Pierre Oliver candidat à la mairie de Lyon : "Nous ne sommes pas là pour une place, mais pour sauver la ville"

Ce mardi 25 mars, au Bistrot Autrement, loin de son fief du 2e arrondissement, Pierre Oliver a officialisé sa candidature à la mairie de Lyon.

"J’ai décidé de me porter candidat aux élections municipales de Lyon." Sans attendre les investitures internes à son parti, Pierre Oliver a pris les devants. Entouré d’élus et de soutiens, il a insisté sur le rôle de son équipe, qui "depuis cinq ans" s’oppose au pouvoir écologiste. "Nous avons été les seuls à montrer aux Lyonnais la réalité de cet exercice du pouvoir. Dès le premier jour, nous nous sommes opposés à leur dogmatisme."

Sécurité, impôts, urbanisme : ses premières annonces

Le candidat de droite a esquissé les grandes lignes de son programme. Sa priorité : la sécurité "Tous les chiffres de la délinquance sont en hausse à Lyon", affirme-t-il, accusant la municipalité actuelle d’"abandon de poste" sur ces questions. Il promet l’embauche de "100 policiers municipaux" et l’installation de "2 000 caméras de surveillance". 

Sur le plan fiscal, Pierre Oliver s’engage : "Pendant le mandat, il n’y aura aucune augmentation d’impôts ni de dette. C’est pour nous un point essentiel." Il attaque Grégory Doucet sur sa gestion budgétaire : "Le maire de Lyon a augmenté les impôts pour payer ses petits copains." Il annonce vouloir stopper tous les financements aux associations militantes, dès "le lendemain" de son élection.

Côté urbanisme, il cible les transformations menées par la majorité actuelle, notamment la Zone à Trafic Limité (ZTL) dans le centre-ville. "Nous arrêterons la ZTL. Nous mettrons aussi en place un moratoire sur la suppression des places de stationnement."

Il propose aussi de favoriser l’accession à la propriété "dans les quartiers où il y a plus de 35 % de logements sociaux", pour "rééquilibrer notre territoire et faire en sorte que tout le monde ait une chance."

Une droite à unir

Pierre Oliver ne cache pas son ambition : remporter Lyon pour la droite. "Pour la première fois depuis 20 ans, l’opposition a une chance de l’emporter." Mais l’unité reste un défi. "Nous appelons au plus large rassemblement. Que toutes les personnalités qui veulent tourner la page des écologistes nous rejoignent."

"Près de 80 % des anciens du camp de Gérard Collomb nous ont rejoints", assure-t-il. Il évoque des échanges avec Jean-Michel Aulas et Georges Képénékian, sans officialiser d’accord.

En lice pour la mairie de Lyon, Pierre Oliver appelle tout de même à l’unité locale : "On est en dialogue permanent avec Jean-Michel Aulas et Georges Képénékian. Je pense que notre rôle collectivement, c’est de s’unir pour réussir à faire gagner Lyon."

Le maire du 2e arrondissement sait que sa notoriété reste un défi. "Le jour du premier tour, je n’aurai pas 100 % de notoriété à Lyon. Mais je ne pense pas que le maire actuel était connu de tous le jour de son élection."

En attendant le programme détaillé, le candidat a décidé d'envoyer un premier courrier aux Lyonnais. "Nous avons décidé d’écrire à chaque Lyonnais pour expliquer pourquoi nous. Nous ferons tout pour arriver à la victoire. Nous ne sommes pas là pour une place, mais pour sauver Lyon."