L'OPAC du Rhône, l'Etat et le Département ont signé la première Convention d'Utilité Sociale de France

C’est une première en France. La signature de la Convention d’Utilité Sociale (CUS) avait été rendue obligatoire par une directive européenne puis une loi française de mars 2009, qui ont pour but de faire respecter l’esprit de libre concurrence. La CUS, qui prouve que le projet mené a un but social, permet de contourner l’obligation de concurrence, et donc à l’OPAC  de s’assurer la mainmise sur les HLM pour les 6 ans à venir.
Mais cette signature est aussi l’occasion pour l’OPAC de redéfinir sa stratégie en terme de logements sociaux dans un avenir proche.  Ainsi, 2 000 logements devraient être construits d’ici 3 ans, et 35% du parc actuel rénové pour améliorer leur qualité.

Michel Mercier nous a fait part de sa « satisfaction » à la suite de cette signature.

Lyon Mag : Vous auriez pu signer la convention pour les 3 parties (il est Président de l’OPAC du Rhône, Ministre et Président du Conseil Général du Rhône), vous êtes triplement satisfait ?
Michel Mercier : Une fois suffit. J'ai la chance de faire ce travail, qui est de produire des logements sociaux, et de permettre aux plus défavorisés de bénéficier de logements sociaux de qualité, c’est déjà pas mal.

Le Rhône est le 1er département de France à signer cette convention. C’est une réussite ?
C'est la récompense d'un travail de longue date avec l'OPAC. Dans les deux tiers des communes du Rhône l'OPAC est présente. Cela prouve l'engagement du Département en matière de logements sociaux.

Il y a eu un autre événement ce mois-ci à Lyon, c’est le retour de la Coupe Davis…
C'est une très bonne chose qu'un événement sportif de qualité comme celui-ci ait lieu à Lyon.

Malgré les problèmes de financement...
Il n'y a pas de problèmes. En 1991, nous avions reçu les joueurs ici, à la préfecture, après le match.