Car ces derniers avaient, début 2020, fait le rapprochement entre la publication d'un article sur l'affaire Arthur Naciri, ce jeune homme passé à tabac par des policiers place Bellecour à Lyon, des renseignements demandés à la préfecture du Rhône, et les dizaines d'appels et de mails publicitaires qu'ils recevaient subitement par jour.
L'enquête avait révélé qu'une adresse IP localisée à la Direction interministérielle du numérique et des systèmes d’information, rattachée au ministère de l'Intérieur, avait inscrit les numéros et adresses e-mail de Flagrant Déni et de l'un de ses membres à ces spams.
Le fonctionnaire en question n'a jamais été retrouvé, puisque ses données personnelles ont été supprimées au bout d'un an, trois semaines avant que le dossier n'arrive sur le bureau de la PJ de Lyon.Février 2020 : @Flagrantdeni reçoit appels et courriels malveillants
— Flagrant Déni (@FlagrantDeni) November 26, 2024
Ils venaient d’une adresse IP appartenant... à @Interieur_Gouv
3 décembre 2024, l’affaire passe (enfin) devant le tribunal administratif de Lyonhttps://t.co/DR7faxe1Vl
Selon Rue89Lyon, le rapporteur public du tribunal administratif de Lyon a estimé ce mardi qu'il s'agissait bien d'une "intimidation". Il a réclamé la condamnation de l'Etat à verser 500 euros au membre de l'association.
La décision du tribunal doit tomber d'ici quelques semaines.
Rien compris..
Signaler RépondreBahhh tiens donc ! Comme c'est bizarre ! 🙄 C'est idem les vidéos des "Anglais" du Stade de France... toutes effacées AVANT que la Justice ne les demande...
Signaler RépondreDès que l'Etat est défaillant,.... comme par hasard, les preuves disparaissent...