« La gauche n’a pas à recevoir de leçons. J’ai été ministre de l’Intérieur. Nous avons fait le boulot. Nous le faisons dans les collectivités locales. Il ne faut pas diviser les Français sur ces questions. C’est trop essentiel » a tempêté Jean-Jack Queyranne devant les caméras de TV 8 Mont-Blanc. Interrogé sur les questions relatives à la sécurité intérieure, le président de Rhône-Alpes refuse la « stigmatisation » de certaines catégories sociales, dont « les immigrés et les Roms », préférant «une action résolue » ainsi qu’une « présence de terrain. »
Sur la question moins fondamentale mais tout aussi polémique des Primaires socialistes, Queyranne défend un point de vue tout à fait différent de Gérard Collomb. « J’aurai aimé que les Primaires soient plus tôt (...) Les déclarations de candidatures se feront en juin. D’ici là, il faut bosser » a-t-il déclaré. Un pic envoyé à dessein au maire de Lyon ? En effet, ce dernier mettait en garde vendredi contre les « pièges » tendus à Dominique Strauss-Kahn, particulièrement du côté de ceux qui souhaitaient avancer le calendrier des Primaires socialistes.
une analyse intelligente de la politique sécuritaire populiste d'un Président qui fait honte à la France depuis 2007. Allez JJQ !
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