Et pourtant, tout semblait maîtrisé. Le projet d'hôpital-prison, voulu par Nicolas Sarkozy en 2007, peine à faire la concorde entre ses différents acteurs. Les 36 infirmiers de l'unité hospitalière spécialement aménagée (UHSA) sont pourtant formés, payés. Ils ont même réalisé des exercices de sécurité avec les brigades d'intervention en milieu pénitentiaire. Mais les chambres de leurs potentiels patients restent désespérément vides. Prévue le 6 Avril, l'ouverture de l'unité spécialisée à été repoussée sine die. Notamment à cause des atermoiements du Conseil d'Etat, qui a émis des reserves sur l'aspect sécuritaire du projet, particulièrement sur le transfers des détenus et le port du gilet pare-balle pour le personnel soignant, souhaitable pour l'institution lors de la fouille des priosonniers lors du retour de balade. Marc Auray, le délégué CGT de l'hôpital du Vinatier, s'en fait l'écho : "La question de l'ouverture n'est toujours pas tranchée. Le Conseil d'Etat a émis des réserves. Je pense qu'il y a de grosses interrogations autant dans l'administration pénitentiaire que dans l'administration hospitalière. Il ne faut pas noyer le médical dans le pénitentiaire."
Alors, du côté des infirmiers, des négociations se poursuivent avec la direction sur le montant de la prime de risque. Prévue au départ à hauteur de 234 euros, cette prime aurait été rabaissée à 117 euros. Pour Pierre, infirmier, qui juge le montant initail de la prime "pertinent", les responsables de l'hôpital n'ont pas pris la mesure des risques encourus : "Ils se posent la question de savoir si nous allons porter des gilets pare-balles. Dans notre métier et dans notre filière plus généralement dans notre filière, cela est complètement contre-nature. Cette mesure témoigne aussi d'un risque très particulier. Ce risque là, nous demandons qu'il soit considéré." Trois équipes, d'une quarantaine d'infirmiers chacune, s'occuperont d'une vingtaine de patients par équipe. 117 personnes au total doivent encore être recrutées.
Les Potins d'Angèle ont le cul sur une chaise et finisse leur boulot à 18h,et ils ont leurs week-end...Qu'il viennent travailler en equipe,supporter la pression de la hierarchie,se prendre des baffes et se faire insulter voir perdre la vie (rip Mohamed),qu'il sacrifie leur vie de famille...Heureusement qu'il y a une prime...Les Potins d'Angèle,en guise de prime,je leur offre un kinder....
Signaler RépondreOn ne parle que de primes, mais les soins aux patients dans tout ça ??? Confère article dans Les Potins d'Angèle, jeudi en kiosque. Un autre regard sur ce sujet.
Signaler RépondreOu en sont les négociations sur le montant de la prime de risque ? du nouveau ? pourquoi a t elle été divisée en deux ? sur quelle base se chiffre est il calculé ?
Signaler Répondre"117 personnes au total doivent encore être recrutées ".... ca tombe bien, les écoles d'infirmières sont pleines à craquer !
Signaler RépondreNicolas Sarkozy en parle en 2007.....3 ans plus tard toujours rien. Comme toujours avec ce personnage, beaucoup de projets sur la comète, aucun sur le papier.......;
Signaler Répondreréunir l'administration hospitalière et le secteur pénitentiaire .....un drôle de mélange ! (ca donne envie de revoir "vol au dessus d'un nid de coucou")
Signaler RépondreMerci de ne pas oublier de siter egalement les aides soignants et les ash, qui sont egalements concernes par les risques et par la prime....
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