La cour d’appel de la Loire a rendu sa décision ce mercredi à l’encontre de Morad Aggoun, ex-adjoint au maire de Vaulx-en-Velin et ex-conseiller métropolitain. Jugé en son absence à Saint-Étienne, l’ancien élu en fuite en Algérie a été condamné à 15 ans de réclusion criminelle pour viol, agressions et harcèlement sexuel. Une peine plus lourde que les 10 ans prononcés par la cour d’assises du Rhône en première instance.
L’avocate générale avait réclamé 14 ans de réclusion criminelle mardi. La fuite de Morad Aggoun en Algérie, survenue deux jours avant l’ouverture de son procès, a été considérée comme un élément aggravant, illustrant sa volonté de se soustraire à la justice.
Les faits pour lesquels l’ancien élu a été condamné remontent à 2014 et 2016. Comme l’avait révélé LyonMag à l’époque, Morad Aggoun était accusé d’avoir imposé des baisers forcés, des attouchements et, dans un cas, d’avoir violé l’une des salariées de la mairie contre le mur de son bureau. L’homme, alors adjoint au Personnel municipal et au Logement, était en position d’autorité sur les salariées concernées, un abus de fonction qui avait été retenu comme circonstance aggravante.
Déjà mis en examen et placé en détention préventive au moment de l’éclatement de l’affaire, Morad Aggoun avait décidé de faire appel après sa condamnation initiale en octobre 2023.
Il va rester au bled l'élu racaille, il reviendra juste en clandestin...
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