Entre responsabilités floues et absence d’intervention, les habitants dénoncent l’inaction des pouvoirs publics.
Situé sur la petite place Bachaga-Boualem, dans le quartier de Balmont à La Duchère (Lyon 9e), le monument aux morts d’Oran fait face à une importante dégradation. Les intempéries ont fragilisé son socle, provoquant la chute de morceaux de pierre, pouvant s'avérer dangereux pour les riverains. Pour faire face à cette "situation d'urgence", seules des barrières métalliques entourent désormais le monument, mais les débris, eux, restent éparpillés au sol.
Avec une Métropole et une Ville dirigées par des élus écologistes issus du même parti politique, la situation pourrait paraître simple à être résolue. Pourtant, le blocage persiste. Une réalité dénoncée par Hafid Sekhri, président du conseil de quartier de La Duchère :"Ce sont des personnes du même bord politique, ça devrait simplifier les choses. Eh bien non, c’est toujours dans cet état."
Une gestion floue entre la Métropole et la Ville de Lyon
Lors du conseil du 9ᵉ arrondissement le 3 décembre dernier, le sujet avait été évoqué. François Genouvrier, 1er adjoint du 9ᵉ arrondissement, a détaillé les démarches entreprises : "Nous avons interpellé la Métropole, car ce monument, situé sur le domaine public, devrait être sous sa compétence. Mais la réponse que nous avons reçue est un refus de réaliser les études nécessaires pour clarifier la domanialité."
Pour Hafid Sekhri, la situation est incompréhensible : "Ce monument n’a pas été placé là hier, il est là depuis 1968. C’est dingue de se dire qu’on ne sait pas qui s’en occupe depuis tout ce temps."
Face à ce blocage, deux pistes ont été avancées : tout d'abord, clarifier juridiquement la propriété des monuments mémoriels. L’objectif serait de transférer ces responsabilités à la Ville de Lyon, pour accélérer les prises de décision. Dans un second temps, demander une autorisation exceptionnelle d'agir sur une propriété métropolitaine. Celle-ci permettrait à la Ville de procéder aux réparations d’urgence en attendant une solution pérenne.
Cependant, aucune action concrète n’a été lancée à ce jour. Hafid Sekhri s’agace, "On est le 31 décembre et il n’y a toujours rien. Les barrières sont là, mais les débris n’ont même pas été enlevés."
Romain Blachier, ancien élu et désormais acteur associatif du 9e, a de son côté interpellé la majorité de Grégory Doucet, qui n'a pu que reconnaître que la situation piétine.
Alain Giordano, conseiller d'opposition et ancien maire de l'arrondissement, rappelle, en faisant référence aux anciens mandats, que ces situations ne sont pas nouvelles :"Il y avait déjà des problèmes de domanialité. Mais on trouvait des solutions et on réparait rapidement. Si on commence à se retrancher derrière des positions juridiques, on n’avance pas."
Pour l’heure, le monument reste à l’abandon, dans l’attente d’une clarification administrative ou d’une "réelle" intervention d’urgence.
Au moins ce monument se dégrade seul et à cause de tag ou autre détérioration, vandalisme comme beaucoup de monuments rendants hommage à nos résistants ou aux victimes du terrorisme.
Signaler RépondrePLACE BOUCHAGA BOUALEM....DÉFENSEUR DES HARKIS ? FRANÇAIS DE COEUR OU D’OPPORTUNISME.? APPAREMMENT NON BANI COMME BUGEAU DANS CE SYTHOLE DE KSSOS ! ETONNANT NON ?
Signaler Répondrehi,hi,hi
Signaler RépondreUn peu de respect pour tous les soldats décédés
Signaler RépondreSVP. De tous les pays et de toutes les religions.
Mettez la morbidité dans votre poche. Cela peut se reproduire.
Un éditorial du génialissime Blachier dans Lyon Mag sur la question ?
Signaler RépondreLe passé s'en va doucement, doucement...
Signaler RépondreLes monuments devraient ètre seulement dans des cimetières. Culte de la morbidité.
Signaler RépondreJe pensais qu'il rendait hommage aux victimes du massacre d'Oran ?
Signaler RépondreOk c'est bien beau votre discours, mais si la domanialité n'est pas claire, qui doit faire quoi ? La question derrière tout ça, c'est l'argent... Qui va payer ???
Signaler Répondre" Le monument d'Oran, à La Duchère, est bien plus qu’un simple mémorial. Il raconte une histoire partagée entre Maghrébins (n'en déplaise à certains commentateurs réacs) et Pieds-noirs (n'en déplaise à d'autres)."
Signaler Répondre"Commentaires réacs" ? Quels commentaires en question ?
C'est une (sur)interprétation personnelle liée à une posture idéologique ?
I année dernière,ce monument était déjà bien dégradé mais apparemment vous ne vous en souciez guère...
Signaler RépondreNe seriez vous pas finale.ent et seulement qu un adepte de l effet d aubaine?
Quelle tristesse.. Ce monument aux morts avait été sans doute sauvé de la destruction en étant" rapatrié "d Oran par le maire de Lyon, L. Pradel..en 67. Celui d Alger," le Pavois "chef d œuvre du sculpteur humaniste Paul Landowski a été coffré dans un bloc de béton en 1978...
Signaler RépondreIl reste les cartes postales sur internet et des ébauches au musée de B. Billancourt.
Quel symbole et quelle résonance avec l actualité.....
bien vu, pays en pleine réussite!!
Signaler RépondreQuand je vois certains commentaires, une petite clarification :
Signaler RépondreLe monument d'Oran, à La Duchère, est bien plus qu’un simple mémorial. Il raconte une histoire partagée entre Maghrébins (n'en déplaise à certains commentateurs réacs) et Pieds-noirs (n'en déplaise à d'autres) , qui ont joué un rôle essentiel dans la construction du quartier. Les uns, en s’y installant après l’indépendance de l’Algérie, ont apporté leurs cultures et leurs traditions. Les autres, souvent déracinés, y ont trouvé un nouveau départ, formant ensemble un tissu social unique.
Le club de Lyon La Duchère dont je fais partie et présidé par mon ami Jean-Christophe Vincent, lui aussi, s’inscrit dans cette histoire. Fondé dans ce contexte, il a permis à ces communautés de se retrouver autour du sport, symbole d’intégration et de lien social.
Mais aujourd’hui, ce monument, témoin d’une mémoire commune, est laissé à l’abandon. Malgré les alertes répétées, rien n’a été fait. Il est pourtant situé sur le domaine public, et il appartient donc aux pouvoirs publics d’agir rapidement. La mairie du 9e et les autres collectivités doivent trouver une solution, par respect pour l’histoire du quartier et pour ses habitants. Ne pas réagir, c’est laisser mourir un symbole. C'est pour cela que j'ai interrogé les autorités et surtout merci à Hafid, véritable lanceur d'alerte dans cette affaire et qui n'a as compté son energie, énergie que connaissent tous les ducherois et duchéroises
Il est inadmissible de laisser à l'abandon un monument dédié aux morts.
Signaler RépondreQuelle que soit la nationalité de ces défunts , je ne comprend pas que depuis 1968 , personne ne se soit occupé de son entretien régulier.
Quand même , la réalité est que depuis 75 ans , des milliers et des milliers de personnes sont passées devant sans s'en soucier !
C'est grave !
Cette façon de laisser à l'abandon ce monument dans un délabrement qui devient manifeste, cette volonté de ne pas s'en occuper : c'est en rapport avec les postures idéologiques des élus écolos ? Eux qui placent constamment de l'idéologie dans leurs actions et...inaction.
Signaler RépondreAucun respect pour nos morts. Il est vrai que ce sont des morts français peu estimés par la gauche qui est fascinée par l’Algérie…
Signaler Répondrecomment peut on oser en arriver là Une honte absolue faite à la mémoire collective
Signaler Répondrehonte honte honte !
La synagogue de Fourvière qui surplombe Lyon faudrait peut-être penser à la rénover au passage
Signaler RépondreCe qui faut pas lire comme conneries ici sur ce site
Les synagogues avant tes églises !ce ne sont pas les français qui ont bâtis ce pays,et qui le dirigent!!
Signaler Répondreoui peut-être, mais là rien à voir... les morts d'Oran c'est en 1962, le savoir et s'en souvenir fait partie de l'histoire de la France !
Signaler Répondres il fallait rénover une piste cyclable ils auraient bien trouvé l argent.
Signaler RépondreOù sont les grands moralisateurs qui sont capables de s’identifier à des coquelicots… et ne respectent même pas ceux à qui nous devons notre liberté !!!!
Signaler RépondreLe monument aux morts d'Oran rappelle le drame des rapatriés, chassés en 1962.
Signaler RépondreSoyez indulgent, nous avons beaucoup de travail, il faut changer des noms de rue sur demandes de l'Algérie et il faut aus combattre la terreur semé par l'esstreme drouate ainsi que les fachos en voiture Crit Air 3.
Signaler RépondreLe Doudou n'a plus de considération pour les morts ?
Signaler RépondreOups pardon j'oubliais que les pastèques voulaient installer un parc d'attraction dans un cimetière, et voulaient faire du compost avec les morts des cimetières...
Sans déc, un peu de ciment, un peu de courage et c'est réglé le truc.
Signaler Répondreje me sens absolument pas concernée . qu on rénove nos églises et après on verra .
Signaler RépondreÇa ne devrait pas être un problème dans son nouveau quartier et ses nouveaux amis.
Signaler RépondreIls sont incapable de s'occuper d'un monument et les gens ont cru qu'ils allaient pouvoir s'occuper d'une ville?
Signaler RépondrePour ces gens les morts ? Eux qui ne respectent pas les vivants ni l’histoire de notre pays ? Quelle importance des statues qu’on déboulonne, des monuments qu’on laisse tomber en ruine, des tableaux qu’on saccage, des valeurs qu’on foule aux pieds ? La passé n’a pas d’importance, les traditions, commémorations, hommages n’ont de sens que pour ceux qui sont ancrés dans la réalité, ceux qui savent que l’avenir ne s’écrit qu’avec le passé, lorsqu’on tue la mémoire des peuples, lorsqu’on le «déculture » c’est pour ériger un nouveau dieu, un nouveau gourou, comme toutes gauches à travers l’histoire ce mouvement a comme terminaison nécessaire soit la destruction de la civilisation ou il sévit, l’anarchie d’un côté et la la dictature pour ceux qui refusent de se mettre a genoux.
Signaler RépondreIls sont où les abrutis de wokistes pour la taguer et la déboulonner ?
Signaler RépondreEt les petits crétins pour la peindre en orange et se faire quelques selfies avec une banderole débile, fiers d'être des ânes ?
...la 1ère guerre mondiale s'est terminée y'a plus d'un siècle...
Signaler RépondreSi c'était juste un monument laissé à l'abandon ça irait encore, mais c'est carrément la ville entière qui commence à l'être..
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