La situation des services départementaux d'incendie et de secours (SDIS) dans le Rhône suscite de vives préoccupations. Dans une lettre adressée à Michel Barnier, Premier ministre, ce jeudi 7 novembre, Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, Zémorda Khelifi, vice-présidente de la Métropole et présidente du SDMIS, ainsi que Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, ont enfin tiré la sonnette d'alarme.
“Bien que la Métropole de Lyon et le Département du nouveau Rhône aient, depuis 2020, augmenté leur contribution de près de 17 millions d'euros, la question de la soutenabilité économique à court terme de cet établissement public et de la poursuite de la réalisation de ses missions de service public se posent”, soulignent les élus. Ils insistent sur le fait que l'État doit prendre sa part et “participer davantage au financement des services d'incendie et de secours.”
Face à de nouvelles missions toujours plus exigeantes, telles que les opérations liées à la pandémie de COVID-19, la couverture de grands événements comme la Coupe du Monde de rugby ou les JO, et l'augmentation des interventions climatiques (incendies, inondations, tempêtes), les responsables locaux expriment leur inquiétude quant aux limites de ce modèle de financement.
Les élus rappellent que le Beauvau de la sécurité civile, lancé par le ministère de l'Intérieur en avril 2024 pour repenser le système, “est une opportunité […] de faire reconnaître par la loi et par la contribution de l'État, la spécificité du SDMIS et de sa capacité opérationnelle à être une unité d'appui de portée nationale notable”. Toutefois, ils soulignent que les résultats de cette initiative ne seront perceptibles que d'ici deux ans, alors que la situation nécessite des mesures urgentes.
“La gravité de la situation, mettant au bord de la rupture capacitaire notre établissement et bien d'autres, impose d'utiliser dès maintenant, via le Projet de Loi de Finances 2025, les leviers permettant d'abonder immédiatement les recettes des SDIS”, insistent-ils, citant la Taxe Spéciale sur les Contrats d'Assurance (TSCA) comme levier potentiel. Le syndicat SUD SDMIS a par ailleur "salué" cette initiative.
Le D dans SDIS c'est départemental c'est bien ça ?
Signaler RépondreEt après Bruno fait la manche avec une lettre alors qu'on débat à l'assemblée d'un budget au cordeau.
Il espère quoi ?
C'est beau de dire que tout le monde il est vilain, mais difficilement audible quand on fait élire sa famille à de bons postes.
Les pompiers, c'est comme les soignants pendant le COVID. Tout le monde applaudit, mais personne ne veut payer.
Pourquoi faudrait il une formation de citoyen en disant cela ?
Signaler RépondreVous parlez de sujets sans les maîtriser. Il ne s agit pas d augmenter les pompiers mais seulement les pros. Ils ont volontaire exclus les volontaires par appât du gain ! Les pompiers pro de lyon se plaignent la bouche pleine. Ils sont largement favorisé comparé à d autres professions également nécessaires. Parlont des infirmières par exemple ! C est honteux
Signaler Répondre🎵Mr le président je vous fais une lettre que ovus lirai peut-être, si vous avez le temps 🎶
Signaler RépondrePeut-être qu'une formation de citoyen pourrait vous éclairer sur vos interrogations et répondre à vos attentes ?
Signaler Répondreil y a d'autres priorités financières pour nos cher dirigeants qui ont été élus je ne sais comment.
Signaler RépondreDans liste l’accroissement des interventions pour cause de violences d’agressions, de bouffées délirantes, des bagarres des alcoolos sdf sans papers etc 🤷🏻♀️
Signaler RépondreLe SDIS est une force nécessaire à la sécurité de tous, son financement doit être renforcé pour pérenniser son action.
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