Près de Lyon : jusqu'à 2 ans de prison ferme pour l'enlèvement musclé de ses belle-filles

Près de Lyon : jusqu'à 2 ans de prison ferme pour l'enlèvement musclé de ses belle-filles
Photo d'illustration - LyonMag

Jeudi dernier, une mère et son compagnon avaient organisé une opération musclée à Anse.

Originaires de Vénissieux, ils comptaient enlever les deux filles de la femme, placées dans un foyer depuis quelques mois.

A la sortie de leur école dans le Beaujolais, les fillettes avaient été prises en charge par des éducatrices et allaient partir en voiture lorsque leur beau-père s'était mis en travers de leur route, armé d'un couteau.

Frappant le véhicule, il avait obligé les éducatrices à lui remettre les enfants. Ces dernières avaient finalement été retrouvées à son domicile vénissian le lendemain, saines et sauves.

Ce lundi, le couple a été jugé par le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône. La mère a expliqué que ses filles, placées depuis septembre dernier, se plaignaient d'attouchements et de racisme subis dans leur foyer.

Elle a écopé de 30 mois de prison, dont 12 avec sursis et a été incarcérée.

Son compagnon, qui avait déjà 21 mentions à son casier judiciaire, a été condamné à une peine plus lourde : 3 ans de prison, dont 1 avec sursis. Lui aussi a été écroué.

La troisième fille de la prévenue, âgée de 15 ans et qui s'était enfuie de son foyer pour participer à l'enlèvement de ses soeurs, passera elle prochainement devant un juge des enfants.

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1 commentaire
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Bob_le_vrai_ le 21/01/2025 à 10:04

moi, aussi, adolescent, j'ai subis des attouchement en foyer et je n'en suis pas mort.
Pourtant les chiffres le montrent, les violences sexuelles commises entre enfants placés n’ont rien d’anecdotique. S’il n’existe aucun rapport spécifique, quelques travaux récents permettent de prendre conscience du phénomène. Ainsi, en mars dernier, l’Observatoire des violences envers les femmes de Seine-Saint-Denis a présenté les conclusions d’une étude menée sur 100 dossiers d’enfants placés victimes de violences sexuelles, en collaboration avec l’ASE du département. Si celle-ci constate que la majorité de ces jeunes (72 %) ont été victimes d’inceste, elle montre également qu’un quart ont été agressés ou violés pendant leur placement par un autre enfant.
Fin 2021, un peu plus de 200 000 enfants étaient placés dans une structure d’accueil. Mais aucune enquête pour les garçons. L"AB Pierre serait content.

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