Après l’annonce des 70 kilomètres de travaux reportés sur les années 2026 et 2027, des chantiers continuent de faire évoluer la ville de Lyon. Entamé depuis fin novembre 2024, le vaste chantier de constructions des Voies lyonnaises se poursuit sur le grand boulevard des États-Unis. Or, les commerçants sont les premiers impactés dans cette situation, et voient leur activité et leur chiffre d’affaires baisser à vue d'oeil.
Des travaux qui tuent les commerces
Cela fait maintenant trois ans qu’Hafida El Abbouyi est propriétaire de son salon de coiffure et d’esthétique, Tendance Coiffure & Esthétique, située dans la cité idéale jamais aboutie de Tony Garnier.
La commerçante a récupéré les locaux en 2022. Et rapidement, Hafida El Abbouyi s’est forgée une bonne réputation auprès de sa clientèle fidèle, qui devait parfois patienter plusieurs semaines pour obtenir un rendez-vous, compte-tenu du succès.
"La plupart de mes clients sont des personnes âgées. Quand ils venaient, ils calaient leurs rendez-vous sur trois mois !, insiste la commerçante Je refusais du monde car c’est le seul salon du boulevard. J’étais complète, mon planning était toujours plein une semaine à l’avance. Maintenant, il y a des jours où j’ai deux, trois clientes dans la journée", constate-t-elle, exaspérée.
Effectivement, depuis le début des travaux, c’est plus de la moitié des clients qui ne viennent plus :"J’ai trois clientes fidèles qui m’ont appelée pour me prévenir qu’elles ne peuvent plus venir à cause des travaux". A cause du chantier, les cyclistes circulent sur les trottoirs, de quoi convaincre les personnes âgées de ne plus s'y aventurer. "Les travaux deviennent dangereux, j’ai une cliente qui venait régulièrement, qui a failli se faire faucher par une trottinette".
Sans oublier la disparition de nombreuses places de stationnement : "Une cliente a cherché une place pendant 30-45 minutes, et depuis 2 mois elle n’est plus revenue", ajoute-t-elle.
Par anticipation, Hafida El Abbouyi a décidé de mettre en vente son commerce sur Leboncoin voilà trois semaines : "Je n’ai eu aucun appel."
A côté du salon de coiffure, le voisin a été plus chanceux et a réussi à vendre son établissement il y a maintenant deux mois.
Hafida El Abbouyi fait face à un déficit financier inquiétant : "Je n’aurai pas pu imaginer une telle situation. Je ne dors plus, je suis angoissée, stressée, fatiguée".
Les commerçants abandonnés ?
Avant le début des chantiers qui doivent se conclure au printemps, deux fonctionnaires étaient venues prévenir les commerçants, "mais depuis elles ne sont jamais revenues", déclare la commerçante. Hafida ajoute : "J’aurai voulu un accompagnement financier ! Je travaille 10 heures par jour, je n’ai plus beaucoup de clients et j’ai beaucoup de charges à payer. À la fin du mois, il ne me reste quasiment plus rien".
L’escrologie tue !
Signaler RépondreC’est désormais une certitude, elle tue l’activité économique, l’emploi, la consommation, l’investissement, la construction, la natalité, elle tue les libertés et la democratie.
Cette idéologie abjecte, totalitaire et irresponsable veut qu’une partie non représentative de la population impose son dogme.
Clientélisme, tri, exclusion et destruction au nom de l’écologie, ces gens qui s’enrichissent et qui vivent déconnectés de la réalité.
Comment peut-on ne pas réagir
C'est dans le plan 2030 et la fin des petits commerces.
Signaler RépondrePlus de voitures, plus de commerces indépendants et des robots humains qui restent chez eux en commandant leurs repas à des afghans en vélo ! Voilà la belle société des ecolos socialos qui nous mènent dans le mur !
Mais non ils vont vous dire que c’est de la faute à the village !
Signaler RépondreCette bande de fossoyeurs est en train de detruire cette ville et d’abandonner les lyonnais pour une poignée de bobos wokistes qui n’a pas de centre d’intérêts dans la vie que jeter de la soupe sur des tableaux de maîtres et s’attaquer aux automobilistes !
Pauvre ville de Lyon, vivement 2026 que les vrais gones dé révoltent, on ne peut pas cette ville sombrer…
Qui a déjà vu une ville sans travaux ?
Signaler RépondreMétro, voirie, réseaux, assainissement, éclairage, fibre optique, tramways… il y a beaucoup de motifs pour ouvrir nos chaussées et nos trottoirs !
Sans stationnement fini Lyon c'est une évidence que seule les écolos voit pas
Signaler RépondreOui mais les Suv
Signaler RépondreOui mais l extrême droite
C'est certain qu'il y a un type de profession qui ne votera pas pastèques l'année prochaine ;-)
Signaler Répondreno parking no business. c'est la fin des échanges commerciaux. Lyon devient une grande cité dortoir avec quelques belles curiosités pour touristes. avec l'inculture en progression plus personne ne comprendra à quoi servaient ces beaux bâtiments.
Signaler RépondreAh ces escrologistes !Dépenses folles pour des trous un peu partout sur Lyon et la banlieue ...
Signaler RépondreOn s'en fout, ces commerçants fachos, seront grand remplacé par des kebabs.
Signaler RépondreCe sera des électeurs supplémentaires pour notre alliés de LFI.
c'est ce que BB appelle ;""le maintien du rôle social de la Métropole"
Signaler RépondreDemander aux écolos d'être à l'écoute, de sortir de leur dogmatisme et du mépris qu'ils affichent pour les citoyens qui subissent leurs projets/orientations....autant pisser dans un violon avec leur sectarisme.
Signaler RépondreEt pourtant, les écolo' passent leur temps sur les réseaux sociaux avec tout un laïus pour expliquer que tous ces travaux sont pour notre plus grand bien être.
Signaler RépondreOù est l'opposition politique dans tout cela ? Elle se fiche royalement du quartier considéré comme perdu suite aux 52% de la députée NUPES inexpérimentée. Pathétique.