Dans l'Ain, les sommes engagées sont chaque année plus importantes pour prendre en charge ces adolescents. Et le conseil départemental se retrouve dans le viseur de douze associations.
Ces dernières ont rédigé une lettre ouverte adressée au maire PS de Bourg-en-Bresse Jean-François Debat pour dénoncer la politique d'hébergement et de prise en charge des MNA par l'Ain.
Les associations évoquent le cas d'un Tunisien présumé mineur qui, le 3 octobre, a été remis à la rue après s'être présenté à deux reprises au service public de l'Aide sociale à l'enfance.
Le courrier fustige la "violence de telles situations" en plus de la "violation de la loi par une autorité publique".
La préfecture de l'Ain est invitée également par la Cimade, Cent pour un toit ou encore RESF "à veiller à un rétablissement de la légalité et de mobiliser, le cas échéant, les moyens de l’État en substitution de la collectivité publique défaillante".