Sera-ce la première chiquenaude donnée pour le démarrage du contournement de l’ouest lyonnais (COL). Le projet est l’Arlésienne des politiques d’infrastructures routières dans le région, dont les contreforts se renvoient l’écho depuis maintenant plus de vingt ans. Oui mais voilà, le projet de schéma des infrastructures de transport doit être validé par l’Etat avant la fin de l’année 2010, et la contribution du Conseil général est nécessaire à la bonne constitution de l’avant-projet. Serpent de mer des deux précédentes décennies, l’avancement du dossier revêt dorénavant un caractère d’urgence.
Un premier axe Villefranche -Tarare proposé par le Département
Cette proposition nord du Conseil général implique un tracé reliant la sortie nord de Villefranche, au niveau d’Arnas, pour serpenter jusqu’à l’ouest tararois, au niveau des Olmes. Une portion à péage, dont la concession et la construction reviendrait à une société privée. Pas un euro donc ne sortirait des caisses des collectivités territoriales. Le projet désenclaverait judicieusement toute cette portion du sud Beaujolais-Azergues, engoncé dans des territoires faits de cols et de vallées. Alors quel serait la suite pour ce premier tracé proposé par le Département ? De Lentilly pourrait continuer un tracé court du COL, au pied des Monts du Lyonnais. Il faudrait sinon, pour les automobilistes, aller jusqu’à Balbigny pour rejoindre l’A72 et redescendre à Saint-Etienne. C’est ici la pierre d’achoppement du projet, entre partisans du tracé court et défenseurs du tracé long. Premiers éléments de réponse vendredi après-midi lors de la séance plénière du Conseil général l’Hôtel du département du Rhône.