La loi SRU, quelle horreur !
Ces technocrates voudraient leur imposer des HLM au cœur des lotissements, entre la boulangerie bio et le club de tennis ? Sacrilège.
L’Ouest lyonnais ne veut pas de pauvres. Il veut du patrimoine, de la tranquillité, et surtout, l’entre-soi qu’on habille pudiquement de “qualité de vie”.
Ce refus n’est pas une négligence, c’est une stratégie. Et même Gérard Collomb, pourtant homme de gauche sur le papier glacé, l’avait compris : on ne mélange pas les riches et les pauvres, les chrétiens et les musulmans, les cadres et les allophones.
Le vivre-ensemble, c’est bon pour les tracts électoraux. Sur le terrain, on segmente, on repousse, on relègue.
Résultat : dans l’Est lyonnais, on concentre la misère, les passoires énergétiques, les écoles en tension, les commissariats saturés. Là, on ne vit pas la République, on la subit. Et les maires de ces communes ?
Les Michèle Picard, les Christian Duchêne dit moustache, les Hélène Geoffroy ils s’en plaignent à l’occasion, mais ne sont pas si pressés que ça de changer la donne. Car cette pauvreté concentrée, cette homogénéité ethnique et religieuse, leur assure aussi un petit capital électoral bien verrouillé.
Peu de votants, beaucoup de clientélisme, un communautarisme assumé ou toléré — la recette d’une réélection sans suspense. Pourquoi se fatiguer à séduire un électorat exigeant quand il suffit de flatter des réseaux captifs ?
C’est un pacte tacite entre deux mondes qui se tiennent à distance, mais se nourrissent l’un l’autre. L’Ouest refuse d’intégrer, l’Est capitalise sur l’enfermement. Et au milieu, la République s’effondre à petit feu, abandonnée aux caïds, aux prêcheurs, aux résignés.
Et comme un disque rayé, les mêmes viennent ensuite s’indigner. De la délinquance. De la radicalisation. De l’islamisme. Mais que reste-t-il à offrir à un gamin des Minguettes qu’on a condamné à la relégation dès sa naissance ? Quelle fierté, quel destin, quelle liberté ?
Refuser de loger l’autre, c’est déjà le trier. Et à force de zoner la pauvreté, on fabrique le séparatisme qu’on prétend combattre.
L’Ouest lyonnais ne veut pas de pauvres ? Il aura la colère.
L’Est s’en contente ? Il récoltera l’abandon.
Et nous tous, on paiera la facture.
Farid Ben Moussa
Conseiller municipal de Vénissieux
Des délinquants, dealer, racailles en tous genres, cela fait envie ....... Un pauvre, quand il respecte son prochain et ne fait pas d'histoires, il est accepté partout.
Signaler RépondreMais ces moins que rien qui pourrissent la vie des gens, personne n'en veut, même pas les pauvres, et surtout pas les pauvres, qui n'ont aucun moyen de s'en protéger.
Faites respecter la loi, coffrez, et éliminez les racailles, et comme par miracle, tout va aller mieux.
Vous venez de donner la définition de l'égoïsme. Les bobos avec les bobos et les pauvres avec les pauvres. Allez donc remplir votre piscine.
Signaler RépondreL’Ouest refuse d’intégrer ?
Signaler Répondremême pour les français de sang au statut de pauvres ?
Justement à cause de ces faveurs données pour ces populations, certains doivent renoncer à leur logement pour laisser place à ces ghettos!
Signaler Répondre... l'honnêteté commanderait non pas d'écrire : "L’Ouest lyonnais ne veut pas de pauvres ", mais plutôt "L'Ouest lyonnais ne veut pas d'étrangers du sud".
Signaler RépondreC'est le grand biais politique dans la vie des métropoles, qui permet de se donner un certificat de "social" à bon compte : on hurle à l’exclusion des "pauvres" alors que c’est surtout une réticence vis à vis de populations culturellement très différentes et souvent agressives. On s'en méfie non pas parce qu'elles seraient "pauvres", mais du fait de ce que l'expérience nous montre de leurs comportements dans certains quartiers, où "les pauvres" sont aux premières loges.
"L’Ouest lyonnais ne veut pas de pauvres."
Signaler RépondreNon
"L’Ouest lyonnais ne veut pas de racailles."
Ce n'est pas du tout pareil.
Souvent je suis d’accord avec toi, mais là, Farid, tu la joues facile….
Signaler RépondreL’intégration réussie, c’est beaucoup plus compliqué que tes constats qui ne sont pas contestables.
Par contre l’Éducation et la culture de l’identité est un travail de longue haleine qu’il faut sans cesse travailler….et ça aujourd’hui c’est un échec payent!
Laissez-nous tranquille dans l’Ouest
Signaler Répondre+1000
Signaler RépondreIl est facile de répondre que ces personnes refusent de s'intégrer car on n'a jamais chercher à le faire.
Signaler RépondreBeaucoup des cas que vous indiquez sont comme ceci en réaction à la façon dont la France n'a pas intégré leurs parents quand ils sont arrivés. Alors que ceux-ci n'ont pas posé de problème.
Mais c'est un jeu futile de chercher à passer la patate chaude (car oui, vous avez raison, certains refusent de s'intégrer).
La question étant: que fait on pour améliorer les choses?
"L’Ouest refuse d’intégrer"
Signaler RépondrePourquoi accepter des gens qui refusent de s'intégrer?