En écho au procès de personnes liées de près ou de loin à la mort de Samuel Paty, cette affaire montre également à quel point une fake news peut détruire une vie.
Le prévenu jugé dans l'Ain avait menacé sur les réseaux sociaux le proviseur du lycée Maurice-Raval à Paris. Car en février dernier, une élève de BTS avait fait croire qu'elle avait été frappée par le chef d'établissement sous prétexte qu'elle était voilée. Une accusation mensongère, qui avait poussé de nombreux internautes à réagir vivement à l'encontre du proviseur.
Face aux juges, le quadragénaire au casier judiciaire vierge a tenté de justifier ses menaces par la dépression dont il souffrirait.
Il a également tenu des propos complotistes et antisionistes sur les réseaux sociaux.
Le parquet a requis 10 mois de prison avec sursis à son encontre. Le jugement a été mis en délibéré et sera connu le 28 novembre prochain.