Les bâtonniers lyonnais se sont exprimés ce lundi au tribunal administratif de Lyon sur les conditions de rétention des personnes au centre de rétention administrative 2 de Lyon (CRA 2), demandant la fermeture de ce lieu.
Ces derniers, représentés par l’avocat Franck Heurtrey avocat et président de la commissions des droits de l’Homme et la vice-bâtonnière Sara Kebir, ont évoqué que la dignité des personnes retenues au sein du CRA était remise en cause et qu’il fallait mettre fin à ces violations des libertés fondamentales.
Ils dénoncent un accès réduit à une zone d’autonomie, une absence d’intimité, une absence de prise en charge psychologique, ainsi qu’un manque d’accès aux soins et à la nourriture, provoquant une fragilité physique et psychologique chez les détenus.
"Nous considérons aujourd’hui que ce centre de rétention ne permet pas de respecter la dignité, quel que soit le profil des retenus. Ces personnes sont en situation irrégulière, elles vont être éloignées de nos frontières. Il est à notre sens inutile de rajouter des conditions déplorables. Ce centre ne peut pas être une zone de non-droit, en dehors des clous de la République. C’est intolérable", déclare Me Franck Heurtrey
Le Dr Thomas Millot, ayant exercé pendant 5 ans au sein de ce centre, décrit un lieu ultra-sécurisé, avec des caméras, des barbelés, un véritable centre de détention qui reprend les codes de l’univers carcéral.
"Ce qui a été voulu et conceptualisé, c’est véritablement un univers carcéral, ce qui implique pour le CRA de Lyon Saint-Exupéry, des conditions de détention totalement déshumanisantes. Mais nous pensons, de notre côté, que c’est le fonctionnement même de ce CRA qui pose un problème", continue Me Franck Heurtrey.
Le représentant de l’Etat, lui évoque le rejet par le ministère pour irrecevabilité et affirme que leur rôle est d’assurer la sécurité de tous. "Beaucoup de citoyens aimeraient avoir accès à ces soins", rétorque-t-il, provoquant des réactions dans la salle d’audience.
La décision sera rendue dans quelques jours.
sur comme ça si il coule cela fera un gros score
Signaler RépondreJe n'osais pas le proposer , mais je crois que c'est une bonne solution car placés à la limite des eaux territoriales des pays maghrébins ils pourraient servir de prison, de camps de rétention, de bureau d’étude des droits d'asile , de secours pour les migrants tentant la traversée, .....etc un bateau comme le Costa Concardia pourrait accueillir 4000 détenus !
Signaler RépondrePas idiot. Une solution pour ceux qui refusent de donner leur pays de naissance ?
Signaler Répondreen voilà une bonne raison de libérer toutes ces personnes
Signaler Répondreil va falloir redoubler d attention
c est bon pour l ecosysteme des crabes et des girelles
Signaler Répondreles bateaux de rétention !!
Signaler RépondrePeut-être serait-il acceptable pour les associations qui militent pour la fermeture de ces centres ( et qui sont subventionnées par l'Etat !) de transformer l'hôtel Sofitel en CRA et d'y loger les actuels pensionnaires dont ils s'occupent si activement.
Signaler RépondreLe mieux c'est les bateaux prisons sur les eaux internationales. Bin voila un beau projet pour les écolos, recycler les vieux bateaux pour faire des "centre administratif inclusif et écologique"
Signaler RépondreBien, ils proposent quoi à la place ?
Signaler RépondreC'est tout mignon de vouloir fermer, mais on en fait quoi, s'il sont en rétention ce n'est pas pour rien.
Et pas sûr que de les relâcher pour qu'ils volent pour essayer d'obtenir au moins ce qu'ils avaient en rétention fasse avancer le schmilblick, au contraire...