La mobilisation ne faiblit pas pour les pompiers du Rhône. Ce lundi 27 janvier, ils ont frappé fort en se rendant devant l’Hôtel de la Métropole de Lyon à l’occasion du débat d’orientation budgétaire. Selon les renseignements territoriaux, 250 pompiers étaient présents à l’extérieur, tandis que 30 d’entre eux ont pu occuper les 38 places réservées au public dans l’hémicycle.
"Les agents du SDMIS (officiers, non-officiers et personnels administratifs et techniques) sont comme annoncés présents devant la Métropole à l’occasion du débat d’orientation budgétaire pour s’assurer que le sujet des secours est bien au centre des débats politiques", expliquait le syndicat SUD SDMIS. Une démarche qui visait, selon eux, à garantir un budget suffisant pour "des secours dignes et minimum pour les concitoyens."
Le soutien des élus, y compris écologistes
L’action a porté ses fruits. "Quasiment l’intégralité des groupes ont pris la parole en faveur des sapeurs-pompiers, en disant qu’on ne pouvait pas continuer comme ça", a rapporté le syndicat SUD SDMIS. "Même le groupe majoritaire écologiste a reconnu que les pompiers étaient en sur-régime depuis des années." Ces derniers plutôt discrets au sujet des pompiers depuis le début du mouvement, ont ainsi plaidé pour un renforcement des effectifs.
Le ministre François-Noël Buffet, également présent, a confirmé que "l’État doit prendre sa part, mais le local doit prendre sa part également". Les pompiers saluent aussi l’implication de plusieurs élus, dont Nathalie Perrin-Gilbert, Marc Grivel ou encore Gilles Gascon.
"La sécurité civile est devenue un enjeu politique au même titre que la sécurité publique", déclare Rémy Chabbouh, représentant de SUD SDMIS. Si les pompiers espèrent des avancées rapides, ils restent vigilants face aux échéances des élections municipales et métropolitaines de 2026. "Nous ne comptons pas attendre encore un an dans ces conditions", a-t-il ajouté.
La suppression de la prime de logement (ICL), jugée illégale par la Chambre régionale des comptes, reste un point de crispation majeur. "La supprimer n’est pas une contrainte, mais un choix politique et financier", martèle l’intersyndicale. Une audience importante est ainsi prévue ce vendredi 31 janvier devant la Chambre régionale des comptes, où les syndicats comptent défendre la légalité de cette prime.
Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, et vivement sollicité au début du mouvement des soldats du feu, reste également une figure controversée dans ce dossier. "Pour lui, les sapeurs-pompiers, ce sont les pompiers volontaires. Le modèle de sécurité civile pour Christophe Guilloteau est un modèle économique de sécurité civile. Moins ça lui coutera, plus il sera content”, affirme Rémy Chabbouh.
Une mobilisation soutenue majoritairement
Malgré les critiques de la direction, qui a qualifié les syndicalistes poussant à la grève "d’irresponsables", les pompiers restent solidaires. En ce sens, la direction des sapeurs-pompiers a lancé un sondage interne. Ce dernier révèle que 97 % des agents de catégorie C ont rejeté la consultation de la direction, tout comme 73 % de l’ensemble des effectifs. "Ils disaient qu’on était des irresponsables, mais on était juste dans le vrai !"
Avec un temps de travail moyen de 600 heures de plus qu’un fonctionnaire classique pour un salaire équivalent, les pompiers réclament toujours un triptyque de mesures : créations de postes, hausse du pouvoir d’achat et réaménagements du temps de travail. Une mobilisation déterminée, avec l’espoir d’une issue favorable dès ce vendredi.
Pas que dans les pistes cyclables, car des millions sont dépensés en communication
Signaler Répondrehttps://www.lyonmag.com/article/141879/ville-de-lyon-des-depenses-de-communication-en-hausse-de-38-selon-la-chambre-regionale-des-comptes
total soutien aux pompiers ! honte à la métropole ! préférer financer des pistes cyclables que de payer dignement des pompiers. n’oubliez de voter utile en 2026 pour mettre fin au règne vert
Signaler RépondreNPG qui reçoit des acclamations des pompiers après avoir renouvelé sa demande d'augmenter de 2% le budget alloué à la protection civile.
Signaler RépondreEcolo, lfi et socialistes s'étaient opposés en décembre dernier.
Une fois de plus NPG est la seule à tenir la route et à bosser les dossiers de la ville et métropole de Lyon
Malheureusement entouré de guignol vert et insoumis
"Les" sites qui flambent ? Combien ? Plus que d'habitude ou pas au cours des six derniers mois? Avant de tirer des conclusions hâtives ou se "poser des questions", ce qui revient au même chez les gens dont le commentaire favori est "bizarre" dès que quelque chose sort de leur ordinaire limité.
Signaler RépondreJuste une info sur les sites de recyclage de nos dechets qui flambent depuis un certains temps.
Signaler RépondreLoin des pensées complotistes,ça peux poser question .
Et pour être au courant ? Il suffit de faire un tour au travers des quotidiens régionaux
Grand respect aux pompiers qui risquent leurs vies. 🙏
Signaler RépondreLes complots pas secrets, ça marche moins bien...
Signaler RépondreÇa veut dire quoi "tiens donc" ? Encore un complot secret, mais toi tu es au courant, c’est bien ça ?
Signaler RépondreEt un site de plus...
Signaler Répondre"Un site de traitement de déchets Paprec ravagé par un incendie à Amiens
L'incendie, qui a eu lieu dans la nuit de lundi à mardi, a détruit 11 000 m2 d'un site du spécialiste français du traitement des déchets... "
"Les pompiers saluent aussi l’implication de plusieurs élus, dont Nathalie Perrin-Gilbert, Marc Grivel ou encore Gilles Gascon."
Signaler RépondreComme quoi, quand on a affaire à des élus qui ne sont pas des idéologues monomaniaques types eelv, l'esprit partisan laisse la place à une politique honnête et constructive.
On a pas d'argent pour ces fachos, la priorité c'est de creuser des trous dans la route.
Signaler RépondreQu'ils se démerdent avec la gauche
Signaler RépondreCourage !
Signaler RépondreLes pompiers ne sont pas la priorité.
Signaler RépondrePriorité aux pistes cyclables et aux OQTF
Un bac à compost et ça les apaisera.
Signaler RépondrePour info les pompiers qui font grève marque juste sur les camions qu’ils sont en grève, ils assurent les interventions H24. En quoi ils sont irresponsables ? Par contre ce qui est irresponsable c’est la recrudescence des agressions guet-apens qu’ils subissent dans une indifférence générale ! Des millions pour des pistes cyclables et des miettes pour les secours, c’est indigne.
Signaler Répondre« la direction, qui a qualifié les syndicalistes poussant à la grève "d’irresponsables »
Il faut des sous pour les velos
Signaler RépondreLes pompiers après
Du pognon pour les clandestins qui arrivent, il y en a!
Signaler RépondrePar contre pour les pompiers qui peuvent nous sauver la vie, il n'y en a pas!
Bravo les politiques!
Vous avez le sens des priorités!
L'état s'en tamponne des services de secours quels qu'ils soient, c'est pour le petit peuple.
Signaler RépondreLes ronds de cuir au gouvernement et toute la marmaille en dessous ont tout à dispo dans les 5mn, à vie...
"Pompiers et élus de la métropole : débat enflammé"
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