Le directeur de la publication de LyonMag Alexis André, le conseiller municipal de Vénissieux Farid Ben Moussa, le politologue Romain Blachier et le chercheur associé chez Triangle Romain Meltz interviennent sur les sujets suivants :
- Abbé Pierre : que faire des rues à son nom et de la Fresque des Lyonnais ?
- Trop de collaborateurs politiques à la Ville de Lyon : la mairie ne tourne-t-elle que grâce à eux ?
- Toujours pas de nouvel adjoint aux Solidarités à Lyon : signe que le rapport de forces à gauche change ?
Lyon Politiques est à retrouver tous les vendredis à 16h30 sur LyonMag.com et sur la chaîne Youtube de LyonMag. Partagez, réagissez sur les différents réseaux sociaux de LyonMag.
00:00 Sommaire/Introduction
00:34 Abbé Pierre
09:00 Collaborateurs politiques à Lyon
17:47 Adjoint aux Solidarités
Ben oui, la bourgeoisie qui normalise ses passe-droits… Ils ont cru qu’ils étaient entre eux.
Signaler RépondreOui, d’accord. Les messieurs en blancs arrivent.
Signaler RépondreDes fonctionnaires (de gôche ?) pour la privatisation… Ok 🤡. Même dans le cas des postes ouverts aux contractuels, outre le fait que copinage et népotisme instaurent une reproduction sociale et donc perpétuent l’inégalité, ils ne sont objectivement pas les critères indiqués pour sélectionner le meilleur candidat. C’est pourquoi il existe des règles.
Signaler RépondreCeci étant, quand on entend nos deux "experts", on se dit qu’on pourrait officialiser copinage et népotisme comme nouvelles règles assumées dans l’administration publique. Tant qu’à faire, au moins, ce serait plus clair. J’imagine que ces deux messieurs ont l’habitude de ces pratiques (tout en cultivant le romantisme « populo ») et ne se rendent même plus compte que pour un contribuable ordinaire, qui n’évolue pas dans leurs sphères, c’est atterrant.
C'est l'emission de la semaine derniere qui est encore mise en avant sur le site mobile
Signaler RépondreJe crois que vous confondez les charges d'intérêt des emprunts que l'entreprise doit supporter face à l'encours de ses crédits (si elle en a évidemment) qui sont répertoriées en charges dans le compte de gestion correspondant avec l'emprunt en tant que tel qui comme il se doit figure au Bilan et non pas au compte de résultats.
Signaler RépondreCordialement
Monsieur Blachier,
Signaler RépondreEn tant que politologue puisque vous vous prevalez de ce titre vous devez savoir comment cela fonctionne dans les municipalités.
En premier lieu, la hiérarchie est pour la majeur partie politisée. S'en suit donc une pseudo chasse aux sorcières pour remplacer tous les directeurs par des "amis". Ensuite le maire s'entoure de collaborateurs c'est son cabinet. Encore une fois ce sont des proches, ce qui en soit est normal pour mener la politique désirée. Mais récompense aussi des copains non élus ou ayant perdu leur mandat.
Par exemple, Perrin Gilbert à pu obtenir un chargé de mission parmi ses troupes, et ainsi de suite. À la mairie de vaulx en vélin Hélène Geoffroy à recaser un député non réélu en autre. On se retrouve ainsi avec une pléthore de chargé de mission qui pour la plupart ne servent à rien, parfois on ne les voit même pas.
Beaucoup de français certainement les 3/4 sont écœuré de la société française d’aujourd’hui décadente qui détruit l’image de l’homme , de la virilité,´de la masculinité, et du PÈRE , voilà pourquoi les Naissances sont en TRÈS bonne Baisse et Baisseront Encore plus d’ici à quelques années.
Signaler RépondreBonjour,
Signaler RépondreJe vous cite:
"Pour finir, que diriez-vous si ce mode de recrutement avait été appliqué à l’université ?"
Il me semble que ce mode de recrutement existe aussi à l'université, en tout cas durant la carriére de fonctionnaire à l'université, j'en ais vu plus d'un.
D'un autre côté, s'il fallait compter sur les fonctionnaires pour qu'ils fassent exactement ce pourquoi ils sont là, on ne serait pas tenté d'avoir recours aux chargés de missions.
Violeur enfants toujours les mêmes
Signaler RépondreRomain Meltz, les chargés de mission de la Mairie ont des contrats de droit public puisqu’ils sont rémunérés par nos impôts. Cela implique de respecter un certain mode de recrutement, dont la publication des postes ouvrant la candidature à de multiples candidats. Et non la désignation par le fait du prince sur les deniers de la population. À partir de là, la fraude est constituée. Confondez-vous à ce point la conduite des affaires publiques et la gestion d’un business privé que la transparence vous semble désormais facultative ? Même au XXIe siècle, en démocratie, les citoyens ont encore un droit de regard, et les fonctionnaires de l’administration sont censés leur garantir le respect de leurs intérêts. Ce qui n’a manifestement pas été le cas. Idem pour la question du montant de la rémunération de ces chargés de mission, pour des raisons évidentes.
Signaler RépondreVoilà les bases du problème, outre le nombre de ces chargés de mission et leurs tâches réelles. Pour défendre un point de vue, il est préférable de partir sur des prémices exactes.
Pour finir, que diriez-vous si ce mode de recrutement avait été appliqué à l’université ? Il me semble que les tensions sur fond de soupçon d’irrégularité des jurys ou de favoritisme n’en sont pas totalement absents.