Car il y a quelques semaines, le tribunal administratif de Grenoble condamnait l'Etat à rembourser la mairie grenobloise à hauteur de 76 802 euros, qui avaient été dépensés pour la mise à l'abri d'une famille à la rue et à qui aucune solution n'était proposée par la préfecture.
Or, cette procédure visant à se faire rembourser les frais d'hébergement d'urgence par l'Etat avait aussi été réalisée par les Villes de Paris, Strasbourg, Rennes, Bordeaux et Lyon.
Cette dernière compte bien obtenir gain de cause et recevoir un chèque de la préfecture à hauteur de 300 000 euros, soit les sommes dépensées en 2022 et 2023.
Mais selon Tribune de Lyon, alors que cette procédure n'est pas encore inscrite au calendrier du tribunal administratif lyonnais, et dont l'issue n'est pas nécessairement liée à celle de Grenoble, Grégory Doucet compte en lancer une seconde.
Cette fois, la demande de remboursement de frais liés à l'hébergement d'urgence couvrirait la période fin 2023-2024. Or, la mairie, dont ce n'est pourtant pas la compétence, avait choisi de débourser plus de 2,4 millions d'euros pour offrir à des nuits d'hôtel à des personnes démunies ou aménager des lieux pour les accueillir comme des gymnases.
Si certaines familles ont pu passer l'hiver au chaud grâce à cette décision de la Ville de Lyon, la relation entre le maire et la préfète du Rhône risque de devenir plus glaciale que jamais.
C’est le coût du chantier de l’école des beaux arts!!!
Signaler RépondreY’a pas une erreur de virgule?
Ça serait plus logique: moins de dépenses pharaoniques !!
Le contribuable n'a pas son mot à dire mais c'est avec ses sous qu'on va les loger...
Signaler RépondreOn doute que la brèche de la préfète tolère cette introduction grotesque.
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