Qui était Louis-Gabriel Suchet, le Lyonnais devenu fidèle maréchal de Napoléon ?

Qui était Louis-Gabriel Suchet, le Lyonnais devenu fidèle maréchal de Napoléon ?

Fils de soyeux lyonnais, Louis-Gabriel Suchet aurait dû prendre la succession de son père. Mais la Révolution va entraîner ce jeune bourgeois dans l'aventure napoléonienne. En Italie d'abord, puis en Autriche et surtout en Espagne. Chef de bataillon à 23 ans, général de division à 29, maréchal d'Empire à 41, Suchet va s'imposer grâce à sa loyauté et son honnêteté.

Né à Lyon le 2 mars 1770, Louis-Gabriel Suchet est issu d'une famille de la bonne bourgeoisie. Son père, Jean-Pierre Suchet, est un fabricant de soierie connu et estimé, descendant de notables ardéchois. Et sa mère, Marie-Anne Jacquier, appartient à une vieille famille lyonnaise.

Les Suchet sont des gens qui comptent. Ils vivent dans un bel appartement près de la place des Terreaux et donnent de grandes réceptions dans leur propriété "La Mignonne" sur les bords de Saône, à deux pas de l'Ile-Barbe. C'est d'ailleurs là que naît Louis-Gabriel.

Il est ensuite élevé par une gouvernante car sa mère meurt alors qu'il n'a que trois ans. Et à l'âge de onze ans, son père le met en pension au Chatelard, le collège religieux situé sur l'Ile-Barbe.

Difficile de se prononcer sur ses capacités à l'école car aucune trace de son parcours scolaire n'a été retrouvée. Talleyrand dira cependant de lui qu'il est un "bel esprit".

Sage, discret et poli, Louis-Gabriel Suchet reprend les affaires de son père lorsque ce dernier décède en janvier 1789. Il a alors 19 ans et travaille aux côtés de son frère, sous l'autorité de leur oncle maternel Louis Jacquier, lui-même négociant. Mais les affaires sont difficiles en cette période révolutionnaire.

En 1790, les premières élections municipales se déroulent à Lyon. Et c'est la victoire du parti réformiste. Comme tout citoyen, Louis-Gabriel Suchet devient garde national, puis il participe à l'élan révolutionnaire derrière le ministre Jean-Marie Roland.

Les évènements s'enchaînent. En avril 1792, la guerre est déclarée à l'Autriche. Début 1793, Louis XVI est exécuté. Les partisans de Chalier deviennent les maitres de Lyon, mais quelques mois plus tard la population se soulève contre la Terreur. Chalier est guillotiné, Paris envoie des troupes et Lyon est assiégée.

Contrairement à beaucoup de Lyon, les frères Suchet ne se laissent pas enfermer dans la ville. Anticipant l'arrivée des soldats, ils fuient pour retrouver les terres familiales d'Ardèche à Largentière.

En septembre 1793, le duo se porte volontaire après le décret de mobilisation générale. Et les voilà intégrés au bataillon se formant à Bourg-Saint-Andéol.

Louis-Gabriel n'a aucune expérience militaire mais c'est un meneur d'hommes, un courageux qui, malgré sa jeunesse, sait écouter les gens et leur inspirer confiance. Il est ainsi naturellement élu chef du 4e bataillon, par 655 voix des 700 soldats qui le composent.

La première mission du bataillon de Louis-Gabriel Suchet est de participer au siège de Toulon. Car les Toulonnais qui se soulèvent contre la Convention ont fait appel aux Anglais, qui occupent la ville.

Une bataille décisive pour Suchet. D'abord parce qu'il y fait la connaissance d'un jeune colonel de 25 ans : Napoléon Bonaparte. Et ensuite parce que son rôle est décisif. Le 30 novembre 1793, c'est lui qui capture le général anglais. Un acte qui démoralise les troupes adverses, obligées de capituler.

Si tout l'honneur de cette victoire revient au supérieur hiérarchique, Bonaparte, ce dernier n'oubliera pas le mérite de son chef de bataillon qu'il emmène avec lui.

Suchet commence ainsi sa collaboration avec Napoléon Bonaparte par la première campagne d'Italie en avril 1796 où une armée de 40 000 hommes s'aventure dans des conditions particulièrement difficiles. Colonel de la division Massena, le Lyonnais a 2600 hommes sous ses ordres.

Le 28 avril 1796, le Piémont est occupé. Puis la Lombardie. Le 14 novembre, Suchet est un des acteurs de la célèbre bataille du pont d'Arcole. Puis le 18 janvier 1797, il participe à la bataille de Rivoli.

Félicité par Bonaparte dans un rapport rédigé au Directoire, il est promu général de brigade un an plus tard.

S'il ne part pas avec son mentor en Egypte, car affecté à Mayence en Allemagne, Louis-Gabriel Suchet est rapidement rappelé en Italie où Bonaparte a besoin de lui au poste de chef d'Etat-major général. Le 10 juillet 1799, nouvelle promotion comme général de division. Le voilà second du général Joubert qui dirige l'armée d'Italie.

Mais la situation sur place est critique car on manque de tout : fusils, habits, vivres... La solde n'étant pas payée, les troupes se relâchent, certains désertent.

Sentant le vent tourner, Suchet se démène. "Le manque de fusils est si grand qu'une partie de la 41e demi-brigade est armée de fusils de chasse. La solde est arriérée d'un mois et demi, la cavalerie n'a que 2400 chevaux, la ration de pain est réduite de moitié, le soldat qu'a que 30 cartouches au lieu de 90...", écrit-il dans un courrier à Charles Jean-Baptiste Bernadotte, ministre de la Guerre, futur roi de Suède.

Vive l'Empereur !

L'Histoire va s'accélérer. Car le 17 août, le général Joubert est tué au cours de la bataille de Novi. Et durant l'automne qui suit, Napoléon rentre à Paris où il passe à l'action avec le coup d'Etat du 18 brumaire, le 10 novembre 1799.

En mai 1800, il prend la tête de l'armée d'Italie avec Suchet. Le Lyonnais entre dans Vérone, Padoue... Des combats qui durent deux ans et qui s'arrêtent avec la signature de la paix à Luneville.

A nouveau, Napoléon prend toute la lumière mais n'oublie pas son fidèle lieutenant qu'il nomme inspecteur général de l'infanterie à Paris.

La période est enfin calme : les guerres d'Italie sont terminées, l'opinion est satisfaite du nouveau régime, les relations avec l'Angleterre s'apaisent...

Dans la capitale, Louis-Gabriel Suchet mène un grand train. Son oncle a continué de gérer les affaires familiales à Lyon. Et ces dernières prospèrent ! Il a donc pu garder la Mignonne en bord de Saône et s'achète un bel hôtel particulier à Paris dans le quartier du Faubourg Saint-Honoré.

Mais l'accalmie est de courte durée. Le 31 août 1805, Napoléon créer la Grande armée et attaque l'Autriche. Avec 135 000 hommes, il marche sur Vienne. Suchet est évidemment à ses côtés comme général de division, et sera de toutes les grandes batailles.

A Austerlitz, la division du Lyonnais est d'ailleurs en première ligne. C'est à lui que Napoléon s'adresse quand il écrit cette phrase restée célèbre : "Il vous suffira de dire 'J'étais à Austerlitz' pour qu'on vous réponde 'Voilà un brave'".

Les deux hommes s'apprécient. Napoléon sait qu'il peut compter sur son officier car Suchet est certes un homme d'action, mais il est aussi cultivé et capable de réflexions. Son action militaire est fondé sur la méthode et le savoir,sur la connaissance du terrain, le renseignement...
A Sainte-Hélène, l'empereur déchu écrira d'ailleurs : "Ce que Suchet écrit vaut mieux que ce qu'il dit, ce qu'il fait vaut mieux que ce qu'il écrit, c'est le contraire de bien des autres".

Toujours reconnaissant, il le nomme comte d'Empire et grand aigle de la légion d'honneur.

Côté vie privée, Louis-Gabriel Suchet est un célibataire endurci. Jusqu'au 16 novembre 1808 où il épouse Honorine Anthoine, la nièce du frère de Napoléon devenu roi d'Espagne, mais aussi la fille du maire de Marseille, Antoine-Ignace Anthoine, un baron d'Empire enrichi dans le commerce maritime.

Le général Suchet a alors 38 ans, sa femme 18. Le couple, une fois marié, part vivre en Espagne. Car Napoléon a de grands projets pour le pays. Outre le fait d'avoir installé son frère sur le trône, il souhaite étendre le blocus continental à la péninsule ibérique pour contrer les Anglais. Et c'est donc à Suchet que revient le commandement de la province d'Aragon pour la purger des partisans espagnols et des espions anglais.

Alors que les maréchaux étaient plutôt réputés pour leurs pillages, le Lyonnais impose son style humain. Aux habitants d'Aragon, il proclame ainsi : "Mes troupes n'empêcheront pas les moissons, n'encombreront pas vos villes, elles vivront dans des camps, prêtes à vous protéger et assurer votre repos".

Louis-Gabriel Suchet regrette cependant de ne pas être aux côtés de Napoléon pour la deuxième campagne d'Autriche. D'autant plus qu'en Espagne, il est sous les ordres du maréchal Soult, un intriguant peu apprécié de ses soldats.

Finalement, à 41 ans, il est nommé maréchal d'Empire, le grade suprême qui ne sera accordé qu'à une poignée de fidèles de Napoléon.

Louis-Gabriel Suchet est reconnaissant de cette nomination, même si elle arrive tard. Il paye ainsi le fait de ne pas être calculateur ou intriguant pour faire avancer sa carrière plus rapidement.
"C'est ce noble prix qui a dirigé l'ambition de toute ma vie depuis le siège de Toulon jusqu'à ce jour", écrit-il lorsqu'il devient maréchal.

La débandade espagnole

A partir de l'automne 1811, la situation en Espagne devient difficile à contenir car la guérilla sévit et se propage. Napoléon ne se soucie guère de la péninsule ibérique, trop occupé à gérer la campagne en Russie. D'autant qu'il sait que Suchet se démène pour canaliser la révolte ibérique. Pour lui témoigner sa reconnaissance, il le fait d'ailleurs duc d'Albufera, et lui accorde un domaine de 4000 hectares au nord de Valence.

Malgré toute la bonne volonté de Louis-Gabriel Suchet, l'armée est décimée par les Anglais après le départ du roi Joseph de Madrid. Napoléon signe le traité de Valençay en 1814, dépossédant son frère du trône d'Espagne, au profit de Ferdinand VII.

Ce n'est guère l'échec de Suchet plutôt que celui de son supérieur hiérarchique, le maréchal Soult, qui a commis des erreurs. Napoléon ne lui en tient d'ailleurs pas rigueur et le nomme commandant en chef de son armée dans le sud de la France. Le Lyonnais n'aura cependant pas le temps de prendre son commandement, car le 4 avril 1814, Napoléon abdique et Louis XVIII devient roi de France. C'est la Restauration.

Le nouveau souverain connaît et reconnaît les qualités du général. Louis-Gabriel Suchet a beau être un fidèle bonapartiste, Louis XVIII lui confie le commandement de l'armée du Midi, comptant 100 000 hommes. Il le nomme également pair de France. Mais quelques mois plus tard, c'est la paix et l'armée du Midi est dissoute. Suchet retrouve alors Paris qu'il n'a pas vue depuis 1808.

Le 30 novembre 1814, il devient gouverneur de la 5e division militaire à Strasbourg où il s'occupe beaucoup de ses anciens officiers, les fameux "demi-soldes" ou des veuves de soldats tués au combat.

Mais en 1815, coup de théâtre avec le retour de Napoléon et le début des Cent-Jours.

Louis-Gabriel Suchet réagit alors prudemment et attend que son mentor soit vraiment installé aux Tuileries et que Louis XVIII quitte la capitale pour Lille pour rejoindre Napoléon. Ce dernier lui confie le commandement de l'armée des Alpes, basée à Lyon. Ses effectifs sont maigres, avec seulement 12 000 hommes face aux 60 000 Autrichiens qui menacent... Suchet réussit toutefois l'exploit de libérer Thonon et Evian.

Mais le 25 juin, c'est la bataille de Waterloo. Napoléon abdique pour la seconde fois et Louis XVIII revient à Paris.

Louis-Gabriel Suchet refuse d'abandonner, considérant que l'armistice signé par la France est inacceptable. Un combat perdu d'avance. Il doit abandonner Chambéry le 7 juillet, puis se replie sur Meximieux et enfin Caluire.

Quand il arrive à Lyon, Louis XVIII, remonté sur le trône, le charge d'installer le préfet et le maire dans leurs fonctions. S'il est rayé de la liste des pairs de France pour avoir soutenu Napoléon, Louis-Gabriel Suchet est ménagé par le roi. Ce dernier lui rend même son bâton de maréchal le 14 juillet 1816 : "Je vous rends toute ma confiance". Et trois ans plus tard, il retrouve sa dignité de pair de France. A cette époque, Suchet représente le ralliement des fidèles de l'Empereur à la Restauration.

Sa carrière militaire est désormais derrière lui. Le Duc d'Albufera s'installe avec sa femme au château de Saint-Just, une propriété de 500 hectares située près de Vernon sur les bords de la Seine. Il passe son temps à chasser, à lire, et à entretenir une correspondance abondante avec ceux qui étaient sous ses ordres. Il rédige également ses mémoires. Et sa femme lui donnera trois enfants, deux filles et un garçon.

S'il reste en contact avec Lyon, notamment pour ses affaires, Suchet ne reviendra que rarement dans sa ville natale. Et le 3 janvier 1826, il meurt d'un cancer à l'âge de 55 ans. Le futur maréchal de Castellane lui rendra un hommage appuyé : "Sa mort est une grande perte pour la France. D'une taille élevée, d'une figure agréable et douce, homme de guerre remarquable, il s'était aussi montré excellent administratif. Homme d'esprit, il avait de bonnes manières. Son armée était pour lui une famille. Il se complaisait toujours à louer ceux qui l'avaient aidé à vaincre".

Sans avoir la notoriété des autres maréchaux de Napoléon, parce qu'il est toujours resté dans l'ombre de l'empereur et n'a pas participé à certaines batailles historiques, Louis-Gabriel Suchet fut une pièce maîtresse dans le système mis en place en Italie, en France et en Espagne.

D'ailleurs, Napoléon n'a pas ménagé ses maréchaux dans son fameux Mémorial de Sainte-Hélène, mais a épargné Suchet. Il reconnaît même que s'il avait eu deux maréchaux comme lui en Espagne, il aurait conquis et conservé toute la péninsule.

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12 commentaires
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le mari de la coiffeuse le 06/01/2025 à 14:27

il a la meme coupe de cheveu que javier milei!

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Ça dépend le 06/01/2025 à 10:32
Amen a écrit le 05/01/2025 à 13h59

Voilà , on a là un homme représentatif de ce qu'est une chance pour la France !
On est bien loin de celles que l'on désigne de nos jours.

Si on reprend l'argumentaire des droitardés d'aujourd'hui, c'est pas top :
1- Il épouse une adolescente de 18 ans et a 20 ans d'écart avec sa femme, i (cf. les ragots d'aujourd'hui sur Macron)
2- C'est le fidèle des fidèles de Napoléon, responsable de la morts d'environ 3 millions de personnes (cf. le nombre de morts que s'envoient stupidement à la figure les communistes et les fachos)

Bref, sujet à caution à l'aune droitardée...

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Yanyoo le 06/01/2025 à 10:15

Merci pour cet article très lyonnais
En effet, sa vie politique ressemble à celle de nos nombreux contemporains qui comme les moulins à vent vont dans le sens de celui ci la ou le grain à moudre et le plus juteu, mais Talerand état bien meilleur
Marechal nous voilà !!?

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bonjour a tous le 06/01/2025 à 09:35
Merci a écrit le 05/01/2025 à 17h58

Merci pour cet article très intéressant; ça change des ragots locaux et ça fait du bien de lire qqc d’intelligent.
J’aurais adoré savoir où exactement se situait la propriété familiale près ile Barbe, La Mignonne. Venant de Paris, je connais le boulevard Suchet situé dans le 16e mais j’ignorais tout du personnage et n’en reviens pas d’habiter tout près du lieu de sa naissance.

il y a un cours Suchet au sud de Perrache

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d ou la chanson de gainsbourg le 06/01/2025 à 05:57
stlouis a écrit le 05/01/2025 à 15h01

Encore un nom de boulevard qui va être remplacé par le maire pour un nom plus africain…

le suchet à l anis!!

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Merci le 05/01/2025 à 17:58

Merci pour cet article très intéressant; ça change des ragots locaux et ça fait du bien de lire qqc d’intelligent.
J’aurais adoré savoir où exactement se situait la propriété familiale près ile Barbe, La Mignonne. Venant de Paris, je connais le boulevard Suchet situé dans le 16e mais j’ignorais tout du personnage et n’en reviens pas d’habiter tout près du lieu de sa naissance.

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mouchette le 05/01/2025 à 17:26

Historique Très intéressant, au moins de nom , je connaissais le cours Suchet à Lyon , c'est bizarre comme on peut prononcer un nom propre sans en savoir la véritable histoire... Merci pour le choix de cet aperçu , on en redemande souvent..

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Alcofribas le 05/01/2025 à 16:45

Bonne biographie utile à la mémoire.
Un détail : Napoléon n'était pas "colonel" à Toulon, mais capitaine : trois ficelles, pas cinq.
Son seul rapport avec le grade fut qu'il porta ultérieurement l'uniforme de colonel des chasseurs à cheval de la Garde Impériale avec lequel il reçut sa sépulture

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désigne de nos jours le 05/01/2025 à 16:17

A ma connaissance il y'a que deux livres autour de Suchet et la campagne autour de Lyon en 1814, les bouquins ont été édité à Lyon par Ronald Zins, c'est très complet mais comme l'histoire n'est pas palpitante c'est pas pour tout le monde, je veux dire l'article est mieux que les bouquins, au final ce n'est que le récit d'échecs.
Ca aborde des tas de trucs cependant, comme l'organisation militaire des troupes, l'équipement à trouver, les défenses, certaines anecdotes comme les paysans regardant les batailles comme si c'était des films, évidemment le déroulé des opérations (j'ai lu que les mecs arrivaient à charger à contre-pente sur les collines en bordure des Alpes, ils étaient athlétiques à l'époque), il me semble que ça parlait un peu de l'occupation autrichienne ou du risque aussi,...

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Grand gognand le 05/01/2025 à 15:09

Toute une histoire...merci pour ce rappel de cet homme peu connu...

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stlouis le 05/01/2025 à 15:01

Encore un nom de boulevard qui va être remplacé par le maire pour un nom plus africain…

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Amen le 05/01/2025 à 13:59

Voilà , on a là un homme représentatif de ce qu'est une chance pour la France !
On est bien loin de celles que l'on désigne de nos jours.

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