Construite entre 1924 et 1932, la Cité Jardin, autrefois modèle de logements ouvriers, est aujourd'hui marquée par l’insalubrité de certains bâtiments et l'insécurité, notamment sur la rue Georges Gouy, connue pour le trafic de stupéfiants. Cent ans après sa création, et 30 ans après la dernière rénovation, la municipalité s’apprête à lancer un chantier qui promet de changer le visage du quartier.
Le réaménagement, annoncé par Grégory Doucet, maire de Lyon, et Fanny Dubot, maire du 7e arrondissement, s’articule autour de quatre grands axes : la rénovation des logements, la requalification des espaces publics, la sécurisation du quartier et le renforcement de la vie sociale.
Le projet, qui concerne 26 bâtiments et 549 logements, prévoit également la transformation de certains immeubles en espaces de services publics. En effet, les bâtiments 61 et 58, actuellement en grande partie vacants, seront entièrement réaménagés pour devenir des espaces publics. Le bâtiment 61 accueillera un centre de santé, tandis que le 58 sera transformé en maison sociale.
Pour l'ensemble du projet, ces travaux de réaménagement qui débuteront à partir de l'été 2026, poseront un défi majeur : le relogement temporaire des habitants.
Désenclaver le quartier
"Nous avons pris le temps d’associer les habitants à ce projet. Il était temps d'agir !", a déclaré Grégory Doucet. Les travaux commenceront d’ailleurs par les quatre bâtiments de la rue Georges Gouy, un point névralgique pour les incivilités et la délinquance locale. En plus de la rénovation, la municipalité souhaite "désenclaver" le quartier en créant de nouvelles voies de circulation et en réaménageant les espaces extérieurs pour éviter les mésusages.
La "résidentialisation" est au cœur du projet. Seuls les habitants des immeubles auront accès à leurs entrées, un dispositif censé améliorer la sécurité. Des aménagements comme des locaux vélos et des locaux poubelles sécurisés seront par ailleurs mis en place pour répondre aux attentes des résidents.
Pour Renaud Payre, vice-président de la Métropole de Lyon, “on ne peut pas nier les problèmes de sécurité dans ce quartier prioritaire. La résidentialisation est une des solutions, mais elle devra être accompagnée de mesures plus larges pour garantir la tranquillité des habitants.” Grégory Doucet précise : “On fait en sorte de concevoir les nouveaux espaces publics de manière à ce qu’ils puissent prévenir les mésusages”.
En ce sens, le chantier, prévoit la création d’une nouvelle voirie, rue de l’Effort, permettant un accès direct au Parc du Château des Mères et d’ouvrir un peu plus le quartier. Pour cela, les acteurs du projet prévoient cependant la démolition de 60 boxes pour voitures afin de relier la Cité Jardin au parc.
“Nos prédécesseurs avaient des projets, mais ça n’avançait pas assez vite,” avance Renaud Payre. Ainsi, le projet prévoit une répartition provisoire des logements avec 32 % en PLAI, 26 % en PLUS, 26 % en PLS (dont certains destinés aux étudiants) et 12 % en BRS (72 logements), des ajustements étant encore possibles selon le vice-président Renaud Payre.
Avec un investissement total de 86 millions d’euros, répartis entre 20 millions de la Ville de Lyon, 10 millions de la Métropole et 56 millions de Grand Lyon Habitat, cette réhabilitation soulève l'espoir d'une revitalisation durable du quartier.
Au Tonkin, ils ont mis un manège en bois pour apaiser le quartier... Qui a fini brûlé
Signaler Répondre"Il était temps d'agir !", a déclaré Grégory Doucet"... Ben oui, ça fait 4 ans que t'es là mec!!
Signaler RépondreY a pas que les pistes cyclables, les drag-queens, les bacs à compost et les urinoirs inclusifs à Lyon. Y a aussi des gens qui bossent et qui veulent vivre tranquillement.
Si vous les mettez à Versailles ils vous en font une ruine !
Signaler RépondreY'en a pas bien avoir compris toi
Signaler RépondreGénial! Des points de deal tout nouveaux tout neufs!!
Signaler RépondreY croit que les dealers sont partir malgré les rénovations ect y sont tellement implanté
Signaler RépondreIl n'y a que ces timbrés d'ecolo pour croire encore qu'une rénovation à coups de milliers d'euros (,
Signaler Répondre"Nos prédécesseurs avaient des projets"
Signaler RépondreMec t'as toujours été dans la majorité avec le PS et vous avez rien fait, même après les 4 collégiennes mortes de gabriel rosset qui n'ont même pas fait l'objet d'un fait divers et aujourd'hui y'a toujours le problème de la sécu liée au "travailleuses", c'est dire depuis quand y'a des problèmes.
on a déja donné ; claquer des centaines de millions dans les 'rénovations urbaines ' depuis plus de 30 ans avec le succès que l'on connait ....
Signaler Répondrele problème n'est pas la taille des immeubles mais bien le contenu ; et on le sait depuis très longtemps . Vous me direz , en dilapidant ces milliards d'argent public , il doit y avoir de 'grosses miettes ' qui ne sont pas perdues pour tout le monde
Vous avez absolument raison la m... c'est pour les autres mais pas pour eux !
Signaler RépondreIl faut la mixité sociale en forçant des escrologistes et des bobos gocho à occuper certains appartements , vu qu'il ont souvent des grands principes moralisateurs.
Signaler RépondreLes logements PLAI, financés par le Prêt Locatif Aidé d’Intégration, sont attribués aux locataires en situation de grande précarité.
Signaler RépondreLes logements PLUS, financés par le Prêt Locatif à Usage Social correspondent aux locations HLM (habitation à loyer modéré).
Les logements PLS, financés par le Prêt Locatif Social, sont attribués aux candidats locataires ne pouvant prétendre aux locations HLM, mais ne disposant pas de revenus suffisants pour se loger dans le privé.
Au dela de 20% de ce type de logement ça ne marche plus . Alors le projet est voué à l echec.
Je ne savais que les actes de délinquance étaient commis pas les immeubles .........
Signaler Répondredésenclaver ! ??
Signaler Répondrej'ai bien connu le quartier au début des années 90...
maintenant il faut surtout la nettoyer de tout ses parasites qui se sont installés ces 30 dernières années... 🤮
bon courage, ce n'est pas les bâtiments mais les gens qu'il faut changer, la mentalité.
Signaler Répondreça rappelle les interrogations des années 80 ou 90 ?
Signaler RépondreSe poser la question aujourd'hui est une blague.
Tant que la population actuelle restera la même, ils auront beau rénover et tout ce qu'ils voudront, rien ne changera..... C'est la même chose à la Duchère.
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