Dans un long discours devant les membres de son groupe Lyon en commun et ses partisans, Nathalie Perrin-Gilbert, dont l'acronyme NPG rythme la vie politique lyonnaise depuis 1995, a donné le coup d'envoi de sa campagne municipale pour 2026 ce samedi.
La décision d'y aller était prise depuis longtemps mais le timing s'est décidé après la quasi annonce de Jean-Michel Aulas en février dernier et la nécessité de ne pas laisser l'espace politique s'encombrer de trop nombreuses candidates à gauche.
C'est au 1er étage du Ninkasi Guillotière, dans une salle bondée où l'ancien maire de Villeurbanne Jean-Paul Bret trône en souriant au 2e rang que la candidate a commencé à dérouler les axes de son futur programme. Pas tout, bien sûr.
Malicieusement elle pointe l'existence de concurrents venus piocher dans ses propositions lors de campagnes précédentes. Mais si les propositions détaillées sont encore rares, Nathalie Perrin-Gilbert expose un discours offensif oprimiste et dénué de toute pique. Au contraire. Réalisant que dire : "les choses se sont dégradées depuis que j'ai quitté mon poste d'adjointe à la culture" pouvait passer pour une attaque contre Grégory Doucet, elle précise immédiatement : "je parle d'une dégradation au niveau national".
Et même lorsqu'il s'agit du candidat putatif Aulas, le coup de patte est sans griffe : "Nous défendons les clubs de football, ce n'est pas réservé à monsieur Aulas".
Son programme se veut de gauche, incluant la défense de la petite enfance ou du troisième âge, mais une gauche très loin de jeter la pierre au secteur économique avec un "ce n'est pas le moment d'alourdir les taxes qui pèsent sur les entreprises" bien applaudi, une promesse d'un fond de 3,5 millions pour aider les commerçants impactés par les travaux, et surtout vacciné contre les promesses irréalistes : "je le dis, l'allotissement du Sytral va probablement rendre impossible la gratuité des transports en commun pour le mandat de 2026" et parfois, même, des accès de modestie politiques : "Je n'ai pas encore de solutions pour les petites réparations dans les écoles".
Fondamentalement pour tourner le dos à la "politique du tout vélo", l'ancienne adjointe de Grégory Doucet compte moins sur la démocratie participative, "un gadget énergivore", que sur les services de la ville auxquels elle a rendu un vibrant hommage à deux reprises.
C'est sans doute une bonne façon de faire pour diriger une municipalité. Mais pour l'emporter ?
fallait mieux voter
Signaler RépondreIl n'empêche que Lyon végète depuis 5 ans
Signaler RépondreHeu, va falloir se calmer avec le PS… L’indépendance de NPG par rapport aux partis est ce qui fait sa fiabilité aux yeux de ses électeurs !
Signaler Répondre6% c est vrai ! Mais après avoir échangé avec beaucoup de mes camarades je pense sincèrement qu’elle va aller au delà !
Signaler RépondreOn va faire mentir les pronostics ! Après tout ont votent pour Lyon et pas au nationale .
Un grand respect à Jean Paul Bret du haut de son âge , il prouve qu’au Parti Socialiste y’a des personnes qui sont combattant et courageux 🌹🌹🌹🌹
Une pensée et un petit message à mes élues actuelles de Lyon 😉🌹
Du Courage tout simplement !
Pour le coup nous sommes à 100% avec vous Madame Perrin Gilbert et advienne que pourra….
Quand on parle de Toulouse ou Bordeaux c'est avec sa peripherie quand on regarde Lyon et sa peripherie et pas que les arrondissements, (Villeurbanne, Venissieux, Oullins, Pierre Benite, Bron, etc etc c'est autre chose car tout se touche on pourrait facilement faire 25 arrondissements)
Signaler RépondreEn espérant qu'elle ne retourne pas sa veste en s'alliant au dernier moment avec Doucet, ou pire avec LFI.
Signaler RépondreJe suis prêt à voter pour elle, si elle reste intègre.
6% de réussite
Signaler RépondreAu moins elle a un projet pour faire revivre le musée GUIMET qui est abandonné par les écolos
Signaler RépondreElle maîtrise la délégation culture qui n'est plus géré depuis son départ
Beaucoup de sujets évoqués dont notamment : sécurité, sécurité des femmes, culture, meilleure gestion des deniers publics, aide aux petits commerçants qui souffrent actuellement des travaux et du contexte national etc...
tourner le dos à la politique du tout vélo.. trop tard les ecolos se sont débrouillés pour qu un retour en arrière coûte une fortune.
Signaler Répondreon n a pas fini d être em...der par les sauveurs de la terre qui ne respecte pas le code de la route.
Vous avez des faits imputables à cette élue pour étayer votre commentaire ?
Signaler RépondreCe ne serait pas plutôt : "Nous défendons les clubs de football, surtout les hooligans" ?
Signaler RépondreVous voulez dire la 4eme ville de France. Lyon n'est plus que l'ombre d'elle même.
Signaler RépondreLa deuxième ville de France n’a plus de délégation dédiée à la culture. Supprimée au bout de 4 ans de mandat ! Au-delà des rivalités, ce constat interroge sur l’idéologie du parti au pouvoir. On ne peut pas restreindre un mandat politique à l’obsession du vélo !! La vie culturelle n’est pas un détail en démocratie, Monsieur Doucet.
Signaler RépondreJe ne suis pas du bord politique de N. Perrin-Gilbert mais elle a gagné mon estime. Elle fut une excellente adjointe à la culture. Son limogeage, dans l’intérêt strictement personnel du maire et au détriment de l’intérêt général, fut proprement scandaleux !
Signaler RépondreMadame Hénocque, que faites-vous des millions du budget culturel depuis un an ? On attend des projets d’envergure, qui tiennent la route artistiquement, intellectuellement et scientifiquement. Et non des exercices de style partisans pour votre campagne électorale. Les Lyonnais ne sont pas des veaux.
Accusations évidemment invérifiables et très probablement mensongères. La personne qui vous a traité de "menteur patenté" semble concernée au premier plan. Toujours est-il que les rivaux politiques semblent à court d’arguments. Ils passent leur temps à attaquer la personnalité de Perrin-Gilbert comme autrefois ils auraient dit que que c’est une femme "de mauvaise vie"… Depuis Collomb, ces attaques ressemblent vraiment à du harcèlement. On a vu comment la cabale organisée autour de la gestion du conservatoire s’est terminée : le rapport de l’IGS lui a donné raison sur l’essentiel. On voit bien la nature du pouvoir qui pratique ce type d’offensive, que ces attaques viennent de l’entourage d’un Collomb ou d’un Doucet.
Signaler RépondreBon, je viens de lire ses propos. Elle veut bien se rassembler avec l'extrême gauche lyonnaise. Allez au placard donc...
Signaler RépondreJe la connais et je pourrais tout a fait voter pour elle si elle ne s'associe pas avec LFI et les écolos.
Signaler Répondrecette femme a du cran.
Signaler RépondrePrésent à la rencontre de samedi, j’ai trouvé l’événement particulièrement réussi. Les prises de parole de Nathalie Perrin-Gilbert, Nicolas Planchon ainsi que celles des trois citoyennes invitées étaient toutes très intéressantes. La salle était bien remplie, sans doute entre 70 et 100 personnes. Ce qui m’a marqué, c’est la diversité du public : des profils très variés, loin des clichés souvent associés à ce type de rendez-vous politiques. J’y ai même croisé une collègue que je n’aurais jamais imaginée dans ce genre de contexte.
Signaler Répondrebravo! en avant!
Signaler RépondreD après les divers articles que je lis , je vais voter pour NPG en mon âme et conscience et je suis et reste socialiste. Ça suffit d une alliance avec les verts et LfI qui nous crachent à longueur de journée dessus!
Signaler RépondrePour les élues de ma famille politique réveillez vous !!!
Je salut le courage de Jean Paul Bret un vrai socialiste !!! À mes camarades vous pensez la même choses que moi, ayez le courage de défendre la vrai GAUCHE républicaine 🌹🌹🌹🌹🌹
Tout l'étage du ninkazi
Signaler RépondreAvant de parler fallait y aller...
Et y avait un centaine de personnes sur pré réservation, alors vos propos diffamatoires on s'en fiche
Oui JP Bret était bien présent.
Signaler RépondreUn duo NPG lyon et Bret à Villeurbanne
il s'est deja vendu aux écolos
Signaler RépondreAULAS
Signaler Répondreil y a quelques têtes connues au PS en tout cas
Signaler RépondreL'esprit d'équipe ? Vous voulez parler de l'esprit de clan avec leur mentalité sectaire ? C'est l'idée de "l'esprit d'équipe" des militants élus depuis 2020.
Signaler RépondreEt Drioli, il va faire quoi ? Retourner sa veste et faire du pied à NPG? Tkt Elle va le mettre tricard...
Signaler RépondreOn dirait pas JP Bret vers le centre de la photo?
Signaler RépondreCette dame fera de nouveau alliance avec les écolo'/LFI/PS après le premier tour.
Signaler RépondreNPG, la grenade dégoupillée laissée en héritage aux khmers par Gégé !
Signaler RépondreSon programme, un mauvais copier coller du programme écolo, sans l'esprit d'équipe et la démocratie interne. Une candidate auto désignée qui après avoir réussi à récupérer le logo LFI va essayer de récupérer cette fois celui de Place Publique. Une vraie carriériste qui n'a rien à proposer. N'est.
Signaler Répondrec'est une petite salle, voire un placard à balais
Signaler Répondrecombien de divisions? ça sens la déroute avant le début des municipales, elle devrait plutôt rejoindre le team Aulas.
Signaler RépondreLa mention " petit personnel" concerne ceux qui ont - durement - travaillé sous ses ordres lorsqu'elle était maire. Et plusieurs cas sont connus des services RH.... Rien à voir avec vos supposés arrivistes
Signaler Répondre« qui écrase le petit personnel côté coulisses »
Signaler RépondreÉnorme mensonge !!! C’est tout le contraire. Ceux qui se plaignent sont les arrivistes. Certainement pas le petit personnel comme vous dites.
En résumé comme disait Clemenceau, " la politique n est pas une affaire de conviction, mais uniquement de circonstances "
Signaler RépondreCurieux de voir combien ils vont se retrouver comme candidats aussi bien à droite qu'à gauche pour Lyon et la Métropole. Le centre je les considère évidemment à droite, de toute façon ils ne sont pas nombreux ;-)
Signaler RépondreOn va avoir 50 bulletins à ramasser pour aller dans l'isoloir et ce n'est pas écologique du tout !
"Les milieux bien informés" ?
Signaler RépondreEt t'écris ça sans honte ?
Et alors ?
Signaler Répondre1- il n'était pas prévu de rempli un Zenith
2- et quand le RN a fait un fiasco avec sa manif de soutien aux voleurs, on ne t'as pas vu ironiser de la sorte. Étonnant, non ?
Dis donc, Nostradamus, tu pourrais nous expliquer pourquoi ils sont inéligibles ? J'ai envie de rire a la lecture d'un argumentaire de droitardé.
Signaler RépondreBien vu.
Signaler RépondreNPG vit de la politique depuis 30 ans, elle ne compte pas y renoncer d'où l'alliance avec les verts quand elle était en guerre avec son mentor et "créateur" GG en 2020.
Maintenant elle la joue au-dessus de la mêlée mais reste identique à ce qu'elle a toujours été : une politicienne avide de pouvoir et qui écrase le petit personnel côté coulisses.
Donc toujours de la tambouille odorante comme JMA et tous les autres . Quelle misère !!
Comme elle le dit.
Signaler RépondreBonjour Monsieur ou Madame,
Signaler RépondreJe lis à chaque article de Lyon Mag me concernant vos allusions sur mes "notes de frais", ici des supposées "vacances".
Plutôt que de distiller du venin diffamatoire, je vous invite à faire un signalement au Procureur de la République sur la base de l'article 40.
Bien à vous,
NPG
Du moment que la secte verte dégage...que ce peril vert soit traité et ne puisse plus dégrader ni détériorer Lyon...
Signaler RépondreBosetti se vend pour un plat de lentilles....
Signaler RépondreTout dépend de la taille de la salle.
Signaler RépondreBosetti et Mandarine Hautain se réunissent dans un taxi....
Et Doucet dans un bureau de l'hôtel de police.
Super parcours politique , entre au PS , puis exclue du PS , puis en 2017 soutien de Melanchon ,puis fusion avec Doucet, puis un rapprochement avec Kimelfeld,,,,,,,ça navigue sacrément.
Signaler RépondreJe note que la photo révèle une certaine diversité dans le public qu'on est pas très habitué à voir dans le milieux politiques Lyonnais. Ca c'est indicateur positif !
Signaler RépondreDans les milieux bien informés, il se susurre que Nathalie est le plan B de la gauche unie pour remplacer Gregory.
Signaler RépondreDiverses personnalités politiques locales seraient en train d'en discuter.