Les voyageurs de la ligne SNCF entre Lyon et Saint-Etienne vont devoir prendre leur mal en patience. Le trafic restera perturbé jusqu’au 29 octobre après le glissement de terrain survenu en début de semaine aux abords des voies près de Saint-Chamond après les intempéries.
Des travaux de consolidation sont en effet nécessaire afin de permettre une reprise normale de la circulation. Le trafic est pour le moment possible sur une seule voie. Des trains seront par conséquence de nouveau supprimés alors que d’autres verront leurs horaires modifiés en raison de la réduction de la vitesse sur une portion de la ligne.
🔸Le glissement de terrain aux abords des voies près de Saint-Chamond nécessite des travaux de consolidation.
— SNCF TER AURA (@SNCFTERAURA) October 10, 2024
🔸Le trafic reste perturbé et adapté sur l'axe Saint-Étienne<>Lyon.
🔸La reprise normale du trafic estimée pour le 29 octobre 2024.
📸Crédit photo : @LionelLopesQ pic.twitter.com/fUG9MfCj6S
Si seulement la France pouvait se hisser au niveau du Japon en matière de gestion des incidents ferroviaires! Là-bas, tout est réglé en un clin d'œil, pendant qu'ici, ça tarde une éternité.
Signaler RépondreAh, le TER! Ce joli chemin de fer qui se transforme en chemin de croix dès qu'on a l'ambition de voyager du côté de Lyon. Ils devraient former les cheminots à animer des séances de méditation pour les usagers éprouvés.
Signaler RépondreLe financement du service TER dépend en grande partie des conseils régionaux, qui en assurent l'organisation. Cela signifie que chaque région a la possibilité de moduler l'offre selon ses besoins spécifiques: fréquence, confort, tarification, etc.
Signaler RépondreThéoriquement, les rames TER Lyon-Sainté sont conçues pour être modulables: en version courte (4 voitures), moyenne (5 ou 6), ou longue (7 et +) selon les besoins de la ligne. Mais en pratique, les usagers ne sont pas dupes. Ils savent très bien que cette modularité n'est pas exploitée en fonction de l'affluence, ce qui entraîne systématiquement des conditions de surcharge et d'inconfort maximal. C'est d'autant + frustrant pour les fidèles clients de la SNCF qui ont souscrit un abonnement et se sentent littéralement méprisés.
Signaler RépondreMerci pour ces précisions sur la capacité des TER à 2 niveaux, mais ce calcul ne tient pas compte d'une vérité essentielle du quotidien: les sacs, valises à roulettes, poussettes, trottinettes et vélos avec lesquels de nombreux passagers voyagent. Ces éléments occupent une place non négligeable, réduisant l'espace disponible pour les usagers, surtout aux heures de pointe. La capacité théorique se retrouve donc bien en dessous de la réalité, rendant les trajets encore plus ubuesques.
Signaler RépondreVotre collègue a omis de vous parler des personnes vulnérables qui, une fois dans le wagon, se sont retrouvées en proie à l'angoisse ou au malaise. Certaines ont dû être évacuées d'urgence sur le quai. Cette réalité inquiétante mérite d'être soulignée.
Signaler RépondreTER 2N NG court (généralement 4 voitures) :
Signaler Répondre-Places assises: entre 300 à 350.
-Places debout: idem, environ 300 à 350.
-Capacité totale estimée: de 600 à 700 passagers.
TER 2N NG long (6 ou 7 voitures):
-Places assises: entre 450 et 500.
-Places debout: même chose, environ 450 à 500.
-Capacité totale estimée: de 900 à 1 000 passagers.
La SNCF n'arrive pas à adapter la capacité des trains à l'afflux massif de passagers. Résultat: les TER sont surchargés, rendant les conditions de transport scandaleuses et périlleuses. Avec la voie unique qui va durer un moment et la réduction continue du nombre de trains, il serait logique de mettre en service des rames longues pour mieux absorber les passagers, surtout sur une ligne aussi fréquentée que Lyon-Sainté.
Signaler RépondreTout comme vous, je ne comprends pas pourquoi la SNCF continue de mettre des "TER courts" sur la ligne Saint-Étienne - Lyon, surtout en période de forte affluence et avec une seule voie disponible. Cela rend les trajets insupportables. Pourquoi ne pas privilégier des "rames longues" pour mieux gérer le flux de passagers quand tant de trains sont supprimés?
Signaler RépondreNe vous en faites pas, les experts sont sur le coup! Ils attendent patiemment l’hiver et le retour des températures négatives pour que le gel fasse son œuvre sur le terrain affaissé. Une bonne vague de froid polaire devrait figer le trou béant sans que ça ne se transforme en nouveau glissement. Si tout va bien, le problème devrait être résolu jusqu’au printemps prochain...
Signaler RépondrePerso, ma nature optimiste me dit qu’à partir du 30 octobre, tout ira mieux… avec une petite grève surprise pour pimenter ce retour à la normalité et ravir les usagers, oh yeahhhh!
Signaler RépondreSans vouloir faire mon rabat-joie, Lyon Mag nous informe que le retour à la normale sur la ligne SNCF ne se fera pas avant le 29 octobre. Donc si je capte bien, au mieux c’est pour la fin du mois. Mais franchement, au pire... bah, on en sait rien. Peut-être qu’on sera encore là à poireauter en 2025...
Signaler RépondreQui sait avec ces incompétents? La SNCF n’a même pas eu les coucougnettes de donner une vraie date aux journalistes. Avec cette bande de Charlots, bons qu’à se gaver de pognon, faut s’attendre à tout.
D'ailleurs, la "SNCF", parlons-en... Sérieusement, ça devrait plutôt vouloir dire "Système National du Chaos Ferroviaire". Des clowns incapables de faire leur job, les rois de la désorganisation et de l'escroquerie. Pendant ce temps-là, nous, on paie cher pour galérer des heures sur des quais bondés ou se faire trimballer comme du bétail dans des trains où tu peux à peine respirer. Franchement, à ce rythme-là, on devrait filer à ces minables le prix du chaos organisé...
J'ai la quarantaine et je suis auto-entrepreneur. Chaque mois, je claque 162,80€ pour 6 à 8 allers-retours en train, et c’est 100% pour ma pomme. Autant dire que la SNCF se fait plaiz.
Signaler RépondreCette semaine, comme il n’y avait aucune solution de transport correcte pour rentrer de Lyon, mon épouse a dû venir me récupérer en voiture pour que je puisse passer la nuit à la maison. Elle a joué les taxis par amour, et on a même pris 3 Stéphanois en galère avec nous, vu le gros bordel que c'était à la gare.
On est une famille avec des moyens limités, et ces frais sup vont nous enfoncer encore +. Le mois dernier, on a fini à découvert, et si ça continue comme ça jusqu’au 29 octobre, sans remboursement des trajets que je ne peux finalement pas utiliser, on va droit dans le mur. Franchement, je vois pas comment on va tenir dans ces conditions.
Une collègue de Givors a réussi à choper une place dans un wagon au retour. Elle m’a raconté que c’était des bousculades de dingue. Plus moyen de respirer, les gens se pressaient comme des sardines. Et les mouvements de foule, ça peut vite partir en vrille. Si ça pousse trop fort, suffit d'un qui tombe et c’est la cata. Sérieux, ça craint de ouf!
En tant qu'usager régulier de la SNCF, il me semble qu'il serait grand temps que les autorités régionales prennent les choses en main pour mettre fin à cette anarchie ambiante.
Signaler RépondreLe président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Fabrice Pannekoucke a le pouvoir d’intervenir pour rétablir l’ordre et assurer une gestion adéquate de la situation.
Il peut s'appuyer sur Frédéric Aguilera, vice-président délégué aux transports, ainsi que sur Laurent Wauquiez, conseiller spécial et président du groupe LDR à l’Assemblée nationale.
Avant que le pire ne se produise, je les interpelle avec un cri du cœur : "À l’aide, messieurs!"
La situation actuelle est dangereuse et intenable.
Il est impératif que des mesures soient prises rapidement pour garantir la sécurité des Auvergnats et des Rhônalpins.
Il semble que vous manquiez de discernement, de compréhension et d'empathie vis-à-vis des milliers de passagers qui ont été pris en otage par la situation désastreuse gérée par la SNCF ce jour-là.
Signaler RépondreIl est de la responsabilité de la SNCF de prendre en main les conditions de transport de ses usagers, qui ont payé pour un service que l’entreprise doit garantir, en leur proposant des solutions dignes et respectueuses.
Suggérer aux passagers de se "prendre en main" en recourant à des solutions comme des bus ou BlaBlaCar est totalement déconnecté de la réalité. Tout d'abord, ces alternatives ont été immédiatement prises d'assaut face à la situation chaotique, et tous les gens n’ont pas les moyens financiers de dépenser davantage que prévu dans leur budget pour rentrer chez eux en taxi ou trouver un autre moyen de transport. C’est à la SNCF, en tant que service public, d’organiser des solutions de repli dans de telles circonstances, pas aux usagers de bricoler des alternatives à leurs frais.
En outre, votre allusion aux blessés ou morts potentiels dans le cadre d’un éboulement de terrain est hors de propos dans ce contexte précis. Comme clairement mentionné dans le témoignage, le problème venait d’un train en panne bloquant la seule voie praticable, et non d’un danger immédiat lié à un affaissement. Il paraît d’ailleurs inconcevable que ce train n'ait pas pu être déplacé sur une voie de rangement avant la tombée de la nuit.
Avant de juger ou de donner des leçons, il serait bon de prendre en considération les faits et de se mettre à la place de ceux qui ont vécu ce calvaire. Le manque d’empathie dont vous faites preuve démontre que vous n'avez pas compris l’ampleur de cette situation.
la Bob a midi ?
Signaler RépondreTu penses que quelqu'un va lire ta prose débile ? Ton pseudo pompé est un avertissent, on passe son chemin, pauvre truffe !
Signaler Répondre"À la Part-Dieu, on nous a d’abord annoncé un léger retard à cause d’un soi-disant problème technique du côté de Saint-Chamond" éboulement et affaissement du terrain avec risque de déraillement donc des blessés voir morts ...
Signaler Répondre"Nous avons attendu plus de 4 heures ..." faut se prendre en main , il y a une gare routière à Perrache avec des bus pour Saint-Étienne , blablacar etc ...
En plein week-end du 11 novembre, il sera très compliqué de voyager entre Paris et Lyon.
Signaler Répondrehttps://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/rhone/lyon/la-ligne-tgv-paris-lyon-fermee-pendant-quatre-jours-moins-de-trains-et-des-temps-de-trajets-plus-longs-3044136.html
Je peux vous rejoindre sur ce point , madame et je voudrai vous faire partager ma propre expérience.
Signaler RépondreMoi. J'habite un arrondissement Lyon 8e qui a beaucoup de vidéo surveillance par endroit. J'envisage de faire installer chez moi. Deux vidéo surveillance sur mes deux balcons dont l'un HLM social 1970 permet par sa longueur le passage des locataires. Malgré ma petite retraite, hé bien, je suis victime parfois de petits vols alimentaires prétexte pour fouiller dans mes petits papiers personnels et autres. Les serrures ne sont pas bien efficace et depuis quelques temps, les locataires attendent la mise en marche du digicode interdisant l'accès à l'immeuble sans autorisation et surtout de nouvelles boîtes aux lettres rangées à l'intérieur pour ne plus se rendre à la plateforme la banque postale etc. Là, une fois sécurisée l'immeuble,j,en saurais plus qui a pris l'habitude de s'introduire chez moi ayant peut.être un double de clefs sans autorisation et ou bien je serais plus fouillée à mes dépends. Bien sûr personne n'a rien vu ni entendu ?.
Étonnant car ma petite fille ainsi que ses amis se rendent à Lyon aucun problème, ma fille et moi-même je croise les doigts aucun problème, mon fils et ma belle fille idem et leurs sorties sont plus fréquentes que les miennes.
C'est sur que la nuit nous restons chez nous .
Juste pour dire une vérité, j’ai habité Marseille dans les années 70 jusqu’à présent et je peux vous certifier que Marseille était plus VIOLENTE avant que maintenant, malgré les trafics de drogue et les règlements de comptes qui ont TOUJOURS existé mais novas Médiatisé dans la France entière.
Vols de voitures, agressions physiques, home jacking, braquages de Banques , de stations essences, de bars tabacs , de cambriolages, vols dans les voitures ( vols à la roulotte) sur les Touristes , meurtres, règlements de comptes, Bagarres générales, j’ai assistés plusieurs fois à des formes de plusieurs dizaines de jeunes s’affronter partout dans chaque quartiers. Il y’ avait des Bandes de plusieurs dixaines voire centaines de jeunes dans chaque quartier et c’était très violent quand ils se battaient. J’ai vue de mes propres yeux une trentaines de joueurs de boules , affronter plusieurs centaines et plus de jeunes qui descendaient de plusieurs quartiers pour en découdre avec eux et régler un différend où ils avaient frappé deux jeunes du quartier. Il aura fallut une compagnie de CES entière , avec la police , la Spéciale a l’époque en civil pour mettre fin à ce carnage ou ils étaient un dixaines au sol ensanglanté, Rasoirs , batte de base ball, barre en Fer , boule de pétanque en pleine tête , et des KO ou les coups pleuvaient de tous les côtés . Bref , juste un petit exemple sur la VIOLENCE des Années passées dans un MARSEILLE , ou j’ai vue des choses pires que je ne peux raconter . Aujourd’hui, c’es tune ville de bobos, les Marseillais ont immigrés pour beaucoup dans le Var , le Vaucluse, et les alentours de Marseille . Les gens du Nord ont remplacé à 70/ 100 les marseillais et ils sont pour la plupart des pleureuses et des pleutres qui ont une chance inouï celle de n’a pas avoir connu le VRAI Marseille ou celui qui parlait pointus, en prenait plein la tête, celui des bandes de quartiers ou des centaines de jeunes se réunissait les soir d’été . la tolérance des anciens savaient inspirés le respect de ses jeunes malgré tout car les PÈRES étaient respectés et craint tout comme la police de proximité qui connaissait tous ses jeunes et faisait leur travail dans un respect mutuel. Une époque révolue, violente mais qui avait des codes d’honneurs , pas comme aujourd’hui et des deux côtés , voyous et police .
Eu égard à la dualité de la situation contemporaine qui, en quête de sens , est à la recherche permanente de l'inclusif, on se doit de se remémorer la simultanéité des alternatives pertinentes, parce que la nature a horreur du vide.
Il ne faudrait pas confondre cette fin et les moyens pour y parvenir. Ces derniers peuvent être critiqués, rejetés ou améliorés. Mais l’enjeu essentiel de ce débat me semble la prise de conscience des stéréotypes sexistes qui façonnent notre univers langagier. De ce point de vue, l’écriture inclusive vaut bien une réflexion… sans exclusive pour pouvoir affirmer que c'est bien une lyonnaise. Elle est archi nulle et fait porter la faute aux autres !
Seule Lucie Castet peut gouverner la France, pour plus de justice sociale, plus d'inclusion, remettre des fonctionnaires pour un service public digne, avec des écoles et un hôpital au service des citoyens , un monde du travail syndiqué à 90% , pour le programmes du NFP, aux idées majoritaires dans le pays.
Le 10 octobre, j'ai pris le train de 6h20 au départ de Châteaucreux, direction la Part-Dieu à Lyon (après l'annulation du train de 6h04 vers Perrache). Dès le début, la situation était catastrophique : le train était bondé à Saint-Étienne, avec de nombreux passagers debout sur les deux niveaux. À partir de Saint-Chamond, les usagers dans les couloirs se comptaient par centaines, à Rive-de-Gier, faute de place, certains ont dû se résoudre à voyager dans les toilettes, les autres sont restés à quai, quant à Givors n'en parlons pas. Pourquoi? Parce que la SNCF avait décidé de mettre à disposition un train court, alors que plusieurs autres avaient déjà été annulés auparavant. Cette gestion désastreuse a transformé ce trajet en un véritable calvaire.
Signaler RépondreLe retour prévu à 14h54 a été encore plus chaotique. À la Part-Dieu, on nous a d’abord annoncé un léger retard à cause d’un soi-disant problème technique du côté de Saint-Chamond. Ensuite, toutes les heures, un message répétait qu'un train hors d'usage était en cours de dépannage. Nous avons attendu plus de 4 heures dans une gare surpeuplée, sans aucune information claire ni solution alternative proposée.
Ce n’est qu’à 19h que nous avons enfin été autorisés à monter dans un train. Les conditions étaient pitoyables : des voyageurs entassés, sans espace, dans une situation indigne. Le train est arrivé à Châteaucreux aux alentours de 20h15, après des heures de confusion et une communication incohérente de la part de la SNCF.
Il est incompréhensible qu’aucune alternative, comme des bus, n’ait été proposée pour faciliter le retour des voyageurs. Cette expérience a été un véritable calvaire, révélateur de la gestion catastrophique de la SNCF.
C’est un énorme manque de respect envers les usagers, dont certains étaient des personnes handicapées, des femmes enceintes, des nouveaux nés, des personnes âgées... Sachant que l’éboulement à l’origine de ces perturbations ne sera pas réparé avant plusieurs semaines, les usagers sont désespérés.
C'est découragera les verts de l'autre pays d'immigrer sur Lyon ;-)
Signaler Répondre