Presque 10 ans plus tard, les engins fonctionnant à l'hydrogène ne sont jamais revenus à Lyon. Et c'est finalement à Annecy qu'ils ont été lancés en 2023, deux ans après la vente de SeaBubbles pour 1,1 million d'euros au fonds d'investissement lyonnais Mediapps Innovation.
Pourtant, c'est bien à Lyon, et devant la justice, qu'on reparle de cette innovation technologique.
Car Alain Thébault, vivant désormais en Suisse, avait inondé son compte LinkedIn de messages jugés diffamatoires à l'encontre des repreneurs de son bébé.
Probablement vexé de voir que les essais à Annecy aboutissaient, alors que lui s'était heurté aux normes administratives françaises, il estimait que les repreneurs faisaient "courir un risque létal" aux Annéciens avec ses taxis volants, de "vieux protos bricolés" par "des apprentis ingénieurs". Selon lui, les passagers "pourraient mourir bloqués, voire brûlés dans un incendie fulgurant".
Mais l'ancien skippeur ne s'était pas arrêté au dénigrement des véhicules, il avait ciblé la General Manager de SeaBubbles Virginie Seurat, la traitant de "cuisinière en chef". Quant à l'investisseur Béchara Wakim, il aurait subi des messages relevant "presque du racisme" selon son avocate.
Alain Thébault a été condamné à payer une amende de 2000 euros.
Une excellente idée qui a de l'avenir. J'imagine des "Bubbles" plus grandes pour transporter le plus grand nombre de travailleurs et voyageurs de Lyon jusqu'à Vienne par exemple.
Signaler RépondreJ'ai par le passé déposé un brevet au sein de mon entreprise, effectivement ce n'est pas simple.
Signaler RépondreMais il y a des garde-fous dans la paperasse à remplir qui prémunissent contre ce qu'il lui est arrivé, par contre ces éléments supplémentaires engendrent d'autres frais (pas énorme non plus), ce qu'il n'a apparemment pas fait.
il a eu le tort d etre plus inventif que les autres trop tot ,et des opportunistes ont rafflé la mise....la vie d inventeur en france n est pas pavée de roses...
Signaler RépondreÇà c'est ce qu'on appelle un mauvais perdant !
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