Alors que les 172 employés des deux magasins du centre-ville de Lyon s'apprêtaient à célébrer les 70 ans de l'enseigne en octobre, une visite de la direction générale du groupe Fnac-Darty à l'occasion du Comité social économique (CSE) mi-septembre a gâché la fête. Et laisse un goût amer dans la bouche des participants.
Car les dirigeants ont annoncé aux représentants des salariés qu'ils auront désormais les mêmes droits que le reste de la province, ni plus, ni moins. Et cela entraîne logiquement une perte d'avantages.
Car à Bellecour et Part-Dieu, les employés pouvaient ne pas travailler les jours fériés. Ils bénéficiaient également d'une prime de vacances et d'une prime de départ à la retraite calquée sur le même barème que les salariés parisiens. Demain, avec la fin de l'accord historique de 1992, tout le monde devra travailler au moins trois jours fériés par an. "Alors oui, ces heures seront majorées. Et dans le contexte de salaires déjà trop bas, certains seront contraints de venir pour joindre les deux bouts, payer leurs factures ou s'offrir un petit plaisir. C'est ainsi que la direction justifie cette mesure, jouant sur notre précarité pour nous imposer encore plus de sacrifices", s'émeut la CFTC Relais Fnac, qui dénonce une "attaque flagrante contre nos droits et notre qualité de vie".
Avec la fin de ce petit village gaulois lyonnais, la direction de la Fnac se met à dos près de 200 personnes. Les salariés comptent débrayer et manifester le 3 octobre, jour des 70 ans de la société, pour notamment dénoncer le fait que les magasins de la Part-Dieu et de Bellecour sont plutôt performants et qu'il n'y aurait pas besoin de les exploiter davantage, au détriment de leur bien-être au travail.
"Patron"...quel beau métier....enfin tant qu'on ne l'a pas été. Essayez vous verrez.
Signaler Répondreil suffit juste de regarder qui sont les patrons de fnac-darty.....et vous aurez tout compris !
Signaler RépondreLes patrons des grosses entreprises et le MEDEF sont assez discrets depuis 2017, c'est que ça va très bien et que le big boss les a autorisé à en faire beaucoup plus dans la précarité des travailleurs.
Signaler Répondre"C'est la lutte fi... !" Je plaisante ;-)
Encore une société qui reçoit du public, en faisant la gueule à juste titre...
Les actionnaires américains ne sont pas assez riches…il faut bosser les gars!!ça coûte cher les yachts,et les jets privés !
Signaler RépondrePetit à petit,l’oiseau défait son nid…je parle du pays dans sa globalité !!
Signaler Répondrenivellement par le bas :bienvenue au club LFI
Signaler RépondreENCORE DES AVANTAGES pour le PATRON!!!!!!!!!!!!!!!!!! TRES BIEN VU!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Signaler RépondreLes patrons Français savent très bien démotiver leurs salariés...
Signaler RépondreMoi ça me rendrait malade ...