Un procès Particulier s’ouvre ce mardi à la cour d’assises de Lyon. C’est une affaire qui remonte à plus de quinze ans et qui hante encore la famille de Foued Guessoum. Dans la nuit du 30 aout au 1er septembre 2009, aux alentours de minuit et demi, la police avait été appelée à la brasserie de la Poste, située avenue Henri Barbusse à Villeurbanne. Foued Guessoum, 35 ans, avait été retrouvé au premier étage de l’établissement, victime d’un tir à bout portant en plein cœur. Le décès a été constaté par un médecin du SAMU peu après leur arrivée.
Lila M., présente ce soir-là à la brasserie de la Poste à Villeurbanne, avait tenté d'acheter un paquet de cigarettes alors que l'établissement était sur le point de fermer. La serveuse, avait ainsi refusé de lui vendre. Mécontente, Lila M. s’était tournée vers Redouane K. pour se plaindre. Ce dernier était allé au comptoir à son tour pour essayer d’obtenir les cigarettes, mais la serveuse avait une nouvelle fois refusé. Foued Guessoum, qui nettoyait le bar, était alors intervenu pour soutenir sa collègue, ce qui avait déclenché une vive dispute avec Redouane K. Ce dernier, irrité, avait quitté les lieux. Quelques minutes plus tard, un homme se présente, cette fois-ci encapuché et armé d'un pistolet. Il s'était approché de Foued Guessoum et lui avait tiré dessus à bout portant.
Cette scène tragique avait laissé une famille dévastée. Foued Guessoum allait devenir père d’un enfant qui a aujourd’hui 14 ans.
Redouane K., identifié comme l’auteur présumé des faits, avait rapidement pris la fuite en Algérie, échappant ainsi aux autorités françaises. Étant de nationalité algérienne, il a été jugé et condamné à 20 ans de réclusion criminelle en 2016 par la justice de son pays. Mais ce procès s’était déroulé sans la présence des parties civiles, qui n’avaient même pas été informées. Une décision que la famille de la victime n’a jamais pu accepter.
Aujourd’hui, sa famille, représentée par Me David Metaxas, se bat pour que la mémoire de Foued Guessoum soit honorée et pour que justice soit enfin rendue en France.
Ce procès qui s'ouvre ce mardi à Lyon sera mené en l'absence de Redouane K., toujours incarcéré en Algérie. Bien que l'accusé ait déjà été condamné dans son pays d’origine, la justice française peut tenir ce procès par défaut criminel, une procédure prévue lorsque l’accusé échappe physiquement à la justice nationale.
Et il est content de lui !
Signaler RépondreQu'est-ce que c'est que cette connerie d’enfant roi ? ET la suite logique que tu ne serine en permanence c'est le matriarcat qui en est responsable. Tout ça parce que ta femmes s'est barrée, comme on la comprend !
La fille a eut un enfant avec un roi incompris de la société ? C est embrumé tout ça...
Signaler RépondrePour un paquet de cigarette.. triste mentalité à cause de la fille certain comprennent pas le mot non car le digme de l'enfant roi qui après plus grand ne comprend pas la société.
Signaler RépondreSa vie doit être moins agréable dans la prison algérienne que si c'était dans une française.
Signaler RépondreQu'il y reste.
Justice pour Foued. Où sont les partis et associations de gauche pour défendre ce travailleur étranger? Ah oui l'agresseur est un étranger cela change tout. RIP Foued.
Signaler Répondretoujours les mêmes !
Signaler Répondrevirez moi ces bons à rien de racaille dé n’importe quelle manière
Un peut de diplomatie et surtout du respect peuvent vous évitez beaucoup de problèmes .
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