Les Lyonnais attendent Adriana
10h, Place de la République. Quatre tentes de la Croix-Rouge font face à quatre autres. En cours, des ateliers dédiés aux premiers soins sur des mannequins. Massage cardiaque, position latérale de sécurité, usage d’un défibrillateur et reconnaissance des signes de détresse vitale. Tout y passe. Et pour cause : 71% des français considèrent avoir besoin de suivre une formation aux premiers secours. On comprend alors mieux la redondance du thème de cette journée : « Préparez-vous à être prêts. » Sonny Anderson vient d’arriver. Il se murmure même dans la travée qu’Adriana ne devrait pas tarder.
Les élus shootent à tout va !
Car, sans vouloir faire de l’ombre aux nombreux élus présents pour cette journée, la vedette, c’est Adriana. Elle arrive d’ailleurs. Impossible de la louper. Il n’y a qu’à inventorier nombre de photographes de presse qui la précèdent, à reculons, dans un cortège désordonné. La tente réservée aux discours n’est heureusement qu’à une dizaine de mètres. Gérard Collomb et Nora Berra tentent de se frayer un chemin jusqu’au lieu. Arrivés sous chapiteau, Denis Broliquier et Michel Havard ont rejoint la foule des photographes et mitraillent également avec leur smartphone. Gérard Collomb aura d’ailleurs cette seule exigence : être pris en photo avec Adriana. Autant d’anecdotes qui prouvent le pouvoir de mobilisation de la belle Slovaque.
« Pas de culture du risque en France »
Une très bonne chose, quand on sait les enjeux d’une telle journée. En particulier le retard de la France qu’accuse dans l’appréhension du risque, et dans la formation de ses citoyens. Dans l’hexagone, on a tendance à passer outre le risque de catastrophe. Naturelle, technologique, ou domestique, peu importe, on occulte. 62% des Français se sentent peu concernés. Alors, l’heure est au pédagogique pour inverser cette tendance. Car nous sommes bien mal préparés. François Novellino, administrateur national de la Croix-Rouge, ne dit pas autre chose : « les Français, n'ayant pas la culture du risque et de la prévention, sont moins bien formés en gestes qui sauvent. » L’enjeu est national, et ce sont tour à tour Gérard Collomb, Bernard Fialaire et Nora Berra qui s’épanchent, dans leurs discours, sur cette impérieuse nécessité de la formation.
Adriana présente le « catakit »
Place ensuite à la pratique. Et c’est la marraine qui s’y colle. Adriana détaille les cinq besoins fondamentaux : « Se soigner, se protéger, se signaler, boire, manger. » Et présente le nouveau concept de la Croix-Rouge : le « catakit », à constituer soi-même, et composé d’éléments fondamentaux pour la survie. Il permet une autonomie de 24h à 48h pour quatre personnes, en attendant l’arrivée des secours. Les joueuses de l’OL ont désormais rejoint la marraine pour une démonstration de premiers soins. Il est 12h30, quand Adriana quitte les lieux. Place maintenant au travail des bénévoles et aux ateliers d’initiation aux premiers secours.
Et certains curieux, irrémédiablement attirés par la présence d’Adriana Karembeu, se sont finalement inscrits pour une formation. Cela tombe plutôt bien, c’est exactement l’objectif.
Je suis tout à fais pour qu'elle soit la marraine de cette association!! J'ai moi même fais une proposition d'un défibrillateur de ce style http://www.devis-defibril.fr/ dans ma ville.
Signaler RépondreLe taux d'équipement est faible par rapport à la population.
C'est bien ce que fait Adriana, mais rassurez moi, réside-t-elle en Suisse? jai un doute!
Signaler Répondrepour m'initier au bouche à bouche si le mannequin c'est Adriana !
Signaler RépondreCette dame fait justement ce travail pour rien. Et même si elle était payée, elle fait quelque chose d'utile pour la société. Et toi tu fais quoi d'utile pour la société, à part l'activité d'écrire des allégations diffamatoires sur les articles de journaux depuis ton canapé, en regardant "Attention à la marche" ?
Signaler Répondrebonjour cette dame ne fait pas ce travail pour rien donc dehors ces gens qui font du bénévola payant et mensonger
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