Si la neige reste une préoccupation, les agents font face à de nouveaux enjeux comme les vents violents et les inondations.
Le PC Rhône Déplacements présentait ce jeudi le plan de viabilité hivernale du Rhône. En plus de la neige, ce dispositif prend en compte les nouveaux défis météorologiques, comme les tempêtes et les inondations, qui mobilisent des moyens conséquents. Le département alloue chaque année un budget annuel de 1,7 million d’euros pour ce dispositif de viabilité hivernale.
“La neige, elle est moins là, mais il y a des nouveaux dégâts, comme les inondations” explique Christophe Guilloteau président du conseil départemental. La tempête Bert, survenue récemment, illustre cette tendance : “90 interventions ont été nécessaires, avec des arbres tombant dans tous les sens,” précise Olivier Rodet, responsable du PC.
Le dispositif hivernal, actif depuis le 4 novembre 2024, repose sur une centaine d’agents en astreinte 24h/24, répartis dans 18 centres techniques. Il inclut 59 engins, auxquels peuvent s’ajouter des équipements spécifiques loués si nécessaire. Mais les équipes doivent désormais s’adapter aux imprévus. “Intervenir pour dégager des arbres, ce n’est pas la même chose que sortir la nuit pour traiter la neige,” a rappelé le président du département, “la neige, on sait faire”.
Cécile Basset, cheffe de bureau, confirme cette évolution : “La tendance des dernières années se porte plus sur le vent violent et les inondations plutôt que sur la neige.” Un constat qui nécessite des ajustements permanents. “On adapte l’organisation et on optimise les moyens pour faire face à ces nouveaux défis,” a ajouté le président.
Pour anticiper ces phénomènes, une surveillance météo renforcée est en place, avec un briefing quotidien assuré par un prévisionniste. Le Département s’appuie également sur un partenariat inédit avec Waze, permettant de signaler et de fermer des routes en temps réel. “Nous avons été précurseurs sur ce dispositif, et d’autres départements s’en inspirent déjà,” se félicite Olivier Rodet.
et élaguer les arbres au lieu d'attendre qu'ils tombent.....
Signaler Répondresi nous pouvions être précurseurs sur la sécurité des citoyens, ça saurait parfait, mais là je doute
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