L’édition 2010 de la Fête des Lumières se prépare aussi dans les arrondissements

C’est la première fois que la Basilique d’Ainay, dans le 2e arrondissement, va être mise en lumière pour la Fête. Mais ce n’est pas un collectif d’artistes qui va s’occuper de cette création. C’est un habitant du quartier, Bernard Fontaine, et il a tout simplement prévu de transformer l’édifice religieux en un phare marin. « Je mettrais un vrai phare, qui est une reproduction du phare d’Ar-Men en Bretagne, explique Bernard. Le grand clocher aura un tribord et bâbord, rouge et vert avec de fanions. Le bas de l’Abbaye sera éclairé en bleu, pour imiter un flux marin. »
Ces projets demandent de l’argent, entre 15 000 et 30 000 euros par œuvre. Egalement du temps. A l’image de ces cubes de fleurs, perchés à 7 mètres de haut. Ils seront installés dans le jardin de la mairie du 5e arrondissement. L’artiste Jérôme Toquère, à l’origine du projet, ne cache pas qu’il aura fallu pour le mener a bien de la bonne.volonté et de l’huile de coude. « Si on considère qu’il y a déjà cinq cents personnes, qui sont intervenues dessus, détaille Jérôme, avec ne serait-ce que 500 heures pour le travail de mise en couleur des cubes, cela représente un boulot assez volumineux. »
Et pour certains habitants, la Fête des Lumières et son côté touristique s’est éloignée des Lyonnais. « J’ai des amis qui prête leur appartement rue de Marseille, et qui partent carrément de Lyon, jusitfie Pierre-Alain Menu, résident du 5ème arrondissement. Il y a trop de monde, ça leur déplait » Pour lutter contre ce phénomène répandu, Pierre-Alain Menu a donc décidé de s’approprier sa rue, la Rue Saint-Irénée, et d’y projeter des images de son quartier.
Et tous ces artistes de voisinage sont déjà en recherche de projet, mais cette fois-ci pour l’édition 2011. La Fête des Lumières 2010, c’est du mercredi 8 au samedi 11 décembre prochain. Tout le programme est à retrouver sur le www.fetedeslumieres.lyon.fr.