Les quatre membres de cette famille d’origine roumaine, résidant en région lyonnaise, ont exploité les failles du fonds de solidarité Covid en multipliant les demandes frauduleuses via les espaces fiscaux du père et de la fille, rapporte Le Figaro.
Leur méthode consistait à enregistrer des entreprises fictives ou en sommeil, puis à déclarer une chute de chiffre d’affaires pour obtenir des aides. Selon la justice, ils ont ainsi permis à de nombreuses personnes, notamment en Île-de-France et dans le nord de la France, de bénéficier indûment de ces aides, tout en prélevant une part des sommes perçues.
La justice leur reproche d'avoir utilisé les espaces fiscaux numériques du père et de la fille afin de déposer plusieurs centaines de demandes frauduleuses pour le compte d'autres personnes, dans la région lyonnaise, en Île-de-France et dans le nord de la France.
Selon le quotidien régional, le procureur a souligné : "Dans cette affaire on voit que l’État a voulu faire simple, accessible et efficace. Mais cela leur a permis encore plus facilement de spolier son argent pour alimenter des projets en Roumanie ou autres". Ce dernier avait requis des peines de huit mois de prison à deux ans dont un avec sursis.
"Ce système a été vampirisé par des pirates fiscaux", ajoute le parquet. En tout, 4,4 millions d'euros ont été demandés, et 583 668 euros ont été finalement versés.
Lors des perquisitions, 24 000 euros en liquide ont été saisis au domicile des parents et de la fille.
Le fils, en plus des aides perçues via l'espace fiscal de sa sœur, a reçu plusieurs virements sans pouvoir justifier leur origine. "Oui, j'ai touché cet argent, mais je ne savais pas d'où il venait", a-t-il assuré à la barre, précise Le Figaro. Une ligne de défense balayée par la magistrate : "Quand on ne sait pas d'où vient l'argent, on ne s'empresse pas de le retirer en espèces."
Ils ont ainsi été condamnés respectivement à six mois de prison avec sursis et 3 000 euros d'amende. Une audience ultérieure déterminera les modalités du remboursement des 583 668 euros demandés par l'État.
ils sont malins ces roumains, et l'argent l'état peut déjà s'asseoir dessus ils rembourseront rien.
Signaler RépondreArrrgent...arrgent...
Signaler RépondreIl faudrait peut-être que l'état arrête de distribuer l'argent sans contrôle
Signaler RépondreDonc une promotion de 600000 € ....j adhère
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