Violences et coup de feu à Tarare : un prévenu condamné, deux mineurs en attente de jugement

Violences et coup de feu à Tarare : un prévenu condamné, deux mineurs en attente de jugement

Un conflit qui dégénère, une rixe, puis un tir : c'est ce qui a conduit un jeune de 18 ans devant le tribunal correctionnel de Villefranche-sur-Saône, ce lundi 24 mars.

L'affaire avait secoué Tarare ce samedi 22 mars. Tout avait commencé en fin de matinée par une bagarre place Ambroise-Croizat, impliquant un jeune majeur et un homme de 55 ans en situation de handicap. Ce dernier, frappé dans le dos, avait reçu une ITT de dix jours. 

Comme "motif" de l'altercation, le prévenu évoque au tribunal des dégradations de boîtes aux lettres. 

Deux heures plus tard, le fils de la victime s'était à son tour confronté au prévenu et à deux de ses amis dans le quartier Joannès-Recorbet pour obtenir des explications. L'affrontement avait pris une tournure bien plus grave lorsqu'un coup de feu aurait retenti, des témoins assurent en effet avoir entendu une détonation.

Si la balle n'a pas atteint sa cible, le fils du quinquagénaire, pris de panique, avait fui et déposé plainte, obtenant également une ITT de dix jours pour "insomnies et angoisse", précise le Progrès

Selon une des versions avancées devant les gendarmes, l'origine de cette escalade de violence pourrait être liée à la volonté d'un membre de la famille de la victime de signaler un trafic de stupéfiants. Une hypothèse que les prévenus contestent, mais qui pourrait expliquer l'extrême tension entre les protagonistes.

Quatre suspects avaient été interpellés dans la foulée. Deux mineurs, dont l'un est soupçonné d'être l'auteur du tir, sont en détention provisoire et seront jugés le 16 avril.

Quant au prévenu présent ce lundi, inconnu de la justice jusqu'ici, il a reconnu les faits de violences devant le tribunal. Il a été condamné à six mois de prison avec un sursis probatoire de deux ans, assorti d'une obligation de travail ou de formation et d'une interdiction d'entrer en contact avec les autres protagonistes.

L'arme n'a jamais été retrouvée, laissant planer le doute sur son authenticité.

X

Tags :

agression

6 commentaires
Laisser un commentaire
avatar
Azur le 26/03/2025 à 12:01

Une "rixe" ? Journaliste, lis ton dico et arrête de nous prendre pour des dindons, merci !

Signaler Répondre

avatar
Oui mais le 26/03/2025 à 09:23
123456 a écrit le 25/03/2025 à 21h53

Y'a des quartiers, il devient difficile de vivre les uns à côté des autres. Si on ne trafique pas, si on ne fume pas du hacquick, si on ne va pas à la mosquée... Ca devient quasiment impossible. Même avec la meilleure volonté du monde, on est obligé de déménager dans un cadre plus calme, si on tient à sa vie, et à sa tranquillité. Il est vrai que le trafic de drogue augmente les difficultés dans les relations de voisinage.

Le rn c est des nazis parce que en 1943 gnagnagna ……

Signaler Répondre

avatar
la réalité est le 26/03/2025 à 07:42
123456 a écrit le 25/03/2025 à 21h53

Y'a des quartiers, il devient difficile de vivre les uns à côté des autres. Si on ne trafique pas, si on ne fume pas du hacquick, si on ne va pas à la mosquée... Ca devient quasiment impossible. Même avec la meilleure volonté du monde, on est obligé de déménager dans un cadre plus calme, si on tient à sa vie, et à sa tranquillité. Il est vrai que le trafic de drogue augmente les difficultés dans les relations de voisinage.

tarare n'est pas une grande ville,
ce n'est pas "un quartier" mais la ville entière !!
tous les habitants fuient et les commerces sont remplacé par.... ceux qui vous savez

Signaler Répondre

avatar
Cloaque le 26/03/2025 à 01:06

La situation de ce pays se dégrade de jour en jour. Je suis allé en Chine et j’ai discuté avec un jeune conducteur de taxi. Avec le traducteur, je lui demande s’il aimerait voyager. Le gars me répond qu’il aurait peur de se faire tirer dessus et que les Chinois craignent la sécurité dans les pays occidentaux. Il n’a finalement pas si tort !

Signaler Répondre

avatar
123456 le 25/03/2025 à 21:53

Y'a des quartiers, il devient difficile de vivre les uns à côté des autres. Si on ne trafique pas, si on ne fume pas du hacquick, si on ne va pas à la mosquée... Ca devient quasiment impossible. Même avec la meilleure volonté du monde, on est obligé de déménager dans un cadre plus calme, si on tient à sa vie, et à sa tranquillité. Il est vrai que le trafic de drogue augmente les difficultés dans les relations de voisinage.

Signaler Répondre

avatar
Ex Précisions le 25/03/2025 à 19:17

Mr Darmanin, youhouuu où êtes vous ?

Signaler Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.
Les champs requis sont identifiés par une étoile *
Si vous avez un compte Lyon Mag, connectez-vous.

Le compte Lyon Mag est gratuit et facultatif. Il vous permet notamment de réserver votre pseudonyme pour les commentaires, afin que personne ne puisse utiliser le pseudo que vous avez enregistré.
Vous pouvez créer un compte gratuitement en cliquant ici.