Pollution aux PFAS : l'État dévoile ses priorités 2025 en Auvergne-Rhône-Alpes

Pollution aux PFAS : l'État dévoile ses priorités 2025 en Auvergne-Rhône-Alpes

Après le scandale sanitaire Arkema qui a secoué Pierre-Bénite en 2024, les autorités, sous l'impulsion de la préfète Fabienne Buccio, ont souhaité agir en pointe et informer les concitoyens. Pour cela, l'État a dévoilé une feuille de route articulée autour de quatre grandes priorités.

Afin de rassurer les habitants et d'agir concrètement sur l'environnement, un plan de grande envergure a été mis en place par l'État. Il est censé répondre aux problématiques concernant les eaux d'alimentation conformes et les polluants "éternels". Il était nécessaire d'accompagner les avancées concrètes et les initiatives prises, notamment à Pierre-Bénite (Rhône) ou à Rumilly (Haute-Savoie).

Premier axe du projet, la définition d'objectifs clairs, à savoir la surveillance, la réduction et l'élimination des rejets des substances chimiques toxiques. Pour cela, la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement a prévu de finaliser le contrôle des cinq-cents soixante sites industriels surveillés dans la région. Les quarante principaux émetteurs devront présenter des plans d'action concernant la diminution de ces rejets. Précisions que des contrôles devront être réalisés.

Également, la feuille de route souhaite garantir aux habitants une eau potable conforme avec la généralisation en 2025 de l'intégration des PFAS dans le contrôle sanitaire. Il est à noter que l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse financera l'ambitieux projet avec une enveloppe dédiée de 10 millions d'euros, constituant cinquante pour cent du coût total.

Les composés chimiques se retrouvant par ailleurs dans la nourriture, la Direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt poursuit ses campagnes de prélèvements sur les produits végétaux et animaux. L'institution a déjà réalisé près de quatre-vingt prélèvements rien qu'en 2025. 

Enfin, le programme de l'État consacre un rôle important à la progression de la connaissance scientifique. Il s'agit alors de se concentrer sur la recherche et l'innovation en soutenant à la fois des études exploratoires sur les milieux naturels, avec un effort particulier sur l'évaluation de la contamination du Rhône. Mais également sur l'exposition des travailleurs aux polluants dits éternels, et ce quelle que soit la taille de l'entreprise. 

Tags :

PFAS

3 commentaires
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Gil38 le 19/04/2025 à 14:20

Bonjour, très intéressant
Et pour les pfas dans l'air que l'on respire à côté de ces usines ? Rien n'est obligatoire ?

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GLOUGLOU 1er le 19/04/2025 à 10:49
Ex Précisions a écrit le 18/04/2025 à 23h06

Ouais, en fait ce ne sont pour l'instant que de l'analyse, de la préconisation (blabla) et du prévisionnel (blablabla).
Quand la décontamination des sols et de l'eau ?
Et qui va payer tout çà ? Encore une fois pas les pollueurs volontaires 1ers de cordées mais les contribuables...

Cela a tué combien de personnes en fait ?

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Ex Précisions le 18/04/2025 à 23:06

Ouais, en fait ce ne sont pour l'instant que de l'analyse, de la préconisation (blabla) et du prévisionnel (blablabla).
Quand la décontamination des sols et de l'eau ?
Et qui va payer tout çà ? Encore une fois pas les pollueurs volontaires 1ers de cordées mais les contribuables...

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