Un rapport vient d'être publié dans lequel il est rappelé que l'hôpital "constitue un élément de réponse à la pénurie locale de médecine de ville". Le millier d'accouchements par an recensés à la maternité en est la preuve.
Mais la CRC estime que le CH Montgelas souffre de "l'omniprésence des HCL" sur sa zone d'attractivité. Les établissements captent une part importante de l'activité en médecine et obstétrique, aux dépens de l'hôpital givordin.
Et comme le CH Montgelas peine à recruter du personnel médical, ca capacité en lits de soins médicaux de réadaptation a été abaissée, et par ricochet son activité diminue. A tel point qu'en 2021, il avait dû fermer son service d'accueil des urgences en soirée et la nuit.
Les juges financiers considèrent que face à ce constat, "une réflexion sur une reconfiguration de son offre de soins, portant notamment sur le bloc opératoire et les urgences, doit être menée en liaison avec l’agence régionale de santé (ARS) et le nouveau GHT constitué autour des HCL. Celle-ci devra permettre de dégager une solution viable et pérenne répondant au besoin de santé local de manière compatible avec ses moyens d’intervention limités".
Concernant le pilotage de l'établissement, le rapport considère qu'il y a des améliorations à apporter :"renouver avec une démarche de contrôle de gestion", établir un nouveau contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens, refonte des pôles d'activité...
D'un point de vue financier, la situation est "préoccupante". La Chambre régionale des comptes relève que la masse salariale du CH a augmenté dès 2020 en raison des mesures de revalorisation nationale du Ségur de la santé. Mais que dans le même temps, "l'activité de l'établissement ne retrouve pas son niveau d'avant la crise sanitaire"...
"La marge brute d’exploitation s’avère très nettement insuffisante. Ceci se traduit par une capacité d’autofinancement nette négative, hors exercices atypiques 2020 et 2021, qui ne lui permet pas de rembourser une dette conséquente", alerte la CRC.
Et si les aides exceptionnelles de l'ARS ainsi que l'apport financier d'un contrat de restauration financière maintiennent le CH Montgelas sous respirateur artificiel et ainsi évitent une "grave crise de trésorerie", il conviendrait de trouver une solution. Puisque le manque de fonds, dûs à une capacité d'autofinancement insuffisante et à l'absence de nouveaux emprunts, empêche l'hôpital de Givors de faire des investissements "nécessaires".
Car "bien qu’il soit doté de locaux récents, le taux de vétusté de ses immobilisations est devenu plus important que celui des établissements comparables. Cette situation est susceptible de nuire à ses conditions de fonctionnement".
La CRC a fait une série de six recommandations au centre hospitalier de Givors, dont une, celle de "se doter d'un contrôle de gestion", qui est réitérée.
Mais bien sûr..déjà que l on a du mal à trouver un médecin pour se soigner ! Le keke rose de l Élysée est si généreux avec l Ukraine ....macaron démission !
Signaler RépondreEt hop ... 2 milliards pour l'Ukraine !!
Signaler RépondreLe centre hospitalier Lyon Sud n'est pas très loin.
Signaler Répondre""renouer avec une démarche de contrôle de gestion", établir un nouveau contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens, refonte des pôles d'activité..."encore un travail de contrôleurs administratifs qui plombent le budget des hôpitaux..il suffirait de ne pas remplacer leurs départs en retraite vu qu'ils n apportent aucune valeur ajoutée.
Signaler RépondrePourtant c est joli Givors ...
Signaler RépondreEffectivement, mais il l'a trouvé où ce pognon ?
Signaler RépondreOn croit revenir des années en arrière. On laisse les établissements s'enfoncer et d'un coup,on se réveille et la justice financière et les branleurs de l'ARS viennent statuer et foutre leur caca
Signaler RépondreMicron 1er viens de donner 2 milliards a l'Ukraine
Signaler RépondreBientôt la retraite a 67 ans pour réparer leur incompétence
Bientôt la fermeture... Les malades iront à Lyon, s'ils ne sont pas déjà morts avant d'arriver...
Signaler RépondreLa Chambre Régionale des comptes devrait vérifier les comptes de la ville et du grand Lyon, car avec toutes ces foutues pistes cyclables, il y a peut-être de quoi y jeter un coup d'œil
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