Comme souvent, l’idéologie l’emporte sur le bon sens.
En réalité, apprendre la langue du pays d’accueil est une nécessité, non seulement pour l’intégration sociale, mais aussi pour l’émancipation économique des migrants. Refuser cette évidence, c’est condamner ces derniers à une dépendance totale vis-à-vis de leur communauté d’origine, les enfermant ainsi dans une précarité durable.
Un immigré qui ne parle pas français devra se contenter des rares opportunités d’emploi où la barrière linguistique n’est pas un obstacle, généralement des postes mal payés et précaires. Il sera aussi plus vulnérable aux abus et à l’exploitation, faute de comprendre ses droits. De même, l’accès aux services publics, à la santé ou à l’éducation de ses enfants sera compromis.
Et pour les femmes, la situation est encore plus alarmante. Sans maîtrise du français, elles restent souvent enfermées dans un foyer où elles sont entièrement dépendantes de leur compagnon, parfois soumises aux règles qu’il leur impose, au mépris des droits des femmes en France. Comment se défendre ? Comment dénoncer des violences ? Comment communiquer avec des soignants ? Comment simplement appeler la police ou les pompiers si la langue est une barrière infranchissable ?
L’exemple de ma tante de cœur, qui, après quarante ans en France, ne parlait pas un mot de français, reste gravé dans ma mémoire. Morte d’une crise cardiaque sans avoir pu appeler les secours, elle a dû passer par ma mère, ce qui lui a fait perdre des minutes précieuses... des minutes qui lui ont coûté la vie.
L’apprentissage du français est donc un levier d’émancipation et non un instrument de domination. Ceux qui s’y opposent, au nom d’un pseudo-antiracisme, ne rendent service à personne, sauf peut-être aux communautaristes qui prospèrent sur le repli identitaire.
Dans un pays, la langue est un ciment commun, un vecteur d’unité. Faire de sa maîtrise une exigence pour les nouveaux arrivants, ce n’est pas les coloniser, c’est leur donner les clés pour participer pleinement à la société. Ceux qui s’y opposent, sous prétexte de lutter contre un supposé impérialisme culturel – alors qu’eux-mêmes parlent souvent plusieurs langues grâce aux cours particuliers payés par papa – ne font que priver les migrants, et en particulier les femmes, d’un avenir meilleur.
Farid Ben Moussa
Conseiller municipal de Vénissieux
Mais le problème n’est pas du tout là ! Évidemment que tout le monde souhaite que les migrants allophones aient une meilleure maîtrise du français, à commencer par les concernés !
Signaler RépondreLe problème c'est de conditionner l'octroi de titres de séjours à l'obtention de certifications standardisés. C'est déjà le cas, mais ce sera pire, parce que niveaux trop élevés. Ces tests sont basés sur des critères standardisés, pour correspondre à ce qui est attendus selon les critères du cecrl, alors que l'apprentissage d'une langue ne se fait pas forcément de manière linéaire !
Il faudrait surtout renforcer l'accompagnement dans l'enseignement plutôt que de faire du chantage aux papiers ! De plus, les assos tournent aujourd'hui avec peu de moyens. Vraiment, que du blabla dans cet article, avez-vous seulement parlé aux professionnels de terain ou lu les spécialistes ? Avez-vous une once de connaissance concernant le Français Langue d'Intégration, ou vous préférez juste parler de votre expérience perso ??? Et pensez-vous, naïvement, que Retailleau souhaite ces nouvelles règles afin d'aider les migrants à mieux maîtriser la langue ?
Wesh !
Signaler RépondreFaut que les Cé-francs parlent aux français 🤔
Les portugais sont respectueux et travailleurs, contrairement au magrébins qui nous apporte que la haine, la violence
Signaler RépondreSeul macron les aime, puisque il délivre encore des visas!
Mes grands-parents espagnols arrivés adultes en France écrivaient en français sans faute de grammaire ni d’orthographe, bien qu’ils aient été toute leur vie respectivement mécanicien et femme de ménage. Ils corrigeaient nos devoirs quand ils nous gardaient. Ils étaient catholiques, alors nous étions assez nombreux. Mais ils avaient un œil sur tous et sur chacun. Beaucoup d’affection mais au moindre pas de travers, ça ne rigolait pas… De leurs cinq enfants, aucun n’a mal tourné, tous ont travaillé. À la génération suivante nous avons fait des études. Je leur suis très reconnaissant des valeurs qu’ils nous ont transmises.
Signaler RépondreIls seraient stupéfaits d’entendre cette pseudo élite intellectuelle, et qualifieraient immédiatement ces politiques véreux d’imbéciles ! Je suis heureux qu’ils ne soient pas témoins de la déliquescence contemporaine.
Tu connais Fernand Raynaud?
Signaler RépondreReste dans ton auvergne, et nous fais pas chié!
Signaler RépondreMoi je parle auvergnat le vrai patoi et je m'en bat les cacahuètes de la langue de Molière
Signaler RépondreIl suffit de voir les sois disant Français dans la rue qui parlent même pas Français
Signaler RépondreA vous les frenchie jamais content
Signaler RépondreSi ses propos sont sincères , c'est excellent , mais comme en général ces gens là sont francs comme des ânes qui reculent , c'est à prendre avec des pincettes.
Signaler RépondreSur le moment , il pense ce qu'il dit , mais au fond de sa pensée , il met des guillemets sur certains mots ou phrases qui lui piquent la langue en les disant , mais c'est bien , il les dit quand même !
Je suis en train d'apprendre l'anglais intensif pour foutre le camp de ce Bled et pourtant je français
Signaler RépondreLa gauche qui infantilise le migrant et le pense incapable d'apprendre une nouvelle langue...
Signaler RépondreDans les années 80, j'habitais une petite ville où une importante colonie portugaise s'est installée. Ces personnes - hommes, femmes, surtout celles demeurant au foyer - se faisaient un devoir d'apprendre le français au plus vite. Une de ces dames m'a dit qu'elle avait appris ... en regardant la télévision.
Signaler RépondreQuand j'entrais chez le poissonnier -portugais - qui papotait en portugais avec trois clientes, tout ce monde passait immédiatement au français par une courtoisie remarquable.
Un grand merci de rappeler ce qui semblerait être une évidence,
Signaler Répondremais pas pour ceux qui aiment traiter de "facho" ceux qui penseraient différent d'eux...
Apprendre la langue du pays où on réside est important. Cela permet de s intégrer et de comprendre le mode de vie du pays sans renier ses racines. Merci Farid.
Signaler RépondreLaurent Bosetti, sors de ce corps !
Signaler Répondrec est (presque) du louis ferdinand celine!!on croirait lire "mort à credit"
Signaler RépondreSi c'est de l'humour c'est raté.
Signaler RépondreSi c'est ce que vous pensez vraiment, vous vous trompez lourdement : à tous les postes d'une entreprise on a besoin de personnes qui peuvent communiquer.
.... Et pipeau s'écrit pipeau 😉
Avant j'avais une voisine espagnole qui avait fui la guerre d'espagne, elle ne parlait pas du tout français, apparemment elle avait mal prise le fait qu'on s'engage pas dans cette guerre, et avait refusé toute sa vie de l'apprendre, du coup elle ne faisait que rester chez elle, elle dépendait de ma grand mère et de son mari, mais ma grand mère a finit par aller à la campagne et nous a laissé le hlm, y'avait encore son mari mais ça l'énervait assez qu'au bout de 50 ans elle refusait toujours de le parler, ils s'engueulaient souvent à ce propos, surtout que leurs enfants parlait peu l'espagnol et leurs petits enfants pas du tout, du coup elle a eu de gros problèmes quand son mari est mort car non seulement ses enfants l'a comprenait mal mais en plus ils n'habitaient plus sur Lyon...
Signaler RépondreJ'aimerais entendre parler français quand je sors de chez moi. Ce n'est plus le cas depuis plusieurs décennies.
Signaler RépondreMerci Farid pour cette défense argumentée de la nécessaire maitrise de la langue du pays d'accueil. La bien-pensance décolonialiste crie au scandale, mais lorsque vous arrivez dans un pays (n'ayant jamais eu de colonies) comme le Canada (au Québec) l'obtention de la carte de séjour est conditionnée à la réussite à un examen de français, examen auquel tout entrant (même s'il est Français) est soumis... et personne ne trouve à y redire.
Signaler RépondreEt que dire des anciennes colonies françaises ou anglaises qui ont adopté la langue (honnie?) du "colonisateur" car sinon quel dialecte local choisir? Et là aussi personne ne trouve à redire.
Cher Farid, lorsque des élus LFI sont incapables de lire ou de connaître à minima le français dès lors comment s’étonner que pour justifier leurs lacunes ils n’utilisent pas l’excuse de c’est colonial de demander intégration maitrise de la langue. Cela permet effectivement de garder la mise par des associations et élus sur une population et de diffuser des dogmes tranquillement, puisqu’ils ne peuvent accéder à une autre vision une liberté de penser que confère l’intégration. Mais bon à force de répéter et tous le fond que le danger c’est l’extrême droite ils avance tranquillement dans leurs opérations de destructions massives des cerveaux.
Signaler RépondreJe dirai plutôt qu' il doit avoir recours maintenant à une IA pour écrire ses textes ; C est mieux écrit et plus consensuel .
Signaler RépondreLe progrès..
Peu importe la maîtrise de la langue , Ce pays à surtout besoin de bras travailleurs et disciplinés...Tout le reste n'est que pipo.
Signaler RépondreMerci Farid Ben Moussa ! Vous avez bien du courage de prendre la peine de coucher noir sur blanc ce qui devrait relever de la lucidité basique, commune.
Signaler RépondreJusqu’où ces politiciens cyniques iront-ils dans la démagogie ? Ne vous inquiétez pas pour eux : ils la maîtrisent très bien la langue française, c’est même une arme très efficace dans les médias !
Mais ce qui vaut pour eux, l’éducation, ne vaut pas pour leurs ouailles : il est ainsi plus simple de les manipuler.
Ils argumenteront bientôt dans un français très recherché que les langues elles-mêmes ne sont que des artifices…
Dans les textes de certaines chansons, on ne comprend pas parfois ce qu'ils veulent dire. (cf Aya Nakamura et consoeurs)
Signaler RépondreParler et écrire correctement en français est nécessaire dans le vie de tous les jours comme dans la vie professionnelle.
Il faut peut-être revenir aux 3 dictées par semaine (même si cela peut traumatiser nos chers bambins) !
pourquoi tu tousses tonton
Signaler RépondreIl redécouvre l'eau chaude ?
Signaler Répondrebien évidemment la maîtrise de la langue est un facteur d'intégration. Toutefois il ne faut pas négliger l'apprentissage de la langue une fois arrivé dans le pays.Que fait on a ce sujet ...pas grand chose .Il est difficile de fidéliser des gens à l'apprentissage scolaire alors qu'ils ont souvent pas ou peu connu une scolarité. Il existe des organisations telle l'Alliance Française mais réservé aux jeunes étudiants .
Signaler RépondreMerci pour cet article. Si je l'avais rédigé et signé dans les même termes, et au mot près, j'aurais été étiquette de "raciste" par les bien pensants de cette gauche et extrême gauche sectaire.... Merci à vous, nous avons un adversaire commun : le sectarisme de la bien pensance de gauche et d'extrême gauche. Encore merci à vous, cela fait plaisir lire.
Signaler RépondrePersonne leur a demandé de venir, encore moins si ils sont pas foutus de s'adapter
Signaler RépondreC'est bien de prendre conscience du problème 50 ans après....
Signaler RépondreLa triste réalité vécu sur le terrain est la même pour tousse , autochtones ou migrants . Les gens ne comprennent plus qu'un seul langage, celui du pognons . Quand vous avez de l'argent tout le monde est a votre écoute, même si vous n'avez rien a dire.
Signaler RépondrePareil j'ai du mal à croire que ce soit vraiment lui qui a pondu ça. Après le plus simple c'est encore que Farid, sa tante de cœur et tous les africains en général ne viennent pas en France et restent chez eux.
Signaler Répondreun moment de lucidité ?
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