Le panneau indiquant le permis de démolir ne figure plus sur la devanture de La Friche, côté avenue Lacassagne. « On nous l’a posé là un matin, sans préavis. On a été très surpris. Rien sur ce panneau n’indiquait la surface qui allait être détruit. Pire encore, les autorités locales ne nous ont rien communiqué au préalable » explique Omar, l’un des porte-parole des artistes. Il s’agit d’un cas parmi tant d’autres, certes, mais il illustre de façon éloquente les manières du zélé sénateur-maire de Lyon : décider en fonction de la volonté des riverains et des promoteurs immobiliers. Quant aux autres, en l’occurrence les artistes de La Friche, ils n’ont qu’à assister passivement à leur mort programmée.
Un pan entier du patrimoine industriel, artistique et culturel menacé
Logé dans l’ancienne usine Renault véhicules industriels (RVI), cet établissement autogéré abrite 5 collectifs, tels que Karybd, Nomad, Reservoir, Réso, Vaca Loca, et accueille chaque jour près de 500 artistes évoluant dans divers domaines (théâtre, danse, peinture, graff, arts plastiques couture, sculpture, etc.). Une boîte noire du patrimoine industriel, historique et culturel de l’agglomération. Pour les artistes qui n’ont pas les moyens de se payer un local, c’est un véritable coin de paradis qu’ils entretiennent au quotidien. Les déloger reviendrait, pour la majorité d’entre eux, à mettre fin à leur activité. Installés en 2002 sans l’emprise des collectivités, des artistes ont créé l’association Collectif Friche autogérée RVI. La même année, le Grand Lyon rachète le site. En 2004, la Ville de Lyon reconnaît la présence des artistes et signe avec le collectif une convention de dix ans dite « précaire » puisqu’elle est renouvelable tous les ans de manière tacite.
Lors des débats des élus, Patrick Huguet, à l’époque maire UMP du 3ème arrondissement, déclarait : « je crois qu’au-delà de la nécessité de régulariser cette occupation, c’est surtout, mais vous le savez, monsieur le Maire, l’attente très forte des habitants sur le devenir de cette friche à laquelle il nous faut répondre. Nombreuses sont les demandes, que ce soit en matière d’équipements sportifs, d’espaces verts, faites par les habitants. Nous espérons, bien sûr, que nous n’irons pas au delà du délai de dix ans de reconduction de la convention, mais que nous pourrons bien avant récupérer ce site et en faire bénéficier les habitants de ce quartier. Réponse de Gérard Collomb : « Je le pense ! »
Une arme imparable : la modification du PLU
Depuis, l’idée a germé dans l’esprit du sénateur-maire qui a endossé son habit de président du Grand Lyon pour agir. Pour plaire aux riverains, alors qu’aucune concertation n’a été engagée en conseil de quartier, et aux promoteurs, Gérard Collomb a usé d’une arme imparable : la modification du Plan local d’urbanisme (PLU). Parmi les projets en cours : développer l'extension du centre de formation de la Société d'Enseignement Professionnel du Rhône (SEPR) et celui de la Fédération compagnonnique du bâtiment, de même que programmes de logements, une résidence étudiante et une bibliothèque et un jardin public.
Selon le Grand Lyon, « les artistes sont bien informés de cela et ont été prévenus », ce que ces derniers réfutent formellement. Ils n’auraient reçu, courant janvier, qu’un simple e-mail d’un chargé de mission de la Ville de Lyon rattaché à la coopération culturelle stipulant que la convention prendra fin en juin 2010. Le maire impose, les artistes doivent disposer.
« On ne nous a pas demandé notre avis. Nous ne sommes pas dans la contestation bête et méchante. Nous souhaitons que les autorités locales abordent différemment cette problématique à commencer par une phase de dialogue entre les différentes parties. On ne peut pas virer des centaines d’artistes du jour au lendemain sans tenir compte de leur avis ! » tempête Omar, qui découvre les affres de la liberté d’expression à la lyonnaise.
Le Collectif Friche RVI a adressé à Gérard Collomb une demande de recours gracieux. A ce jour, aucun retour du premier magistrat de la ville et président d’agglomération. Le Collectif réfléchit à saisir un avocat. Affaire à suivre.
Abdelwahid Djaballah
Au secours ! L'état fasciste est de retour ! Allons nous en ! En France, ils sont vraiment trop méchants ! Si on allait s'exprimer... heu... ailleurs quoi ! Ouai mais on va où au fait ?
Signaler Répondremdr mais y son taré laissez la friche o frichar yen a mar d lieu ki ferme pour d plan foireu rien ke les skwatt regardez l'inssoleuz par exemple ct bien avan pui sa a fermé fuck le neo urbanism et les voizins et vive les nos vielles zuzines bizou o voizins ke jencul bien profond!!!! cordialmnt votre jean cul
Signaler Répondrec'est magnifique votre puissance...avec ou sans la friche on reste ensemble...a nous le monde de demain, espoir d'un lendemain en couleurs
Signaler Répondrevous êtes l'avenir d'un monde qui fait semblant de rires...restez ensemble et multipliez vous, avec ou sans la friche....L'union fait la force.Elle est magnifique votre puissance
Signaler Répondre@citoyens, merci de garder un ton de paroles décent. Nous ne vous avons pas insulter, merci de respecter également les lecteurs susceptible de vous lire.
Signaler RépondreJ'ai habité pendant quatre ans au 78 Avenue Lacassagne juste derrière la friche RVI, je suis donc un riverain de la friche. J'ai vu de la lumière et entendu de la musique, je suis donc allé voir. Et oh miracle, j'ai rencontré des artistes qui font la même chose que moi, des paysages surréaliste de type Visionnaire. Cela m'a permis de confronter mes expériences avec certain et de facto ils m'ont proposé de rejoindre un collectif. En six ans j'ai énormément appris, c'est extraordinaire d'avoir cette liberté de création, liberté de paroles, liberté de création et liberté de travail non soumise a des impératifs pragmatique et mercantile. Cet état d'esprit permet de créer dans de très bonnes conditions. Pour ce qui est des nuisances en tout genre, je pense qu'il est bon de dire que le parking de la friche est devenu un dépotoir grâce a ces même riverains qui n'ont aucune vergogne pour abandonner toute sorte de choses. J'ai déjà vu mes voisins se débarrasser à moindre frais de vieux téléviseurs, de vieux matelas, de cartons et des meubles en tout genre. Ceux là même que j'ai entendu conchier la friche alors que deux jours avant je les avait vu faire leur grand ménage de printemps sous mes fenêtres. Quant aux fenêtres parlons-en. Avenue Lacassagne le bruit ne vient pas de la friche, il vient des voitures de pompiers et de police qui passent toutes sirènes hurlantes de jour comme de nuit. (Rappelons que c'est quand même le quartier des hôpitaux) J'en ai pour preuve qu'un jour j'étais à ma fenêtre et que vois-je, deux voitures de police a fond les ballons avec leurs sirènes hurlantes arrivées de très loin du bout de l'avenue, puis piller comme des fous au feu rouge (devant le 78 avenue Lacassagne). Les deux fenêtres des véhicules s'ouvrent et là j'entends un policier lancer : Eh t'as vu comme je t'ai dosé dans la ligne droite. Et ceci n'est pas un événement isolé, c'est une constante. En discutant avec des vieux riverains qui ont connut l'usine en fonctionnement. Tous s'accordent a dire que lorsque l'usine tournait a plein régime c'est 24/24 H des aller et venues incessant de camions de livraison, des machines outils qui tournaient non stop y compris le W-E, avec une nuisance sonore moyenne de 75 décibels. Pour rappel un moteur de mobylette c'est moins de 50 décibels. Alors la friche bruyante, a d'autres s'il vous plait. Je n'ai jamais vu un frichard se permettre de faire pipi dans la rue, par contre des clodos qui n'ont aucun rapport avec la friche, oui souvent. Vis-à-vis des tags qui nuisent à l'environnement et devant la colère de mes voisins, je suis allé voir un collectif de peintres et je leur ai demandé s'ils pouvaient me donner de la peinture pour que je repeigne le mur mitoyen d'avec la friche. Ils n'ont fais ni une ni deux, ils m'ont donné 30 litres de peinture et c'est moi qui un dimanche ai repeint le mur. Je l'ai fais plusieurs fois, les voisins n'ont jamais dit merci. Maintenant l'attitude de la mairie me fait penser au parallèle suivant : On donne à un prisonnier un petit chat qu'on lui laisse élever, puis quand le chaton est devenu un matou, on le lui retire et on le tue sous ses yeux ?
Signaler Répondrela friche fin de la comédie la friche ...un espace de liberté ? en tant qu'habiatnt jouxtant ce lieu je suis content de son réaménagement !! certaines activités n'étaient absolument pas adaptées à ce lieu ...les concerts....la musique .... nous en avions marre de devoir fermé la fenetre le soir en été alors en effet j'ouvrirai la fenetre parce que j'étouffe ..... je souhaite aux artiste de trouver un lieu mieux adapté et moins sonore !! Posté par jp espece de gros nazz t as cas aller vivre chez maman espece de crapule
Signaler Répondrela friche ...un espace de liberté ? en tant qu'habiant jouxtant ce lieu je suis content de son réaménagement !! certaines activités n'étaient absolument pas adaptées à ce lieu ...les concerts....la musique .... nous en avions marre de devoir fermer les fenetres le soir en été alors en effet j'ouvrirai la fenetre parce que j'étouffe ..... je souhaite aux artiste de trouver un lieu mieux adapté et moins sonore !!
Signaler Répondrela friche ...un espace de liberté ? en tant qu'habiatnt jouxtant ce lieu je suis content de son réaménagement !! certaines activités n'étaient absolument pas adaptées à ce lieu ...les concerts....la musique .... nous en avions marre de devoir fermé la fenetre le soir en été alors en effet j'ouvrirai la fenetre parce que j'étouffe ..... je souhaite aux artiste de trouver un lieu mieux adapté et moins sonore !!
Signaler Répondreen tant que riverain de cette friche je suis heureux de son réaménagement. en effet ce lieu n'était absolument pas adapté à certaines activités et notamment aux concerts ......nous en avions marre du bruit la nuit ...des trafiques en tout genre ....et de l'obligation de fermé la fenetre l'été ...... bonne chance pour un nouveau lieu mieux adapté ou en tant qu'artiste vous pourrez exprimer votre art sans nuisance pour ceux .
Signaler Répondreje cite Gaston : Et entre nous, la friche disparaît ? La culture s'en remettra ! je trouve votre réaction honteuse Êtes vous déjà allé à la Friche pour déblatérer telle proposition ?! Et entre nous, l'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crane. A bon entendeur.
Signaler Répondrec est qui se bonhome ?? je dirais meme se connard !! surment fini au pipi de chameau bref gaston poil rdv devant madame lagafff
Signaler Répondregaston va voir ta maman elle t as préparé des bocaux de ratatouille pour l hiver
Signaler RépondreJe viens de lire ici que la friche de Lyon allait disparaître. Je n'y suis allé qu'une fois et pourtant cela m'attriste au plus au point. Une sorte de bazars euphorique autogéré par 500 personnes qui créent dans tous les sens, des images, des dessins, des peintures, des sérigraphies, des films, des danses, des spectacles, des pièces, de la musique, des sons, des graphs, des mouvements, des paroles, des dialogues, des rencontres, des habitations qui sont différents de ceux servis par le quotidien. Un autre modèle, en somme, qui donne à se détacher d'une certaine inertie. Parler de liberté alors que tout le monde vie de la même façon, se couche à la même heure, a les mêmes aspirations, mange les mêmes choses dans les mêmes plats en regardant les mêmes chaînes de tv sur des canapés identiques : il parait que 80% de la population fait quasiment les mêmes choses au même moment... le seul lieux où j'ai vraiment senti la liberté a été cette friche. Et d'un coup, ça fout le vertige de voir que l'on peut vivre différemment, que l'on peut suivre ses aspirations les plus personnelles avec autant d'individus et que ça marche, en plus. Une fourmilière humaine dynamique où le labeur est remplacé par la curiosité et la création. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de plus important que ça ? C'est quand même taré de voir comment les gens, et moi le premier, préférons la médiocrité d'une vie sans surprise à un épanouissement personnel. On ne vit qu'une fois et on la passe à faire des compromis, ça craint un peu quand même, je suppose. Louer du temps de cerveau et personnaliser notre uniformité avec de la décoration d'intérieur! ferait un bon slogan pour nos vies de merdes. Eux ont l'immense courage de faire des choix et ce lieu va disparaître. Sont-ils a ce point incompris ? Ce n'est quand même pas de la jalousie qui pousse les riverains et le maire à faire fermer ce lieux. Cela serait dégueulasse et pourtant, je ne vois pas d'autre explication.
Signaler RépondreJe viens de lire ici que la friche de Lyon allait disparaître. Je n'y suis allé qu'une fois et pourtant cela m'attriste au plus au point. Une sorte de bazars euphorique autogéré par 500 personnes qui créent dans tous les sens, des images, des dessins, des peintures, des sérigraphies, des films, des danses, des spectacles, des pièces, de la musique, des sons, des graphs, des mouvements, des paroles, des dialogues, des rencontres, des habitations qui sont différents de ceux servis par le quotidien. Un autre modèle, en somme, qui donne à se détacher d'une certaine inertie. Parler de liberté alors que tout le monde vie de la même façon, se couche à la même heure, a les mêmes aspirations, mange les mêmes choses dans les mêmes plats en regardant les mêmes chaînes de tv sur des canapés identiques : il parait que 80% de la population fait quasiment les mêmes choses au même moment... le seul lieux où j'ai vraiment senti la liberté a été cette friche. Et d'un coup, ça fout le vertige de voir que l'on peut vivre différemment, que l'on peut suivre ses aspirations les plus personnelles avec autant d'individus et que ça marche, en plus. Une fourmilière humaine dynamique où le labeur est remplacé par la curiosité et la création. Qu'est-ce qu'il peut y avoir de plus important que ça ? C'est quand même taré de voir comment les gens, et moi le premier, préférons la médiocrité d'une vie sans surprise à un épanouissement personnel. On ne vit qu'une fois et on la passe à faire des compromis, ça craint un peu quand même, je suppose. Louer du temps de cerveau et personnaliser notre uniformité avec de la décoration d'intérieur! ferait un bon slogan pour nos vies de merdes. Eux ont l'immense courage de faire des choix et ce lieu va disparaître. Sont-ils a ce point incompris ? Ce n'est quand même pas de la jalousie qui pousse les riverains et le maire à faire fermer ce lieux. Cela serait dégueulasse et pourtant, je ne vois pas d'autre explication.
Signaler RépondreViens, entre par ici , petit poulet.... Viens débusquer le rat musqué planqué, au fin fond de cet amas de tôle et de béton, mais probablement mieux loti que toi, petit bourgeois... Alors entre, viens nous chercher...de patators et de boulets nous nous sommes parés.. allez....tentes ta chance...
Signaler RépondreLa ville de Lyon se targue d'être un haut lieu de la culture en france de part les différentes manifestations culturelles qui y existent mais tout cela n'est qu'une facade. On pourrait considérer ces différents evènnements comme une sorte de disneylandisation de la Ville. En effet, l'objectif premier n'est pas la culture mais le tourisme ainsi que les recettes qui vont avec. En revanche, la véritable vie artistique telle qu'elle existe au sein de la friche n'est pas reconnue et surtout, elle dérange ! Ciao viva
Signaler RépondreJe ne dit pas que la ville ne fait rien pour la culture, mais tous ces spectacles, expositions, ... ils sont préparés où avant d'être exposé au grand public ? !!! Dans des locaux, qui doivent répondre à de nombreux critères peux communs : de l'espace, des conditions spéciales d'isolation phonique, des planchers de répétition de danse. Et j'en passe. Ce genre de locaux ne courent pas les rues, et il faut encore qu'ils soient disponibles, même aux gens qui veulent monter un spectacle et qui n'ont pas forcement les moyens financiers d'accéder à de tels ateliers. Et il faut des lieux de stockage pour les décors et le matériel... C'est toute une infrastructure nécessaire. Et sachez que de la friche RVI voit émerger de nombreux projets, dont certains sont présentés aux fêtes des lumières, d'autres participent de la biennale de la danse, d'autres encore trouve d'autre chemins... Tout ça pour dire que si la friche tient depuis presque dix ans bientôt, c'est qu'il y a un réel besoin de ce coté-ci également. De plus, dispatcher chaque groupement d'artiste selon les projets de relogement, présentés sous format papier à la mairie, est risible. Cela ne reflète en rien tout ce qui se passe à la friche et les échanges de savoir et savoir-faire internes. C'est pour cela que nous nous battons à préserver ce lieu, que nous avons entièrement remodelé et bati à l'intérieur, afin de pouvoir répondre à nos besoins. Merci de votre attention.
Signaler RépondreLyon est une ville qui fait beaucoup pour promouvoir la culture et pour la laisser s'exprimer. Notre ville est un exemple de part les moyens qu'elle met en oeuvre (Biennale de la danse, Biennale d'art contemporain, Fête des Lumières, Institut Lumière,...) et elle doit poursuivre dans cette voix. Avant de juger et de crier au loup, il est important de voir ce qui est fait ailleurs en France. Après, on en reparle. Il faut simplement se rendre compte que la population locale exprime également d'autres besoins, certes moins "nobles" aux yeux de certains et plus terre à terre que la culture, mais pas moins essentiels.
Signaler RépondreEt on apprendra dans ces écoles d'art appliqué (SEPR, Compagnons) l'importance des friches artistiques en Europe dans l'époque post-moderne ... No comment.
Signaler RépondreTout à fait d'accord avec toi monsieur Sherlock Holmes. C'est pour ça que j'ai pas voté pour Perben, car au-delà du personnage que je n'apprécie pas, mon quartier a besoin dans l'immédiat d'infrastructures plus essentielles qu'un centre aquatique, telles que des écoles (je crois qu'on peut y apprendre l'histoire), halte-garderie, bibliothèque (je crois qu'on peut également y apprendre l'histoire), parc... Après celles et ceux qui ne sont pas d'accord avec les programmes électoraux proposés peuvent se présenter, et proposer autre chose, c'est la démocratie.
Signaler RépondreGaston, je te réponds qu'entre le projet d'un parc aquatique, et celui d'une extension de la sepr, forcement que les riverains ne vont pas voter pour avoir un parc aquatique! D'ou des voix pour le programme de Collombo, puisqu'ils manquent d'après toi d'infrastructures leurs permettant d'acquérir certains savoirs. C'est pas sur un toboggan géant qu'on apprendre l'histoire, c'est sûr.
Signaler RépondreJe suis heureux que le Grand Lyon fasse enfin quelque chose pour les riverains qui "subissent" ce "no man's land urbain" qui défigure le quartier depuis des années. Plusieurs points de l'article attirent mon attention : "Pour les artistes qui n'ont pas les moyens de se payer un local" : Quelle démagogie ! Bonjour l'indépendance journalistique. Et ceux qui ne peuvent pas se loger malgré leur emploi, on s'en fout. "décider en fonction de la volonté des riverains et des promoteurs immobiliers." : Pour information, je ne vois pas trop ce que les promoteurs immobiliers viennent faire dans l'histoire car on parle de parc, d'école et de bibliothèque et non de programmes neufs. Ce qui n'est pas la même chose. Car l'extension possible de la SEPR et la création d'un bâtiment pour la Fédération compagnonnique du bâtiment permettront à nos enfants d'accéder plus facilement au marché de l'emploi. "Pour plaire aux riverains, alors qu'aucune concertation n'a été engagée en conseil de quartier" : Figurez-vous que tous les riverains souhaitent la suppression de cette friche et voir l'apparition de parc, école et autre bibliothèque (contrairement à ce que pensent les artistes de la friche, on peut être pour la suppression de la friche mais également pour la culture). Et oui, les riverains payent beaucoup d'impôts et aspirent à profiter de leur quartier et des équipements qui font cruellement défaut. Par ailleurs, les dernières élections municipales ont clairement montré que la majorité silencieuse s'est prononcé de manière écrasante pour le programme de Gérard Collomb et Thierry Philip, notamment à propos du futur de la friche RVI. Alors ne nous faites pas le coup du : "On ne nous a pas prévenu", ou encore "Collomb est un dictateur". Fallait lire son programme et voter contre lui. Et entre nous, la friche disparaît ? La culture s'en remettra !
Signaler RépondreOu la la vite !!!! trouver leur une place, sinon c'est l'arche de Noé qui débarque à Lyon !!!!
Signaler RépondreTrès drôle votre article lorsque l'on connait la genèse...Au mépris de la vérité, dans votre volonté 'd'opposition a tout prix", monsieur, vous vous faite embarquer dans cette triste sentimentalité de quelques terroiristes en mal de terre d'écueil...qui n'en finissent d'abattre leur cartes au jeu de la malhonnêteté, venants pleurer sur les conditions d'une convention qu'eux mêmes on signer (SOUS l'emprise des collectivités...). Cette même convention, leur a aussi permis, d'expulser à l'époque, les quelques contestataires (et au passage initiateurs de la friche SANS l'emprise des collectivités) ,qui justement s'opposaient a ces mêmes conditions "utilitaires" dictées par la ville et décriées ici.. Voila la ville avait besoin de gardiens, le plus drôle c'est qu'elle a presque eu l'audace de le dire dès le départ. Alors prenez vos huits années de gardiennage, c'est déjà une confiance honorable au regard de vos multiples handicaps ,filez de guingois comme il se doit, oublions cette triste Friche-story ,et on vous fait confiance pour saisir de nouvelles opportunités... Pour du nerfs de vie, en mémoire de R2VIe, Manu.
Signaler Répondreinterdit au public interdit d'espérer et Lyon que prétendait devenir capitale de la culture ... en démolissant cet immense lieu d'art libre et autogéré où s'invente d'autres vies relogement piège à cons comment imaginer reloger 7 années d'expériences et de création. faut juste laisser continuer
Signaler Répondreun dialogue est en cours depuis 8 ans avec la mairie, pas forcément exactement comme on l'aurait aimé... si la friche ferme, ce sera pour une nouvelle expérience, à suivre dans les prochains mois...
Signaler RépondreQue les élus prennent leurs responsabilités en relogeant et en proposant des solutions pérennes !!!
Signaler RépondreAffaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre on n'a pas dit notre dernier mot, c'est sur Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre on sait parler, dialoguer, on est des êtres humains Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre on a des dents aussi, mais bientôt on aura des cros Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre Affaire à suivre...4ever
Signaler RépondreSi la ville veut détruire ce genre d'espace de création artistique et ces modes de fonctionnements différents de leurs modes de pensées, certaines personnes risquent de s'en prendre aux bâtiments institutionnels ! Contre la destruction des espaces autogérés, détruisons les espaces de travail de la ville de Lyon au service du Capital !!! Mort au Grand Lyon !
Signaler RépondreOups I did it again ! Bye bye frichard ! Bonjour l'uniforme ! Allez, le STO (service de travail obligatoire) vous attends, dépéchez-vous !
Signaler Répondrebravo!!! encore un lieu de liberté qui s'effondre sous la dictate du progrès. pour que certain puissent vivre dans une ville sans vagues et sans âmes, tout ceux qui semble un brin differents doivent diparaitre... excusé nous d'être different, de ne pas rentrer dans votre moule...
Signaler RépondreBandes de Naz
Signaler Répondrerestez vigilants, la municipalité ne doit pas décider seule !
Signaler Répondreimpensable....bon courage à tous !
Signaler RépondreEncore un lieu qui ferme? après la croix rousse assagie, les Pentes assainie, le Vieux Lyon muséifié, la confluence rasée, c'est encore un lieu de vie que notre mairie veut passer à la Javel. Il est honteux de voir une mairie, qui plus est de gauche, réagir d'une manière aussi technocrate ! La métropole européenne est-elle la vision moderniste complètement froide d'un businessman amoureux des espaces nets et sans taches? Quelle sera notre vie quand les villes n'abriteront plus d'habitants, que les éclats de voix seront remplacés par le ronron des ordinateurs? Pour moi, l'Europe, c'est l'histoire commune de personnes différentes. Un brassage d'histoires belles, douloureuses, drôles, puissantes. Et c'est la même image que j'ai de la Friche: un foisonnement de vie(s) et de culture(s). Le peuple a besoin d'air, pas d'institutions. Ouvrez les fenêtres, on étouffe ! Vive la Friche ! Vive la diversité ! Vive la vie ! Longue vie à la Friche !
Signaler Répondre"la dictature c'est comme les hémorroïdes, y'a un moment ou ça fini par pêter et ça fini toujours dans un bain de sang..." l'emporteront pas au paradis....
Signaler RépondreBienvenue au club de ceux qui se font entuber par collomb !!! C'est qu'il ne faut pas se mettre en travers de son chemin à ce "môssieur". Au fait c'est sous quel régime qu'on s'en prend aux artistes ? Bizarre ce sont plus les habitudes des politiques de l'autre bord, comme quoi les temps changent !!!
Signaler RépondreLa friche RVI est un vivier de création incroyable, qui a plus que son rôle dans le dynamisme créatif de la ville de Lyon. Même des étudiants en écoles d'art vient y effectuer des projets artistiques, c'est dire ! Le supprimer ou le disloquer en banlieue serait un réel désastre pour les personnes créatives qui osent se lancer ou poursuivre leur discipline, où chacun sait qu'il est dur de perdurer dans ces différents métiers artistiques. Ho combien d'artistes pourraient témoigner du tremplin que leur offre la friche, leur permettant d'avoir l'espace nécessaire à leur création. J'en fais moi-même parti depuis plusieurs années et je défendrai ce lieu corps et âmes. Merci aux personnes qui nous soutiennent. Cordialement.
Signaler RépondreCourage frichards, Pour etre passé a plusieurs reprises dans ce lieu de création, unique a Lyon, j'espere que les habitants et sympathisants se mobiliseront pour le sauvegarder et faire entendre raison a la Ville....
Signaler Répondreolala! lyon va finir en capitale de la pantoufle! et ça, sa craint!
Signaler RépondreIl va falloir débloquer Gerard car on va rester ici. La Friche t'en merde!
Signaler RépondreIls vont devoir faire venir le CRS et toute la bande pour me faire déloger! Débloque, ou on te bloque!
Signaler RépondreIl y a un projet de "relogement" sur le lieu même de la friche RVI. Qu'en est-il à ce jour ? Pourquoi les projets auquel prétend la ville ne voient pas le jour ailleurs ?
Signaler RépondreLa mairie semble en manque d'inspiration pour des locaux, certes anciens mais dont les volumes pourraient parfaitement convenir aux activités de la friche.... http://www.lyonmag.com/article/11835/le-projet-de-reconversion-de-l-hotel-dieu-devoile-vendredi
Signaler RépondreDéfendre ce lieu, c'est redonner à chaque citoyen son droit équitable de partager la prise de décisions concernant la communauté. Rien à foutre d'un gouvernement basé sur la gestion de l'économie. L'humain va bien p)lus que ça, et l'art le prouve. Portons haut et fort notre désir de vie
Signaler RépondreOn peut toujours se féliciter qu'il ne soit pas question d'un circuit de formule 1 : on aurait pu s'y attendre. Mais le Grand Capital sait mieux qu'une poignée d'artistes ce qu'il faut aux riverains, usagers, consommateurs et électeurs. La marge n'a qu'à aller se faire foutre, ou bien ?
Signaler RépondreVous etes en train de voler, de piller les dernières âmes créatives libres. Ici et maintenant, elles nourissent deja nos esprits et celui de nos enfants. Ne vous laissez pas, vous aussi, aveuglez par les paillettes de ceux deja bien engraissés sur le dos de notre société. Donnez le choix aux futures générations de pouvoir construire de nouveaux mondes.
Signaler RépondreVous etes en train de voler, de piller les dernières âmes créatives libres. Ici et maintenant, elles nourissent deja nos esprits et celui de nos enfants. Ne vous laissez pas, vous aussi, aveuglez par les paillettes de ceux deja bien engraissés sur le dos de notre société. Donnez le choix aux futures générations de pouvoir construire de nouveaux mondes.
Signaler RépondreVous etes en train de voler, de piller les dernières âmes créatives libres. Ici et maintenant, elles nourissent deja nos esprits et celui de nos enfants. Ne vous laissez pas, vous aussi, aveuglez par les paillettes de ceux deja bien engraissés sur le dos de notre société. Donnez le choix aux futures générations de pouvoir construire de nouveaux mondes.
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