Ce jeudi 9 janvier, l’Ordre régional des architectes d’Auvergne Rhône-Alpes organisait une table ronde à L’Embarcadère, dans le 2e arrondissement de Lyon.
Sous le thème évocateur donc "Réparer la ville", l’événement a réuni des figures politiques comme Grégory Doucet, maire de Lyon, Eric Piolle, maire de Grenoble, Grégory Bernard, adjoint à l’Urbanisme à la Ville de Clermont Ferrand ou encore Christine Leconte, présidente du Conseil national de l’Ordre des architectes.
Lors de cette table ronde, les deux maires verts ont plaidé pour un urbanisme résolument écologique. Néanmoins, un mot d’ordre semblait dominer les échanges entre les deux édiles : réinventer l’urbanisme pour réduire la place de la voiture.
Eric Piolle, fidèle à sa ligne politique, n’a pas hésité à qualifier la ville d’espace "cassé" par ses prédécesseurs. "Ils ont fait des erreurs, on en fait aussi", a-t-il admis, avant de justifier son approche : "On chasse un peu les voitures, on ne les chasse pas vraiment, on rééquilibre." Une vision que le Grenoblois lie à la nécessité de "sortir du capitalisme consumériste" pour retrouver "notre liberté et notre joie de vivre".
Grégory Doucet, pour sa part, a insisté sur la dimension inclusive et éducative de ses initiatives urbaines. Évoquant les "rues aux enfants", le maire de Lyon a affirmé que ces espaces ont transformé le climat scolaire. "Les enfants arrivent apaisés, plus détendus, plus à l’écoute", a-t-il rapporté, citant des témoignages d’enseignants.
Une déclaration qui, bien que prometteuse, s’appuie davantage sur des ressentis que sur des données scientifiques.
"Pas trop d’automobile, car c’est une des premières causes de dangers en ville"
Si ces projets séduisent certains d’autres les trouvent déconnectés des réalités quotidiennes. Dans ce contexte, la voiture est souvent mise en avant par les exécutifs écologistes comme l’ennemi à abattre. Grégory Doucet a une nouvelle fois rappelé sa priorité concernant les aménagements de la ville : "À l’origine, l’espace public n’est pas fait pour que les individus soient enfermés dans leur tonne d’acier."
Ce dernier a expliqué que cette lutte contre les voitures était faite pour la protection des enfants : "La ville doit être, pour les enfants, le lieu de l’apprentissage de l’autonomie. Il faut qu’elle soit sécurisante, sécurisée, donc pas trop d’automobiles, car c’est une des premières causes de dangers en ville.”
Une philosophie qui, selon lui, implique "d’écouter beaucoup d’avis." Pour Grégory Doucet, "construire une ville, c’est pouvoir débattre. C’est tout un tas d’activités que nous devons faire ensemble." Un credo réaffirmé avec enthousiasme : "La ville, on a envie de la faire et de la fabriquer pour les gens et avec les gens."
Des déclarations qui peuvent prêter à sourire, tant le manque d’écoute et de dialogue social est régulièrement reproché à la Ville de Lyon. Mais après tout, peut-être que ces paroles marquent un nouveau départ… ou simplement un autre chantier.
Beaucoup d'entre-soi dans cette table-ronde. Le lobby des architectes est évidemment toujours d'accord, sachant que chaque chantier génère des contrats, des marchés publics, des honoraires, etc.
Signaler RépondreBref, beaucoup de vent.
ET OUI ! Il faut élargir les trottoirs.....
Signaler Répondre2 bons à rien qui n'ont jamais bossés dans la vrai vie . les appels d 'offres validés aux copains digne de la franc maçonnerie historique de la région ? ce sont les memes ils spolient l'argent des contribuables les memes .
Signaler Répondre"donc pas trop d’automobiles, car c’est une des premières causes de dangers en ville.”
Signaler RépondreLes habitants dont le quartier est gangrené par les trafics les points de deal l insécurité galopante apprécieront .
En fait ce sont juste des activistes anti voitures et rien d autre
les deux font la paire...de c*****ds finis!
Signaler RépondreLe plus drôle c'est le ton sérieux qu'ils ont du employer pour débiter leurs ridicules tirades apprises par coeur...
Signaler RépondreLe niveau de ces élus est d’une faiblesse incroyable. Aucune vision globale, ni spatial, ni temporel.
Signaler RépondreIls ne voient pas plus loin que le bout d’une rue et l'année prochaine.
Où sont les dimensions de long terme, économique, sociale, l'intérêt commun?
Quelles conséquences de vouloir supprimer les voitures en ville?
L'intérêt commun n'est pas la somme des intérêts individuels.
grace à eux ,on va pouvoir enfin courir tout nus dans la rosee du matin façon lundy granpré!
Signaler RépondreOn casse puis on répare, tout ça payé par nos impôts.
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