Dans le cadre de la mise en concurrence et des règles qui l'entourent, une collectivité locale est sommée de communiquer suffisamment, afin qu'un maximum d'acteurs puissent être prévenus et donc candidater.
A Couzon, la Chambre régionale des comptes a estimé que la municipalité multipliait les irrégularités. Dans un rapport publié cette semaine, les juges financiers soulignent "l'insuffisance de publicité pour toutes les opérations supérieures à 90 000 euros HT". Et même une absence de publicité pour l'opération de rénovation du bâtiment postal.
Autre irrégularité soulevée dans le cadre de la rénovation du stade de football de la commune : le cahier des charges avait copié-collé les spécifications techniques de la pelouse synthétique d'une marque partenaire du prestataire finalement retenu... De quoi restreindre opportunément le champ de la concurrence.
Mais ce n'est pas tout. La publicité n'avait pas été suffisante pour un dossier de 335 000 euro HT et la municipalité n'avait pas procédé à l'allotissement obligatoire du chantier.
La chambre régionale des comptes tacle également le maire Patrick Véron sur ses frais d'indemnités. Chaque année, le conseil municipal lui octroit une enveloppe de 3000 euros pour couvrir ses frais. Or, l'édile n'a pas pu justifier ses frais de déplacement avec son véhicule personnel, indiquant avoir perdu son agenda suite au piratage informatique subi par la mairie de Couzon... Les frais ne devraient donc pas être pris en charge et la CRC indique que Patrick Véron a déjà commencé à les rembourser.
3000 € pour payer les maires d'une commune comme Couzon et on râle
Signaler RépondreBientôt on n'aura plus de Maire
C’est honteux ces donneurs de leçons sont impliqués dans des détournements et autres ne soyez pas politique si votre but est de nous voler notre argent !
Signaler Répondreil faut multiplier la sévérité par 10 pour dissuader
Signaler RépondreEncore un ? Ça tombe comme des mouches les maires dans le coin...
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