Ce mercredi, la Métropole de Lyon annonce abandonner son projet de chaufferie au bois, qui aurait dû s'installer sur le secteur de Sainte-Foy-lès-Lyon/Francheville pour alimenter le réseau de chaleur Saône-Yzeron. Et qui inquiétait logiquement de nombreux habitants.
La collectivité explique qu'un industriel installé à Collonges-au-Mont-d'Or produit "un fort potentiel de chaleur fatale" qui "pourra alimenter" le réseau en lieu et place de la chaufferie au bois.
La chaleur fatale, également connue sous le nom de chaleur de récupération, désigne la chaleur produite par un processus dont l'objectif principal n'est pas la production d'énergie, et qui est souvent gaspillée. L’enjeu est de capturer cette chaleur perdue et de la transporter pour en favoriser l'utilisation comme source thermique. Les sources de chaleur fatale sont variées, allant des fumées de fours aux équipements en cours de refroidissement.
"L’utilisation de cette énergie de récupération permettrait de chauffer majoritairement le nouveau réseau de chaleur, chauffant l’équivalent de 25 000 logements, mais aussi des entreprises et des équipements publics de la métropole. Grâce à cette avancée, les habitants des communes de Francheville, Sainte-Foy-lès-Lyon, Tassin-la-Demi-Lune, Craponne et Lyon (5e et 9e arrondissements) pourront se chauffer principalement via la chaleur fatale produite par cet industriel. L’usage de cette énergie décarbonée permettra de ne pas recourir à la construction d'une grande chaufferie bois sur les communes de Sainte-Foy-lès-Lyon et de Francheville", se félicite la Métropole de Lyon.
Décidément les écolos bobos sont les champions des projets abandonnés qui coûtent un pognon de dingue, comme dirait l'autre, en études préalables......pour rien
Signaler RépondreJe partage totalemnt votre point de vue. ce projet est une hérésie à plusieurs titres: pertes en ligne, investissements avec encore des tranchées ( mais c"est peut etre une des raisons du projet ;-)), en cas de panne tous les foyers connectés sont impactés, et rendement par rapport à une source d'énergie au plus proche des besoins.
Signaler RépondreLe chauffage urbain n'a d'intérêt qu'en zone densément urbanisée et pour des locaux situés dans un rayon de quelques kilomètres de la chaufferie .
Signaler RépondreEn effet le fluide caloporteur - eau chaude , eau surchauffée , vapeur - nécessite un réseau avec retour jusqu'aux points de livraison . Ces installations enterrées coutent très cher , tant en investissement qu'en entretien .
On peut s'interroger sur la pertinence et la rentabilité d'un tel réseau dont la longueur va approcher une quinzaine de kilomètres . Ce projet mérite une étude de faisabilité rationnelle et objective .
Les ecolos ont peur
Signaler RépondreCa recule sur tous les projets
Sauf que ce n'est pas qu'une problématique d'ingénierie, c'est aussi politique. Quid si demain Solvay ferme l'usine? On coupe le chauffage en plein hiver à 25 000 foyers? Bien sùr, l'Etat pourrait d'urgence reprendre le personnel pour maintenir l'activité, mais en creux, ça confirme l'überisation des services publics ou de première nécessité. Je précise que je n'ai rien contre le privé, mais il faut rester sérieux avec certains sujets.
Signaler RépondrePas les habitations, qu'on évite de construire trop près d'installations nucléaires ou de site SEVESO, etc.
Signaler RépondreDans certains cas oui, la centrale du Tricastin envoie une partie de son eau chaude à la ferme aux crocos. Mais quand c'est de la vapeur, il faut la recondenser, ce qui demande... de l'énergie. Sans parler des déperditions dans le transport...
Signaler Répondreçà redonne du bon sens aux ecolos qui commençaient à gresiller severe du trolley
Signaler Répondreil me semble me souvenir que la chaleur remanente engendree par l atome est recyclee pour chauffer des roseraies ou des cultures de proximite?
Signaler Répondre"certaines fois on y arrive" tout est dit et compte tenu du niveau technique de ces zozos , on peut être inquiet
Signaler RépondreIl est temps de prendre votre retraite...
Signaler Répondre@Fumisterie je crois plutôt que votre fameux ingé va s’étouffer en lisant votre commentaire.
Signaler RépondreIl y a des quantités ENORMES d'énergie à valoriser plutôt que de la laisser partir aux petits oiseaux.
Dans le cas présent, c'est l'usine SOLVAY de Collonges qui récupérerait une partie de sa chaleur fatale pour chauffer 25000 logements.
CQFD
Quelle excellente nouvelle pour les habitants de Ste Foy. Vivement les élections municipales qu'on puisse dégager cette belle bande de tocards 😊
Signaler RépondreRaisonnement du siècle précédent.
Signaler RépondreDésormais on essaie de valoriser cette chaleur fatale. Ca n'est pas tjs possible, mais certaines fois on y arrive
On ne votera pour eux quand même
Signaler RépondreLes élections approchent ...
Signaler RépondreLes ecolos dehors...doucet 2026 dehors..ras la pastèque de vous..
Signaler RépondreLe premier ingé en thermodynamique venu va s'étouffer en lisant cet article. La "chaleur fatale" n'est pas viable en rendement, pour des raisons de seuil d'énergie, qui font qu'il faudra alimenter toujours plus en chaleur un circuit qui en perdra toujours plus. Le mouvement perpétuel n'existe pas, question d'entropie.
Signaler Répondre