Mais pour 3 euros on peut acheter à son illustrateur (son compte Instagram la présente ainsi) le numéro 122 des Rue de Lyon qu’on trouve aussi dans les bonnes librairies.
C’est Nina Girardot qui l’a entièrement conçu, ce numéro qui parcourt les siècles et les territoires lyonnais pour présenter les petites et moins petites bêtes qui se mêlent aux humains depuis 1700.
Des cases aux personnages stylisés et colorés qui présentent en souriant des réalités souvent complexes. "Certains trouvent que je n’ai pas assez mis en avant la situation dramatique de la biodiversité à Lyon", reconnait Nina Girardot.
De fait l’humour est partout. Présentant la poussive évolution de la prise de conscience de l’importance de la protection de la nature, un pigeon coincé dans le bas de la page 7 fait la leçon d’un ton sentencieux : "le début des années 2000, en revanche, c’est le début du bonheur !" Une abeille distraite cherche le pourquoi de ce bonheur à l’époque et propose : "Les téléphones à clapet ? La tecktonik ?". Mais la bonne réponse – on s’en doute – était le réveil de l’opinion publique quant à l’importance de la biodiversité.
De fait Nina Girardot, est tout à fait réveillée sur la question. Elève de l’école Emile Cohl, elle a réalisé son stage de fin d’étude à la direction des biodiversité et nature à la Ville de Lyon dont la division communication a la mission de sensibiliser à la protection de la biodiversité. Son travail consistait à réaliser des posters pédagogiques et précis sur la réalité de la biodiversité.
Dessinatrice elle est au départ, mais elle a peu à peu développé une expertise sur les questions environnementales. Avec son ancien prof de l’école Cohl, Olivier Jouvray, qui lui a donné la possibilité de ce numéro 122, elle a présenté ses planches au public au cours du festival "à l’école de l’anthropocène" qui s’est tenu ce samedi.
Mais il est temps d’y aller, Nina Girardot ne s’occupe pas seulement des petites bêtes : elle file donner un cours de dessins à de petits humains.
Ceux qui passent à l'acte acec leur couteau pour un refus, un regard ou une simple bousculade dans le métro......cela concerne un type particulier de diversité.
Signaler RépondreElle y ait déjà la biodiversité, comme dit les couteliers, les ouvriers du BTP, les paysagistes etc... Y a de quoi faire...
Signaler RépondreOn a grâce aux écolos on a une très bonne biodiversité dans nos rue, surtout à la Guill, mais on ne verra pas les grosses bestioles se reproduire en pleine rue ;-)
Signaler RépondreOn ne sera jamais compétitif sur la scène économique internationale avec ce genre "d'emploi"
Signaler RépondreLa biodiversité dans les rues de Lyon....tant que ce ne sont pas des prédateurs qui sortent leur couteau comme moyen d'expression de leur diversité.
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