Nouvel épisode de tensions au sein du quotidien, avec cette fois des "likes" sur les réseaux sociaux reprochés au patron. Et pour cause, Philippe Carli a tendance, selon Mediapart, à mettre en avant des contenus d'extrême-droite, qu'ils soient issus de CNEWS ou directement du RN, de Donald Trump ou de Sarah Knafo (Reconquête!) sur son compte LinkedIn.
Dans un communiqué, le Syndicat national des journalistes (SNJ) s'indigne : "Qu'un patron témoigne de ses opinions avec ses likes sur un réseau social ouvert à la consultation publique de tous ses membres, pourquoi pas ? D'autres que lui ne s'en privent pas. Mais qu'il le fasse en tant que dirigeant du plus grand groupe de presse quotidienne régionale de France est, pour le SNJ, bien plus problématique dans la mesure où sa notoriété et ses responsabilités engagent indéniablement les rédactions, dont les lignes éditoriales sont réputées être indépendantes et apolitiques".
Le SNJ exige également que Philippe Carli prenne la parole, notamment si son compte LinkedIn s'avérait être piraté.Stupeur dans les rédactions du Progrès, du Dauphiné Libéré, du JSL, du Bien Public, de l'Est Républicain, de Vosges-Matin, du Républicain Lorrain, de l'Alsace et des DNA... 😠😡🤮 Philippe Carli, patron du groupe de presse EBRA (Crédit Mutuel), adore "liker" l'extrême-droite ⬇️ snj.fr/le-patron-du...
— SNJ Premier syndicat de journalistes - France (@snjournalistes.bsky.social) 23 janvier 2025 à 12:55
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A la place, c'est le service communication du groupe Ebra qui a riposté, rappelant que "retweeter ou liker ne vaut pas approbation". "Ces interactions n’ont aucune vocation à indiquer une quelconque préférence de M. Carli ou du Groupe Ebra. Quant aux rédactions, elles sont évidemment indépendantes", conclut-il.
Philippe Carli a également pu compter sur le soutien des rédacteurs en chef des journaux du groupe comme le Progrès, le Dauphiné Libéré ou encore les Dernières Nouvelles d'Alsace : "Depuis son arrivée à la tête du groupe, Philippe Carli est dans son rôle de dirigeant avec pour objectif de défendre les intérêts d’Ebra et d’en garantir la pérennité. Il s’est personnellement impliqué en tant que président de l’Alliance pour protéger l’indépendance de toutes les familles de presse, notamment vis-à-vis des plateformes. Ce que les rédacteurs en chef et les rédactions attendent de lui", ont-ils écrit dans une note interne communiquée aux journalistes du groupe Ebra.
Une position qui a creusé un peu plus le fossé entre des dirigeants et leurs salariés, déjà échaudés par l'expérimentation de l'intelligence artificielle à l'automne 2023.
Fatigue… je pense que le peuple a d’autres préoccupations que les « likes » des salariés du progrès…
Signaler RépondreJe suppose que vous voulez "désubventionner" les médecins et les entreprises de tp qui font les routes aussi ? Eux aussi doivent enfin "vivre de leur qualité professionnelle"
Signaler RépondrePour une fois qu’un journaliste n’est pas d’extrême gauche, c’est effectivement à noter. Courage à lui.
Signaler RépondreL'extrême droite, c'est le mal, tout le monde le sait, les journalistes en premier car ils défendent le bien, la liberté d'expression, des valeurs saines de liberté, de justice et de vérité, ils n’obéissent à personne, ils sont libres, fiers et bons. Non à la minorité des méchants comme Trump et Cie. Non au mal !
Signaler RépondreAh zut ! Il y aurait donc une objectivité, une pluralité et une liberté d’expression au progrès ??
Signaler Répondrepeut on avoir savoir ce qui qualifie le terme extrême droite et extrême gauche. vouloir vivre en paix est ce être d extrême droite.
Signaler Répondren oublions pas que nombre de médias sont subventionnés en France dans un pays qui cumule 3500 M de dettes.
donc dans le salaire d un journaliste il y a de k argent public. il est temps que les journalistes vivent de leur qualité professionnelle et non de subvention.
Avec une mentalité aussi binaire, il ne faut pas s'étonner que le journalisme d'investigation, voire le journalisme tout court, ait disparu !
Signaler RépondreLa plupart des journalistes sont des petits bourgeois à carte de presse, qui est devenue essentiellement une niche fiscale. Ils ne font plus de l'information mais de l'influence.
Il n'y a plus de déontologie, plus de pensée, seulement des réflexes idéologiques…
Il parait qu'entre 40 et 44 les préfectures ont reçu plus de 2,5 millions de lettres de dénonciation , pas toujours anonymes.
Signaler RépondreEn temps de crise, sentant leur intérêts menacés et craignant une révolte sociale, une partie des grands-patrons choisissent et soutiennent financièrement le fascisme.
Signaler RépondreC'était vrai en en 1921 et 1933, c'est vrai en 2025.
Derrière un fascisme se prétendant "antisystème" se cache l'oligarchie capitaliste.
Toujours
je croyais que la gauche boycottait Twitter /x …. alors comment ils ont su ! ils y vont en cachette peut-être ?????
Signaler RépondreLes journalistes du Progres veulent justement garder une information neutre. Ce que leur patron ne fait pas.
Signaler RépondreLes journalistes sont des fonctionnaires comme les autres…
Signaler RépondreLes salariés qui veulent dicter l'opinion de leurs entreprise... Les salariés, s'ils ne sont pas d'accord avec l'entreprise, sont libres de démissionner et trouver ailleurs l'herbe qui leurs convient. Ce n'est pas aux salariés d'imposer la ligne directrice d'une entreprise. Mais ils ne démissionnent pas parce qu'ils savent qu'ils ne trouveront rien d'autre que le chômage ou le RSA au bout de leurs démarche idéologique.
Signaler RépondreL'extrême droite c'était en 1930 ... Vous avez plaisir à parler sciemment d'extrême droite pour que les cerveaux " des manipulés" soient toujours saturés de cette fausse information ! Prenons le Rassemblement National , ce serait plutôt un parti de centre gauche , CNEWS , chaine pro sioniste ne fait que rétablir un équilibre sur les analyses et les informations qui sont déversées sur les autres média " politiquement corrects ". Remercions le groupe EBRA de parler et faire connaître d'autres horizons .
Signaler RépondreBon ! Parlons d'économie (les sous-sous...). Le Crédit Mutuel (propriétaire du Groupe EBRA) cherche, depuis un bon moment, de se retirer du Progrès. Apparemment, personne n'en veut. Normal, la Presse largement subventionnée, n'a plus la côte. Les journalistes du Progrès rachetent leur boîte...déficitaire à l'euro symbolique et Nous, nous attendons, democratiquement parlant; leurs éditoriaux journaliers indépendants..
Signaler Répondres'entend. Chiches les gars !.
Bon mais arrêtez d'être abrutis à ce point, tout le monde se rend bien compte que l'extrême droite finira par triompher quand on voit que la plupart des faits de violence qui montent crechendo chaque jour sont dûs à toute cette populasse venue d'ailleurs et qui finira par nous anéantir de nos racines
Signaler RépondreC'est intéressant de savoir que ces personnes qui sont censées informer les lecteurs objectivement des faits politiques... ont en fait une opinion politique qu'ils n'hésitent eux-mêmes pas à afficher comme étant "contre l'extrême-droite".
Signaler RépondreOn saura donc que ce qu'ils disent sur le sujet sera biaisé par leurs propres opinions...
Sans déconner ? La ligne éditoriale du progrès me semblait de gauche, un monde s'écroule autour de moi ahah.
Signaler Répondrebien dit
Signaler RépondreEt oui, la presse n'est pas toute d'extrême gauche .... ça les emmerde, ils croient toujours que le monde est d'extrême gauche. Ben non, ils brillent fort, mais ne sont pas les plus nombreux.
Signaler Répondreah ces moralistes de gauche ça ne les dérange pas quand les patrons de gauche se gavent d articles pro hamas pro wokisme et qu ils soutiennent ouvertement LFI mais c'est ça la liberté d expression gauchiste pense comme moi sinon tes un facho un raciste un homophobe etc.
Signaler RépondreSi l’extrême droite est un vrai problème alors interdisons là et supprimons ce parti politique! Sinon autorisez là et plus aucun scandale car untel à des aspirations politiques différentes à l'autre!!
Signaler Répondreencore un copain de Bolloré
Signaler RépondreMieux que de promotionner l'extrême gauche antisémite, populiste, haineuse, violente, séditieuse, islamisante ..
Signaler RépondreFatigue… je pense que le peuple a d’autres préoccupations que les « likes » du PDG du progrès…
Signaler Répondre" liker ne vaut pas approbation "
Signaler RépondreLike = Aime
Donc oui c'est un soutien qu'il apprécie.
Pas très fute-fute le patron du Progrès