La pluie et le mauvais temps n’ont pas empêché la rue de s’exprimer hier à Lyon et dans toute la France. Les chiffre de la Préfecture comme ceux des syndicats (chiffres toujours démesurément éloignés) sont inférieurs à ceux enregistrés mardi dernier (de 18 500 à 45 000) ou le 2 octobre (de 18 500 à 40 000). Une partie des slogans étaient cette fois-ci directement dirigés contre le président Sarkozy. Des cortèges similaires ont défilé à Bourg, Villefranche, Saint-Etienne et Grenoble. A noter que ces manifestations se sont tenues incidents notoires dans la région.
Côté grève, la raffinerie de Feyzin est toujours à l'arrêt comme les 11 autres dans l'Hexagone, pourtant les minstres de l'Econmie et du Travail expliquent qu'il n'y pas pour le moment de risque de pénurie de carburant. Le trafic SNCF est toujours perturbé, des assemblées générales doivent se tenir dimanche pour décider de la suite du mouvement, notamment à Lyon-Perrache.
Au national, les chiffres de cette journée de samedi oscillent entre 825 000 manifestants pour la police et plus de 3 millions pour les syndicats. Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque réclame une suspension du débat sur la retraite. Une nouvelle journée d'action est d'ores et déjà planifiée pour mardi.
Le texte, déjà voté par l'Assemblée Nationale, doit finir d'être examiné par le Sénat mercredi. Si la chambre haute du Parlement venait à l'adopter, cette réforme des retraites deviendrait une loi de la République.
Pas question que le gouvernement recule, cette reforme doit passer.
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