Le vendredi 24 mai 2019, en fin d’après-midi, un souffle secoue brutalement la rue Victor-Hugo, au cœur du 2e arrondissement de Lyon. Une violente explosion retentit, projetant des éclats métalliques dans toutes les directions. Un sac en papier kraft, déposé quelques minutes plus tôt sur un bloc de béton, vient d’exploser devant une enseigne de la Brioche Dorée. Treize passants sont touchés physiquement, certains grièvement au niveau des jambes et du visage.
La panique s’empare de la foule. Les sirènes résonnent dans les rues adjacentes, les forces de l’ordre bouclent immédiatement le périmètre. Très vite, la question se pose : Lyon vient-elle d’être frappée par un attentat ?
Le dimanche 26 mai, deux jours après l’explosion, une avancée décisive survient. L’analyse minutieuse des images de vidéosurveillance permet de remonter la trace de l’individu jusqu’à la résidence Les Ifs, à Oullins. L’étau se resserre.
Le lendemain, trois jours après l’attaque, une dizaine d’agents interpellent Mohamed Hichem Medjdoub à sa descente d'un bus, à quelques pas de la place Jean-Jaurès (Lyon 7e). Il se rend sans opposer de résistance, son passeport en poche.
Une bombe artisanale
Cet Algérien en situation irrégulière se présente comme un soldat du groupe État islamique. Pourtant, l’attentat n’a jamais été revendiqué. L’enquête révèlera que, bien qu’il n’ait pas prêté allégeance à une organisation terroriste, l’accusé s’était radicalisé en autodidacte via des forums et vidéos en ligne.
Si la déflagration de la rue Victor-Hugo n’a pas causé de pertes humaines, elle aurait pu avoir des conséquences bien plus tragiques. L’engin explosif, rudimentaire, mais redoutablement efficace, a été conçu avec des produits de grande consommation, aisément accessibles en ligne. En suivant la trace des composants, les enquêteurs découvrent que Medjdoub a principalement effectué ses achats sur Amazon, en réglant via des cartes prépayées.
Eau oxygénée, acétone, billes d’acier, piles, fils de câblage… tous les éléments nécessaires à la fabrication d’une bombe artisanale ont été livrés à son domicile d’Oullins.
Des victimes marquées à vie
Le carnage évité de justesse n’atténue en rien l’onde de choc laissée par cet attentat. Six ans plus tard, le traumatisme est toujours présent.
Contacté par LyonMag, maître Yves Hartemann, avocat de deux victimes, insiste sur la dimension insidieuse de l'impact psychologique : "Contrairement aux blessures physiques, il y a un effet retard sur le traumatisme psychologique. Les victimes se disent d’abord qu'elles s’en sortent bien, puis, des semaines ou des mois plus tard, le choc ressurgit sous forme de syndromes post-traumatiques".
Au tribunal, la voix des parties civiles s’associera à l'action publique, sans que la cour se prononce sur l'indemnisation. La seule demande des victimes à la cour est d’être reconnues recevables, pour que leur dossier soit renvoyé vers la juridiction des victimes d’actes de terrorisme (JVAT). Un processus complexe pour des personnes encore hantées par le décompte assourdissant des secondes qui ont bouleversé leur existence.
Si on m’expliquait que la sécu lui payait aussi un salaire tous les mois, un abonnement à la gym et une voiture de fonction, je serai même pas surpris
Signaler RépondreEh bien sa brioche il va bien se la faire dorer durant ses 30 années de prison celui là
Signaler Répondrepetite précision ce charmant jeune homme est venu en France rejoindre ses parents (père expert comptable mère ingénieur mais bénéficiant quand même d'un logement social !) avec un visa touristique valable 90 jours il est inscrit comme étudiant à Epitech mais ne se présente même pas à l'école et se désinscrit et c'est seulement après le refus d'un titre de séjour qu'il devient "iirégulier" dont acte
Signaler RépondreVous allez voir qu’il va prendre moins que marine le pen
Signaler Répondreapparemment l'immeuble ou il habitait à Oullins est un HLM dans quelles conditions était-il hébergé ? des parents ? des amis ? si oui dans ce cas ces complices sont-ils toujours dans les lieux?
Signaler RépondreIls auraient dû dire un canadien en situation irrégulière ça passerait mieux.. n'est ce pas le plouc
Signaler RépondreLes animaux sont beaucoup plus intelligents.... Eux.
Signaler Répondreentre Macron et la justice les terroristes ne risquent pas grand chose !
Signaler Répondre"Algérien en situation irrégulière"...
Signaler RépondreContinuez les ploucs, vous avez tout bon.
Mohamed Hichem Medjdoub encore un islamiste qui exprime sa haine de l'occident par une pratique radicale de sa religion pour s'opposer aux valeurs occidentales.
Signaler RépondreDonnez leur de la brioche, les gueux ont faim de pouvoir.
Signaler RépondreUn électeur de LFI encore et toujours. Quand jugerons-nous ce parti et ces soutiens?
Signaler RépondreIl est seul dans ses actes, donc entièrement responsable, donc perpète !
Signaler RépondreLe terroriste continue à terroriser même en prison. Il aime balancer ses déjections sur les têtes du personnel carcéral. Un simple animal bipède, voilà tout.
Signaler Répondredans 100 ans en sera ce qui se passé entre 2001 et aujourd'hui qui manipule qui
Signaler Répondre6 ans pour juger un terroriste ! il faut vraiment reformer nos lois dans notre pays en matière de terrorisme, c’est évident ..
Signaler RépondreDéveloppez svp
Signaler RépondreJe ne comprends pas votre commentaire
La vidéo protection affaiblie la tranquillité des lyonnais.
Signaler RépondreLe problème, c'est l'esstreme drouate.
Comme par le hasard du calendrier, ça va vraiment être sa fête 🥳
Signaler RépondreUn procès qui va se déroulé dans un contexte idéale pour le mis en cause . Tout est en place pour charger la mule .
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