Trois mois de rue, et déjà trop de mauvaises histoires à raconter. Pour Wilfried, ancien étudiant en science politique à Lyon 2, la rue n’a rien d’une école de la vie. C’est un territoire hostile, où l’on peut tout perdre en un instant. "En trois mois, je suis à quatre téléphones volés, cinq sacs à dos et une sacoche", énumère-t-il avec lassitude.
"On vit constamment dans la peur", confie-t-il, évoquant le climat d'insécurité grandissant dans les rues de Lyon pour les SDF, “la rue c’est devenu une jungle".
Les agressions se multiplient, souvent entre sans-abris, parfois avec des passants ou d'autres marginaux. "Des fois, il y a aussi du racket, comme ils savent qu'on est des portemonnaies ambulants, ils savent très bien qu'on a de la monnaie sur nous".
La dernière en date pour Wilfried a eu lieu dans la nuit du 3 au 4 décembre, il a été violemment agressé près du bar Hopper, à proximitré de Saxe Gambetta (Lyon 3e). "Je marchais tranquillement", raconte-t-il quand soudain, l'individu le frappe violemment à la tête avec une bouteille. "J’ai pu me retourner et là j’ai pris un autre coup dans le nez, je me suis retrouvé au sol", se remémore-t-il. Son agresseur prend ensuite la fuite.
"Il y a des casseurs de SDF"
Pour Wilfried ce type d'attaque est loin d'être un cas isolé. "Il y a des casseurs de SDF maintenant, des mecs qui attaquent des SDF pour attaquer des SDF, juste pour se défouler", affirme-t-il avec amertume.
Les auteurs de ces violences seraient, selon lui, souvent des toxicomanes ou d'anciennes personnes détenues ou internées en hôpital psychiatrique. "Le milieu de la rue, de la prison et de l’HP, c’est tout lié. Ils s'en prennent à nous, car on est concidéré comme des invisibles, on n'a pas d'identité. Ils savent qu'on va pas porter plainte", explique-t-il.
Face à cette insécurité, les sans-abris s’organisent. "Il y a des coins où on sait qu’il ne faut pas aller, parce que c’est la merde, ça tape", confie Wilfried. Mais la rue ne se limite pas à la violence. Le quotidien est également rythmé par les difficultés d'accès à des services de base : douches, toilettes, ou lieux d'hébergement. "Les bains douches, ils disent qu’ils vont les recréer en 2027", note-t-il, précisant que ces lieux sont souvent saturés ou mal localisés.
Ce dernier, rappelle que la violence n’est jamais bien loin. Selon lui, les bains-douches ou les hébergements d’urgence ne sont pas forcément la solution. "Tu peux tomber sur des toxes (toxicomane, ndlr), des fous... Là-bas, tu ne choisis pas avec qui tu traînes. Dans la rue, au moins, je peux choisir mes fréquentations", explique Wilfried, qui préfère rester mobile plutôt que de dormir dans ces lieux d'accueil. Ce choix lui permet de limiter les risques selon lui, mais l'expose à d'autres dangers.
Si les initiatives ne manquent pas, leur efficacité semble ainsi limitée. Wilfried se souvient de son engagement associatif passé, où il avait tenté de coordonner l'action des maraudes d'SOS médecin et du 115. "À l'époque, il y avait une plateforme citoyenne. Aujourd'hui, on dirait qu'il n'y a plus de coordination", déplore-t-il. Pour lui, la rue est devenue un espace d’attente et d’incertitude où l’imprévisibilité des horaires de distribution ou des accueils de jour compliquent l'accès aux aides disponibles.
Et attention, ce n'est pas moi qui le dit ce sont les études, ce n'est pas un commentaire sexiste du tout, mais les femmes confondent souvent la gauche et la droite, tu es certaine "La" gauchiste ?
Signaler Répondre;-)
mais que c est il passé ? comment as t’il fini à la rue ? pas de famille ?? étrange ! bref c est pas une raison pour l agresser ….
Signaler RépondreOn dit merci à qui ???
Signaler RépondreAgresseurs oqtf je suis aller avec ma femme hier 1 la fête des lumières faut voir la racaille dans les transport bus tram c est dingue
Signaler RépondreDébut 2025 garanti
Signaler RépondreEt les assocs rouges ?? Vous faites quoi pour ce gars ? Pas assez mineur ?
Signaler Répondreprenez en de la graine les etudiants studieux!!!: ,science po ,çà mene vachement plus bien loin pour les branleurs!!!...reflechissez bien à la revolution!!houa!ha!ha!
Signaler RépondreSDF ou pas traversé saxe la nuit faut vraiment en avoir ^^ déjà la journée
Signaler RépondrePas seulement pour les sans abris.
Signaler RépondreMais non mon gars c est un sentiment d insécurité
Signaler Répondren importe quoi….
Signaler RépondreCe sont donc les drogués, ces moins que rien, qui agressent les SDF .......
Signaler RépondreLFI, une déclaration ?
On t'a reconnu trollito.
Signaler RépondreNe prenez pas la peine de répondre à ce faux commentaire, d'un vrai militant d'extrême droite.
bien sûr, ils ont le dos large.
Signaler RépondreIl faut ;
Signaler Répondre- systématiquement condamnes les clients consommateurs de cames : car c’est la loi
- cad couper les vivres aux dealers
- soigner et aider les cames qui seront en manque
La came remplie 80% des prisons
50% des HP
Cale + alcool 95% de l’insécurité de rue
Soyons lucides
Les agressions à Lyon sont le fait de l extrême droite
Signaler RépondreQui sont les auteurs en général?
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