Resté seul chez lui avec son bébé de 9 semaines, pendant que sa femme se promenait avec leur autre enfant, il avait secoué le nourrisson qui pleurait.
Aujourd'hui âgée de 4 ans, l'enfant ne laisserait rien transparaître des hémorragies et lésions intracrâniennes subies par les gestes brusques de son père.
L'avocate générale a tenté de faire avouer au prévenu qu'il avait agi de la sorte pour passer ses nerfs, prenant comme preuves les SMS transpirant l'exaspération qu'il envoyait à sa femme. Mais le jeune homme a nié jusqu'au bout pour rester sur sa ligne de défense, à savoir le geste malheureux et mal maîtrisé.
Il a écopé de 30 mois de prison avec sursis, comme requis par le parquet.