La Confédération paysanne du Rhône lance sa campagne pour les élections agricoles avec une manifestation

La Confédération paysanne du Rhône entame sa campagne pour les élections professionnelles agricoles, qui se dérouleront du 15 au 31 janvier, avec une action symbolique prévue ce jeudi 16 janvier à Saint-Romain-de-Popey ; Le syndicat entend défendre une nouvelle politique foncière pour préserver les terres agricoles et soutenir les agriculteurs face aux enjeux actuels.

 Un rassemblement symbolique

Pour marquer le début de sa campagne, le syndicat organise un rassemblement le mardi 16 janvier à 10h à la Grange Pradel, située route d’Avauges à Saint-Romain-de-Popey. Le cortège, composé de tracteurs et de remorques, partira à 10h30 en direction des plateformes de remblais laissées par le chantier de l’autoroute A89, un site qui n’a pas été remis en état par Vinci.

Sur place, les participants traceront le slogan "Stop spéculation foncière". L’évènement se clôturera autour d’un vin chaud offert par la Confédération paysanne.

 Dans un communiqué, la Confédérations paysanne déplore l’absence de régulations du foncier agricole, pourtant promise par Emmanuel Macron lors de son premier quinquennat. "Dans les fermes, nous sommes chaque jour confrontés au démarchage pour de l’agrivoltaïsme et à la menace de projets d’artificialisation", souligne le syndicat. Ces phénomènes, associés à la hausse des prix des terres et des bâtiments, compliquent l’installation de nouveaux agriculteurs dans le département.

Une politique foncière en rupture avec les pratiques actuelles

La Confédération paysanne souhaite rompre avec les pratiques qu’elle attribue à la FDSEA et aux Jeunes Agriculteurs (JA). Ses revendications portent notamment sur :

• L’arrêt de l’artificialisation et du bétonnage des terres agricoles.
• La lutte contre l’agrivoltaïsme, avec une priorité donnée à l’installation de panneaux solaires sur les bâtiments plutôt que sur les terres.
• Une priorité à l’installation des agriculteurs, en privilégiant la sauvegarde de plusieurs fermes au lieu de favoriser des exploitations toujours plus grandes
• Une réforme de la SAFER pour garantir son impartialité et renforcer ses moyens financiers et démocratiques.