L’affaire du Conservatoire à Rayonnement Régional (CRR) continue de marquer Nathalie Perrin-Gilbert et son groupe, Lyon en Commun. L’ancienne adjointe à la culture de la Ville de Lyon, évincée de ses fonctions en 2024, critique ouvertement les décisions politiques et la gestion de cette crise qu’elle qualifie "d’injustice profonde." À l’origine de la controverse : le non-renouvellement du contrat à durée déterminée du directeur du CRR, alors âgé de 67 ans.
Une décision que Nathalie Perrin-Gilbert défend fermement : "Je n’ai pas viré, je n’ai simplement pas renouvelé. Il était en fin de contrat et j’avais informé le cabinet du maire ainsi que Cédric Van Styvendael, qui m’avait assuré de son soutien." Pourtant, cette mesure a suscité une vive opposition au sein de la majorité écologiste, provoquant une rupture politique.
Alexandre Chevallier, vice-président de Lyon en Commun, rappelle : "La crise a démarré le jour où Nathalie a annoncé cette décision. Ce qui a suivi, ce sont des accusations infondées et un silence incompréhensible pendant un mois."
Un rapport confirmant les alertes, mais ignoré
Le rapport de l’Inspection Générale des Services, publié en décembre 2024, confirme en grande partie les alertes émises par Nathalie Perrin-Gilbert sur les dysfonctionnements du Conservatoire. Pourtant, comme le déplore le groupe Lyon en Commun, ce document n’a été ni présenté en commission ni inscrit à l’ordre du jour du Conseil Municipal.
"Ce rapport montre que des problèmes de gestion existaient, mais ces éléments n’ont pas été mis en avant, malgré les nombreuses alertes ", insiste Alexandre Chevallier. Selon le groupe, la majorité aurait exploité les tensions internes au CRR pour écarter l’élue de l’exécutif municipal, une manœuvre qualifiée de "profondément injuste et infamante."
Pour Nathalie Perrin-Gilbert, cette séquence reste marquée par une instrumentalisation politique : "Ce que je me reproche aujourd’hui, c’est d’avoir soutenu une direction défaillante. Peut-être aurais-je dû la laisser à la dérive." Le groupe dénonce des "manœuvres politiciennes" ayant fragilisé Lyon en Commun et desservi l’intérêt général.
Lyon en Commun accuse en effet plusieurs élus écologistes d'avoir alimenté un climat de suspicion à travers des "déclarations calomnieuses et mensongères". Les noms de Gautier Chapuis, Sylvain Godinot, Richard Marion, Patrick Odiard et Valentin Lungenstrass sont explicitement cités. Ces interventions, selon le groupe, auraient eu lieu "en séances publiques comme dans la presse", contribuant à une stigmatisation injustifiée de Nathalie Perrin-Gilbert et de ses décisions.
Le directeur du CRR, finalement reconduit, quittera prochainement ses fonctions. Un recrutement est en cours...
Richard MARION et Patrick odiard peuvent trembler
Signaler RépondreLeurs magouilles vont apparaître au grand jour
Et elle continue..., bientôt ce sera notre Ségolène lyonnaise ;-)
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