Inondé jeudi suite aux intempéries et à la crue du Gier, servant de refuge à plusieurs dizaines de salariés et clients coincés à l'intérieur du Carrefour, le site doit faire l'objet d'un nettoyage dantesque.
Car la boue s'est installée dans les allées du centre commercial, alors que l'eau est montée de près d'un mètre.
"Nous mettons tout en œuvre avec les autorités locales pour que le centre commercial et ses boutiques puissent reprendre leurs activités dans les meilleurs délais", indiquait Givors 2 Vallées sur ses réseaux sociaux.
Selon le Progrès, les opérations de nettoyage puis de tri des produits et du réapprovisionnement pourraient prendre au moins 15 jours. Soit deux semaines de fermeture, pile pendant les vacances scolaires de la Toussaint. Une catastrophe pour le centre commercial, et une épine dans le pied de tous ceux qui avaient leurs habitudes sur place.
Le dossier a pris également une tournure sociale car la CGT annonce que la direction du Carrefour Givors exige que les salariés soient présents lundi pour nettoyer : "Le programme est de ramasser les produits au sol et de les compter pour les jeter".
"Nous refusons catégoriquement une reprise du travail lundi tant qu'aucune expertise n'aura prouvé que nous puissions aller travailler en toute sécurité. Nous estimons que tous les organes du magasin doivent être contrôlés et vérifiés : structure, fondation, hygiène, électricité.... Nous revendiquons qu'un passage de l'inspection du travail est primordial. Il est encore moins imaginable de venir travailler s'il y a encore de l'eau et de la boue présente en magasin. La sécurité des salariés étant primordiale, nous demandons également que l'équipe sécurité soit renforcée car de nombreux pilleurs sont présents ou tentent de rentrer dans le magasin", dénonce le syndicat dans un courrier adressé à la direction.
"Carrefour dans la sauce. L'arôme toujours inconnu."
Signaler RépondreVive la CGT 👍👍👍👍👍👍🙏🙏🙏🙏🙏
Signaler RépondreSi c'est pour donner de l'argent à Amazon, je préfère encore Carrefour !
Signaler RépondreOn sait jamais il reste peut-être un crocodile ;-)
Signaler RépondreMais nettoyer, trier fait partie de leurs attributions, donc quand on exploite ses employés autant le faire jusqu'au bout !
excellent,
Signaler RépondreIls peuvent trouver un arrangement ou un compromis : ils viennent travailler et, en contrepartie, un menu kebab est offert gratuitement à chaque employé tous les jours pendant la pause.
Signaler RépondreÇa serait une belle occasion de fermer ces centres commerciaux immondes qui ont tué le commerce de tous les villages alentours pour avantager des temples de la consommation hideux, abrutissants, proposant des produits standardisés, sans gout ni grâce ou fabriqués par des enfants à l'autre bout du monde pour des multinationales . Et en plus en zone inondable.
Signaler RépondreDe tout de façon ces centres copiés du modèle américain sont condamnés ; d'ailleurs ils disparaissent déjà aux US au profit des achats Amazon et consorts.
alors non, je ne vais pas me porter volontaire parce que demain je dois aller travailler…
Signaler Répondrepar contre en parlant de volontaire, on pourrait peut-être sûrement en trouver dans les chômeurs ou rsa …. eux ont un peu de temps à priori
Et pourquoi ne pas faire un supermarché aquatique ? Le concept peut être sympa en vrai, tu fais de la natation tout en faisant tes courses.
Signaler RépondreLa CGT sait que ce sont des organismes de contrôle avec des compétences spécifiques ? Sinon les spécialistes prévention des pompiers éventuellement…
Signaler Répondrestructure, fondation, hygiène, électricité.... Nous revendiquons qu'un passage de l'inspection du travail est primordial.
Vas-y, porte-toi volontaire pour y mettre les pieds dans l'eau ou la bue sans aucune sécurité. Je viendrai te filmer histoire d'immortaliser ton stupide accident sur les RS.
Signaler RépondreLaisse Coluche tranquille.
Signaler RépondreTu la rameneras quand tu comprendreras son humour.
Comme d’habitude, la CGT toujours réfractaire au travail, donne encore une fois un bel exemple de solidarité. Coluche avait raison: CGT = Cancer Généralisé du Travail…
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