Face à la crise immobilière, la Métropole de Lyon a mis en œuvre un plan d’urgence inédit, mobilisant 10 millions d’euros pour débloquer 7 000 logements sur l’ensemble de son territoire. Présenté par Bruno Bernard, président de la Métropole, et Renaud Payre, vice-président en charge du logement, ce dispositif vise à renforcer l’offre locative accessible et à soutenir le secteur du BTP.
Un dispositif de lutte contre la crise immobilière dans la région
La crise immobilière et le ralentissement des investissements privés ont poussé la Métropole de Lyon à adopter une solution novatrice. En partenariat avec les bailleurs sociaux, la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) et la Banque des Territoires, la Métropole a procédé au rachat en bloc de logements invendus, initialement destinés à l’accession libre.
Cette mesure a permis de réorienter 2300 logements vers des dispositifs sociaux et intermédiaires, notamment des logements locatifs sociaux (PLS) et des baux réels solidaires (BRS). Selon Renaud Payre, ce plan d’urgence "agit comme un amortisseur de crise", en fluidifiant le marché locatif tout en maintenant les prix sous le niveau du marché libre.
Des logements pour tous : priorité aux classes moyennes et modestes
Parmi les logements débloqués, 57 % sont abordables pour les ménages modestes ou intermédiaires :
- 38 % des logements réorientés concernent le prêt locatif social.
- 14 % relèvent de dispositifs très sociaux (PLAI, PLUS ou PLS).
- 5 % sont des baux réels solidaires (BRS), facilitant l’accession sociale à la propriété.
En complément, 43 % des logements sont dédiés à des catégories intermédiaires, grâce au dispositif de logement locatif intermédiaire, soutenu par l’État.
Une intervention sur tout le territoire
Le plan d’urgence s’est déployé sur les 59 communes de la Métropole, avec une attention particulière aux zones carencées au titre de la loi SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain). Par exemple :
- À Craponne, dans le cadre du projet "Les Jardins d’Anna Rosa", 32 logements initialement invendus ont été convertis en PLS, offrant des habitats adaptés aux personnes âgées ou en situation de handicap.
- À Lyon 8e, dans la ZAC Mermoz Sud, 41 logements ont été réorientés grâce au plan d’urgence : 29 en PLS et 12 en BRS.
En 2024, la programmation de logements sociaux a bondi de 71%, avec 3353 logements financés, contre une baisse notable en 2023. Cette dynamique contribue à redonner un souffle au marché immobilier tout en soutenant la filière du bâtiment.
Lyon Mag fait dans le publi-reportage au bénéfice du Mal-Rasé maintenant ?
Signaler RépondreIl y a toujours un propriétaire. Une personne morale ou physique. Vous sortez des choux ?
Signaler RépondrePour vous loger avec les citoyens que vous avez choisi, organisez vous en coopérative établissez votre programme immobilier que vous financez et n'engressez pas les promoteurs privés
Signaler RépondreChoix d'un archi. D'une banque coopérative. Participez et obtenez les aides financières et taux préférentiels sur un tennement avec bail anphiteotique
Un peu de courage n'arrendez rien des promoteurs privés....
Du social à outrance ! Voilà comme la gauche assure ses élections futures en plaçant des cassos dans toutes les villes avec l’argent du contribuable…
Signaler RépondreParce qu'il n'y avait pas encore de propriétaire, vous comprenez ce que vous lisez ?
Signaler RépondreC'est ce que l'on nomme la double pe(i)ne
Signaler Répondre-> Les aides à la pierre pour le bailleur (argent public)
-> le comblement du delta par le plan d'urgence (... argent public).
Se gargariser de vider un peu plus les caisses est édifiant, d'autant que ces logements n'apporteront pas de recettes fiscales supplémentaires à la collectivité.
Question bête ... selon vous, pourquoi les promoteurs ne sortent pas les opérations? Il n'y a pas que la crise immobilière qui est passée par là. L'injonction environnementale qui les oblige à construire toujours plus cher pour répondre aux lubies grottesques des villes et de la métropole. Au final, c'est le solvable qui paie, espèce en voie de disparition.
Personne pour suggérer que ce genre d'initiative ne fait que renforcer la défiance générale envers le neuf, puisque même les immeubles n'étant pas censés abriter de HLM peuvent être convertis d'un coup de baguette magique?
Signaler RépondreLa bonne idée pour relancer l'immobilier serait que ces apprentis sorciers arrêtent de jouer au Monopoly avec notre argent en décidant qui doit habiter où.
AFUERA!
L' information tourne en boucle en Afrique.....
Signaler Répondre"la Métropole a procédé au rachat en bloc de logements invendus"
Signaler RépondreDonc il a de la caillasse quand il veut le BB !
Les invendus trop chers les logements ? Je vois bien une famille de racailles arriver au milieu d'un immeuble haut standing de bobos pastèques.
Enfin ne pas oublier que tout çà sent les élections qui approchent ;-)
il y a pénurie de biens à vendre selon les pros de l'immobilier, pourquoi le propriétaire n'a pas vendu ?
Signaler RépondreFallait pas spéculer, les droitardés.
Signaler RépondreEn effet certains vont être surpris. D'autant plus que lorsqu'ils ont acheté il n'était pas question de logements sociaux.
Signaler RépondreEt pour combien ? Quel est le prix moyen / médian au m2 payé avec notre argent ?
Signaler RépondreDix millions pour 7000 logements , cela ne fait pas cher du mètre carré ...
Signaler RépondreDéblocage d’argent des travailleurs (argent public) pour loger des cas sociaux ah ben bravo !
Signaler Répondreexperience (malheureuse) vecue
Signaler RépondreLes voisins vont être content d'apprendre que le bien qui ne se vendait pas dans l'immeuble est maintenant un logement social!
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