On connaît l’adage sur le football, sport qui se joue à onze, où les allemands gagnent toujours à la fin. Et les dispositions prises par les joueurs d’outre-Rhin pourraient le confirmer cruellement. Car forts d’un avantage d’un à zéro acquis au match aller, les allemands sont dans une configuration qu’a priori, ils maîtrisent. Luis Van Gaal, leur coach, n’a pas démenti : « Lorsque j’étais entraineur aux Pays-Bas, je disais à mes joueurs qu’il fallait jouer jusqu’à la 90ème minute. Tout est possible jusqu’à la fin. Au Bayern Munich, beaucoup de joueurs allemands ont cette mentalité. il y a aussi beaucoup de joueurs étrangers, qui jouent dans le championnat allemand, et qui se sont approprié cette culture du jeu à l’allemande. c’est cela qui fait la mentalité de cette équipe, et c’est sûrement pour cette raison que je suis le coach du Bayern de Munich.» Et Mark Van Bommel, le capitaine, de rappeler certaines qualités de son équipe : « Nous avons un avantage : nous défendons très bien à l’extérieur.» Un point qui n’a pas dû échapper aux lyonnais, qui auront 90 minutes pour renverser la vapeur. Et si Lyon compte avant tout sur ces propres forces pour pousser les portes de la finale, l’absence de Franck Ribéry est une ligne à ajouter à la colonne des profits. Et ça, Van Bommel l’a bien compris : « Bien sur, nous voudrions qu’il soit avec nous, mais ce n’est pas possible. Nous pouvons continuer à en parler, mais ça ne changera rien.» A 24h de l’affiche, Van Bommel, dont le souvenir sous le maillot du PSV est encore vivace auprès des supporters lyonnais, pour un engagement physique parfois très limite, ne s’ose à aucun pronostic : « Lyon possède une équipe très forte. Ils ont battu de très nombreuses formations, même les plus coriaces, et ils ont très bien réussi à le faire. Ce ne sera pas un match facile, mais nous avons toutes nos chances.» Pas sûr que les lyonnais l’entendent de cette oreille...
bon courage les lyonnais !
Signaler RépondreAllez les Gônes ... Ce soir, on peut surprendre mais pour cela il faut JOUER... On n'en ais capable
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