la drogue à envahit les rangs, ou la jeunesse est fatiguée de se lever, bref un monde de loisirs ou travailler en extérieur est devenue une torture et ou le confort acquis par cette population urbaine n'accepte plus l'effort considérant alors qu'en plus c'est mal payé. Restez chez vous les citadins, nous n'avons pas besoin de vous les machines vous remplacent docilement. Restez dans votre monde artificiel ou le seul effort qui vaille est celui de faire dus hopping ou de se faire livrer par uber.
Moi je retourne couper du raisin avec bonheur et bonne humeur. 😚 😚 😚

Apprend d'abord à lire les articles avant de donner TON opinion dont on se fout comme de l'an 40 :

"Il m'arrive d’ailleurs d’aller vendanger par plaisir entre amis chez des viticulteurs que je connais, et c'est toujours un plaisir. Mais lorsque je faisais cela comme job étudiant, je me souviens bien de ces journées dans les vignes."

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jo le mytho le 12/09/2024 à 14:57
Ouioui a écrit le 12/09/2024 à 14h54

Le récit d'un faiseur d'opinion qui n'a jamais pris contact ni avec un cep ni un raisin (et la taille des exploitations n'augmente pas mec, elle diminue et le nombre avec). Un type qui raconte des sotises.
30 ans que je pose des congés pour faire les vendanges et j'ai vu le monde changer. Un monde où la sciatique vient au bout de 3 min de travail, ou les téléphones remplacent la cerpette, ou la drogue à envahit les rangs, ou la jeunesse est fatiguée de se lever, bref un monde de loisirs ou travailler en extérieur est devenue une torture et ou le confort acquis par cette population urbaine n'accepte plus l'effort considérant alors qu'en plus c'est mal payé. Restez chez vous les citadins, nous n'avons pas besoin de vous les machines vous remplacent docilement. Restez dans votre monde artificiel ou le seul effort qui vaille est celui de faire dus hopping ou de se faire livrer par uber.
Moi je retourne couper du raisin avec bonheur et bonne humeur. 😚 😚 😚

super créible....surtout que dans le beaujolais le ramassage est à la main...

mytho

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combo le 12/09/2024 à 14:54
Vrai ! a écrit le 12/09/2024 à 14h41

À notre époque, vendanger était une tradition, mais une tradition qui nous permettait surtout à subvenir à nos besoins.
En effet, ça permettait à nos parents de nous acheter les fournitures scolaires, ainsi que les livres .
Aujourd'hui, grâce aux primes de rentrée et autres, inutile d'aller se fatiguer à vendanger .
Dommage, car le bal qui clôturait cette tradition
était l'occasion de se retrouver, de boire, de manger, de danser tous ensembles.
C'est fini tout ça, malheureusement !

le combo DE MON TEMPS ON BOSSAIT et LA PRIME DE RENTREE SAY MAL

joli coup

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Ouioui le 12/09/2024 à 14:54

Le récit d'un faiseur d'opinion qui n'a jamais pris contact ni avec un cep ni un raisin (et la taille des exploitations n'augmente pas mec, elle diminue et le nombre avec). Un type qui raconte des sotises.
30 ans que je pose des congés pour faire les vendanges et j'ai vu le monde changer. Un monde où la sciatique vient au bout de 3 min de travail, ou les téléphones remplacent la cerpette, ou la drogue à envahit les rangs, ou la jeunesse est fatiguée de se lever, bref un monde de loisirs ou travailler en extérieur est devenue une torture et ou le confort acquis par cette population urbaine n'accepte plus l'effort considérant alors qu'en plus c'est mal payé. Restez chez vous les citadins, nous n'avons pas besoin de vous les machines vous remplacent docilement. Restez dans votre monde artificiel ou le seul effort qui vaille est celui de faire dus hopping ou de se faire livrer par uber.
Moi je retourne couper du raisin avec bonheur et bonne humeur. 😚 😚 😚

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mine le 12/09/2024 à 14:52

Bizarre qu' il manque du monde. On me dit que dans les banlieues il y a 40 % de chômeurs, surtout chez les jeunes.

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Simple le 12/09/2024 à 14:45

Inflation > salaire

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Vrai ! le 12/09/2024 à 14:41

À notre époque, vendanger était une tradition, mais une tradition qui nous permettait surtout à subvenir à nos besoins.
En effet, ça permettait à nos parents de nous acheter les fournitures scolaires, ainsi que les livres .
Aujourd'hui, grâce aux primes de rentrée et autres, inutile d'aller se fatiguer à vendanger .
Dommage, car le bal qui clôturait cette tradition
était l'occasion de se retrouver, de boire, de manger, de danser tous ensembles.
C'est fini tout ça, malheureusement !

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👀…. le 12/09/2024 à 14:27

Quelle caricature….
Pour quelques uns qui ne respectent pas les règles, comme dans toutes activités !

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complètement hors-sol le 12/09/2024 à 14:21

et le droit à la paresse .... 🤣🤣🤮

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