Venu à San Francisco pour y parler « green technologies » (énergies vertes), Gérard Collomb ne verra pas DSK avant son retour en France, car celui-ci serait en Asie. Plutôt que d’une éventuelle stratégie de campagne pour 2012, il sera question pour le président du Grand Lyon de visiter les locaux d’Electronic Arts, IBM, ou encore Cisco, mais aussi de chercher des partenariats possibles avec des entreprises américaines autour des biotechnologies et de l’économie verte. Il sera lundi l’invité d’honneur de la réunion du réseau Doing Business in French (DFB), qui regroupe des entrepreneurs francophones et francophiles en Californie.
« Nous sommes là en défricheurs », explique Collomb, qui veut permettre à l’économie lyonnaise de « rester en pointe ». De quoi se placer dans la course à la présidentielle de 2012, pour celui qui veut « exister » sur la scène nationale. A défaut de suivre le sillage de Strauss-Kahn, voilà une occasion de continuer à creuser le sien, après ses visites à New York, Ouagadougou ou encore Québec.